mardi 28 octobre 2008

La camif versus la redoute


en utilisant l'outils trend de google on peux comparer des mots clef utilisé sur le net. En haut de l'image les recherche des internautes, en bas les news.
En rouge la redoute, en bleue la Camif.
En moyenne sur 2008, la redoute est 8,4 fois plus recherché que la Camif. L'annonce des difficulté en octobre fait monter les nombre de article de journaux consacré à la Camif et à la redoute.

La Camif : en rire


Bon d'accord, en vrai le pouvoir d'achat des instit' est plus élevé en 2008 qu'en 1947, et ce n'est pas la raison de la chute de la camif (cf http://ivanberaud.blogspot.com/search/label/camif). Mais un peu de rire dans ce monde de brute

lundi 27 octobre 2008

La Camif : Claque de fin ?


Je n'ai pas l'habitude de m'épancher sur ce blog. Mais bon...là c'est dur quand même.
Tout d'abord j'ai une pensée toute particulière envers ceux que j'ai cotoyé à la Camif quand j'y ai fais un tour rapide en 1988, il y a 20 ans (ça ne nous rajeuni pas). Dejà la Camif était en crise (Fermeture de FIL) et s'intérrogeait sur son avenir. Bon nombre d'entre eux ont du quitter l'entreprise par un départ à la retraite... ou dans les plan sociaux.
Ensuite quelques remarques suite à un tour du Web : rien sur les site des syndicats d'enseignant (Unsa éducation, Snuipp FSU, Sgen CFDT); celà doit bien traduire la coupure entre la Camif et son sociétariat.
Rien sur les site des organisations partenaires (Maif, ccomcen...), je sais qu'en temps de crise il faut d'abord communiquer par le silence...
Un salut à la "jeune" section CFDT de la Camif qui n'aura vécu du syndicalisme que des Plans Sociaux. Car la CFDT est jeune à la Camif. En 1988, elle n'avait pas droit de cité. Comme je m'interrogeais sur l'absence de la CFDT parmi les syndicats, un cadre sup de l'entreprise m'a répondu "Tu comprend Ivan dans une entreprise comme la Camif il ne peut y avoir un syndicat comme la CFDT, c'est le Syndicat des Employés de la Camif (syndicat autonome aujourd'hui visiblement défunt) qui joue globalement son rôle sociologique..." Bein voyons...
Ensuite quelques commentaires sur mes visites sur les forums. A ceux qui croit que muni d'un avocat, il pourront récupérer le montant de leur commande : un bon conseil allez sur le site de 60 million de consommateur ou de que choisir et vous constaterez que vous pouvez : faire opposition à votre chèque (s'il n'a pas été débité ou à votre carte de crédit (si elle n'a pas été débité) ou si vous avez payé par carte de crédit utiliser l'assurance d'achat sur internet. Pour le reste malheuseusement...
Enfin je vais vous lister deux-truc que j'aurai appris de mon passage dans cette entreprise.
1 - Une entreprise ça meurt lentement (20 ans et les directions successives ont accumuler les erreurs)
2 - Une entreprise, comme tout corps social, a besoin pour vivre d'une raison sociale à son existence. La Camif son rôle c'était d'apporter le commerce moderne et la société de consommation aux instituteurs, elle n'a pas su (pu ou voulu ?) trouver (conquerir, construire ?) une autre raison sociale.
3 - Les entreprises qui se lance dans une expension tout azimut sans vérifier au préalable que cette expension correspond à son role sociale mais aussi à la volonté profondeur de ses acteurs (actionnaires, salariés, clients...) est une entreprise dangeureuse. Je l'ai vécu dans l'entreprise suivante où j'ai bossé (elle n'a pas connu la faillite car nous avons pu contraindre l'actionnaire de recapitaliser), je l'ai vécu au Comité de Groupe de Paribas lors de la crise de 1991...
4 - Les taux de progression sur un marché nouveau n'ont pas de sens. 1000 % de epsilon ça fait toujours pas grand chose et celà n'indique rien quand au positionnement futur sur ce marché (cf les bouillon de la Camif dans l'informatique ou les bijoux". J'avais appelé celà à l'époque "le terrorisme des statistiques".
5 - A partir d'indicateur faux (une erreur dans une base de donnée), une entreprise peux croire que sa stratégie est bonne. Dit autrement quand on cherche le printemps, on appelle irondelle le moindre volatile.
6 - Quand une information n'est pas acceptable par un corps social, elle n'est pas entendu (en 1988 personne ne voulait entendre que la Camif allait mal). Ca c'est un truc qui me sert tous les jours. Celà m'évite de perdre du temps et de l'énergie à convaincre. Je prépare la stratégie pour le moment où viendra le temps où l'information sera acceptable. Dernier exemple en date : en mars - avril 2008, il était inentendable qu'une crise économique forte allait arriver à la rentrée de septembre. Pourtant tous les indicateurs allaient dans ce sens (remontée des Plans Sociaux, baisse des recettes publicitaires...). Je n'ai pas perdu de temps à convaincre sur ce sujet. Par contre j'ai préparé les négociation salaires sur toutes les branches dont j'ai la charge au premier semestre avec des temps fort en juin. Sur la dernière branche où je n'avais pas réussi on a bouclé juste à temps en septembre. Par contre j'ai préparé une importante réforme sur la gestion de l'emploi pour outiller les militants à cette crise. Maintenant que la crise est publique, on peut en débattre. Il n'empêche elle à commencé en T2...
7 - un appareil technique surtout quand il est numériquement important échappe toujours à son appareil politique et devient dès lors un organisme autonome (et souvent non controlé ou non controlable). Ceux qui me connaissent dans le paritarisme et la vie syndicale vivent douloureusement cette leçon car j'impose toujours (et parfois durement) le contrôle du politique sur le technique. Et ce controle ne peux exister que si le politique retrousse ses manche et présent dans le technique (il faut connaitre la vie réelle)
J'ai aussi 2-3 questions
1 - Le difficulté existencielle de la Camif a commencé probablement au même moment que celle des Coop qui ont lourdement bouillonnée. Pourtant il n'y a eu aucune réflexion (à ma connaissance) sur le sujet.
2 - En 1988, la stratégie d'extension de la Camif semblait parallèle avec la stratégie mené par la majorité de FEN d'alors de regroupement syndical des fonctionnaire. Celà me servait d'ailleur en conclusion à l'époque de contre point positif à la tendance de fond qui était très visible de perte de controle de l'appareil politique sur l'appareil technique. Ce parallélisme explique probablement beaucoup dans le comportement des organisation membre du Ccomcen et notement les conditions de la première recapitalisation. L'échec de cette stratégie dans le monde coopératif a t-elle conduit à une désision de fond de sortir parogressivementla Camif Particulier de la famille Ccomcen ? Celà il faudrait le demander aux acteurs concernés ?
3- La Camif a perdu sa raison d'être (apporter le commerce moderne et la société de consommation aux instituteurs) indépendament de ce que j'ai écrit sur la distance entre le politique et le technique ou sur les erreurs de gestion de ses dirigeant que pointe les syndicaliste de la Camif. Cette perte la conduit sur une "folie" de l'extension. La Maif, la Mgen et d'autre ont eu des stratégie plus prudente, elles sont plus durable, est ce définitif ? La Fen, le donneur d'odre politique a elle disparu dans sa volonté d'extension, elle s'est fondu (après avoir perdu plus de la moitié de ses adhérents) dans l'Unsa. Cette mutation est-elle sociologiquement viable ?

Camif : quelques liens égrénnés sur le net

Une analyse et des liens :
http://www.courir-longtemps.com/2008/10/camif-la-faute-a-qui/

Que Choisir et le devenir des commandes payées non reçues : http://www.quechoisir.org/article/Suite-au-depot-de-bilan-du-numero-3-de-la-vente-a-distance-rien-ne-dit-que-les-commandes-en-attente-et-payees-seront-bien-livrees/B21B0EAE01C5DCA7C12574EC004EBD99/COMMERCE/M%C3%A9thode-de-vente-abus/ACTCMC100.htm

la vison (quasi identique) de 60 millions de consommateurs :
http://www.60millions-mag.com/actualites/actualites_du_mois/quels_espoirs_pour_les_clients_de_la_camif

dimanche 26 octobre 2008

La Camif : quelques vidéos






Camif m6
envoyé par MHD79






et ségo toujours égale à elle même. Si les dirigeants socialistes niortais (Sego y est élue) ne font pas la différence entre la Macif et la Camif, on comprend pourquoi les dirigeant de la Camif ont pu accumuler autant de stratégies perdantes ! Par ailleurs, Sego contrairement à ce qu'elle prétend ne peux pas avoir rencontré une salariée punie pour avoir pris un rouge à lèvre. Il n'y a jamais eu de rouge à lèvre à vendre à la Camif. C'est pas bien d'inventer des histoire, ségo ! Elle était à la manif au moins ?

La Camif en cessation de paiement

L'annonce de la probable mort d'une entreprise, surtout quand on y a travaillé, n'est jamais une nouvelle agréable.
Au delà des fautes de gestion des dirigeants de la Camif, le dépôt de bilan annoncé cette semaine n'est que le point d'orgue d'une histoire qui devrait interpeller l'ensemble de l'économie sociale.
En effet les difficulté de la Camif sont loin d'être nouvelle, son premier exercice déficitaire date de 1988. depuis les années 1980 son résultat d'exploitation est déficitaire. Elle ne vivait que sur des frais financiers positifs (l'écart entre le paiement comptant des clients et le paiement à 60 ou 90 jours des fournisseur).
Arrivé au bout du bout de son modèle à la fin des année 1970, elle a cherchée désespérément sa voie dans le monde économique moderne. En effet le rôle social de la Camif était de permettre aux instituteurs d'accéder au monde de la consommation, ce qu'elle a parfaitement réussi. Mais à la fin des années 70, son sociétariat culmine à 1 Million de sociétaires. La Camif a saturé son marché, désormais les instituteurs sont équipés, la Camif passe sur un marché de renouvellement dans un contexte de maturité du commerce "moderne" (Darty, Grand magasin, et autres Ikéa...) mais aussi de rupture social de son sociétariat qui se banalise introduisant une concurrence inconnue jusqu'alors. Le monde des instituteurs explose de fait de l'affaiblissement de l'endogamie sociale : pour faire court avant les instituteurs se mariaient entre eux, désormais les instituteurs sont des institutrice qui sont en couple avec des cadres moyens ou supérieurs. Cette période correspond également à l'éclatement de la FEN.

La première risposte de la Camif à la saturation de son marché (elle pèse 20 % du marché de son sociétariat sur l'équipement), c'est d'élargir sa gamme en devant une mini-redoute avec un fort développement du textile, mais aussi une tentative d'aller le marché de la micro informatique naissante ou des bijoux, ou encore de racheter ..

Deuxième riposte, élargir son sociétariat en suivant le modèle de la FEN maintenue qui devient l'UNSA. Il s'agit de s'étendre à l'ensemble des fonctionnaires.

Troisème risposte , adopter les méthodes commerciales des Vpcistes classiques (promotion, crédit permanent). Cette phase se fait très visiblement contre l'avis de la direction politique de la coopérative. Mais rencontre le consensus des cadres et probablement des employés.

Quatrième riposte, développer un mode distribution multicanal (cataloque, magasin, minitel, téléphone, internet)

Cinquième risposte, se développer à l'international.

Elle bouillonera de 1987 à 2007 sur l'ensemble de ces axes. Mais au-delà, le pire est à venir. Ces axes brouillent son image face à un commerce des grandes surfaces classiques hargneux sur les prix et les promotions. La Camif n'a pas su renouveller son modèle, donner une raison d'être à une coopérative (quel commerce différents), se définir un sociétariat renouvellé (du coup elle a fait le choix de l'ouverture à tous) perdant son avantage concurrentiel de réseau de distribution sélectif.

Pourquoi ses axes de riposte ont échoué ?

L'ouverture de la gamme nous rappelle que la vente est un métier. Savoir vendre de l'équipement par correspondance en est un, vendre du textile en est un autre.

L'extension du sociétariat a eu des effets négatifs en terme de prévision de vente : sur sa base historique, les prévision de vente étaient quasi parfaite. Il y avait très peu d'invendu. On ne pas en dire autant sur les nouveaux sociétaires. Elle a sappé la profitabilité. Par ailleurs les nouveaux champs n'avait pas les même habitudes de consommation, ni l'attirance vers le modèle Camif.

L'adoption du modèle classique classique de la consommation a eu un effet très déstructurant pour des consommateurs qui n'y étaient pas habitué. Soit il se sont adaptés en décallant leurs achat vers les soldes et promotions, soit ils sont passé à la concurrence. Elle a par ailleur distandu les liens entre les sociétaires et la coopérative.

Sur l'international, tous les analystes savent combien il est difficile pour une entreprise de sortir de son champ géographique. La Camif n'a pas fait exception.

Sur le multicanal, ce sont surtout les magasin qui ont été un échec. Mais il fut couteux. Autant celui de Niort marchait bien car il était une sorte de pélerinage laïque. Mais ce modèle ne pouvais exister que si le pélerinage était unique.

Enfin, Internet m'a tué. Non pas parceque la Camif n'y serait pas passé. Au contraire la transition a été aussi rapide que lors de l'apparition du minitel. Mais, face au cybermarchand, la Camif n'a pas tenu la concurrence en matière de prix sur les marchés d'équipement (informatique, mp3 et autre ipod par exemple).

Historique de la CAmif : (source IB + Wikipédia)
1947. Création de la coopérative, par Edmond Proust, fondateur de la MAIF. En cette période d'après-guerre, l'objectif est d'alimenter une Caisse de Solidarité avec les bénéfices, ceci dans le but d'aider les sociétaires qui se trouvent dans une situation difficile pour se rééquiper en raison de la perte de leurs biens pendant la guerre 1939-1945.

1949. Première installation. La CAMIF devient une société anonyme coopérative à capital et personnel variables, réservée aux membres de l'Éducation nationale, sociétaires de la Mutuelle d'Assurance des Instituteurs de France. Son entrepôt a alors une superficie de 500 m2.

1951 : LA Camif quitte les locaux de la Maif.

1963. La CAMIF emménage avenue de Paris, à Niort (ville d'origine de la MAIF), sur une superficie de 2.000 m2 environ. Elle y ouvre son premier magasin.

1967 - 1971 : mutation de la Camif grace à l'apport financier de ses sociétaires.

1971. Inauguration du premier entrepôt entièrement automatisé en Europe, à Trévins de Chauray, près de Niort, où la CAMIF implante ses bureaux et son magasin sur une surface de 13 hectares (actuellement 47 hectares). J'ai daté la prise de controle de la coopérative par le management de cette date. Le président de la MAif n'est plus président de la Camif.

1973. Ouverture du magasin de Toulouse, qui sera agrandi en 1979 pour une surface d'exposition de 5.000 m2.

1981. Lancement du serveur Minitel. La CAMIF est la première entreprise de VPC à tester avec succès ce nouvel outil de communication avec ses sociétaires.

1983. Demarrage de la politique d'ouverture du sociétariat : Ouverture aux Collectivités, avec la création du premier catalogue Collectivités.

1985. Ouverture du magasin de Lille-Ronchin.

1987. Adoption du modèle classique de Consommation : Ouverture du magasin Mobilier de Paris et naissance de C2C, filiale de crédit à la consommation.

1988. Ouverture aux partenaires et adoption du mode capitaliste de gestion des activités (holding et filiales) : la CAMIF s'ouvre à certaines mutuelles santé en créant deux Unions d'Économie Sociale (UES), MNH Catalogue (Mutuelle des hospitaliers) et MAI Catalogue (Mutuelle des agents des impôts).
Faillite de Fil (filiale informatique) et licenciement de la totalité de son personnel.
Elle lance le défi coopératif dans la distribution d'aujourd'hui, mais sa volonté hégémonique sur ses partenaire VPCiste coopératif l'oblige à puiser dans ses fond propre pour assurer le développement de ce défi.

1989. Naissance du serveur Télia. L'accord avec les mutuelles s'étend à toute la MFP (Mutualité de la Fonction Publique), regroupant toutes les mutuelles santé de la fonction publique) et une nouvelle UES est lancée : MGPCL Catalogue (collectivités locales).
L'AG annuelle de la Camif n'est plus commune avec la Maif. Le sous-titre : Coopérative d'Achat des sociétaires de la Maif disparait des publications.

1991. Lancement des catalogues COOP VPC PTT (Poste) et MDCM Catalogue (Militaires).
1992. Prise de participation majoritaire dans le capital des sociétés Léon Fargues (alimentation fine) et Delachaux & Niestlé (Éditeur franco-suisse). La CAMIF imprime son premier catalogue en tout numérique.
1993. Développement de la filiale Appartenance : la CAMIF s'ouvre aux adhérents de 41 organismes et mutuelles de secteurs différents de l'économie sociale. Création du Club CAMIF, offrant aux sociétaires de la CAMIF des avantages spécifiques.
1994. Ouverture du magasin de Lyon. Création de Magnet CAMIF, en République tchèque. Rachat de Nicole Bernard (produits du terroir).
1996. Prise de participation dans le Savour Club (vins et spiritueux).
1997. Création de CAMIF Habitat, filiale spécialisée dans les travaux d'aménagement et de rénovation. Création de CAMIF Solidarité, association à but humanitaire et social. En complément du minitel, lancement du site Internet www.camif.fr avec la mise en ligne de plus de 100.000 références produits.
1998. Ouverture du magasin de Marseille.
2000. Ouverture des magasins de Tours et Annecy.
2001. Ouverture du magasin de Rennes. Mise en œuvre de la nouvelle stratégie commerciale autour des 5 M : Multispécialiste, Multicanal, Maison/Loisirs, Moyen/Haut de gamme, Médiateur.

2002. Fin du modèle de la distribution sélective : Création du Centre de Contact Multimédia pour un traitement optimisé des relations clients. Ouverture du magasin de Niort à tout public. Ouverture du sociétariat aux adhérents CASDEN et MGEN (après 3 ans d'ancienneté). Ouverture du magasin de Plaisir (78).

2003. Des difficultés financières amènent la CAMIF à se recapitaliser, avec l'appui de la MAIF, de la MGEN et de la CASDEN BP. Un partenariat industriel avec 3 SUISSES International est noué. Les magasins de Lille et Toulouse deviennent ouverts à tous. Le Savour Club est revendu. Création de Romactis, société reprenant les activités du Club CAMIF.

2004. Début du processus de repli sur le coeur de métier : Mise en œuvre du processus juridique et financier de l'accord CAMIF/3 SUISSES International, avec le soutien de la MAIF, de la MGEN et de CASDEN BP. Vente de Magnet CAMIF. Participation de COFIDIS à hauteur de 66% au capital de C2C. Création de CAMIF Particuliers, dédiée aux personnes physiques. Fermeture du magasin de Coquelles dans le centre commercial Cité Europe près de Calais.

2005. Poursuite de la fermeture des magasins non rentables : Rouen.

5 septembre 2007 : La coopérative ne l'est plus vraiment : Le fonds Osiris Partners (fonds français alimenté par des capitaux américains) devient majoritaire de la société CAMIF Particuliers(mais sans droit de vote pour préserver le fonctionnement coopératif) après un apport de financement de 25 M€.

Mars 2008 : Poursuite du repli sur le coeur de métier : La CAMIF abandonne la certaines activités comme l'informatique, la vidéo et l'habillement, représentant le quart de son chiffre d'affaires mais la totalité de ses pertes, misant désormais sur la maison, son équipement et son aménagement intérieur et extérieur (mobilier, électroménager, textile de maison, décoration, jardin...).

23 octobre 2008 : Camif Particuliers, qui emploie 780 personnes, se place en cessation de paiement en raison de la crise économique et de problèmes de trésorerie.

En savoir plus :

http://ivanberaud.blogspot.com/2007/08/la-camif.html
http://ivan.beraud.free.fr/memoire/camif.pdf
https://www.cfdt.fr/content/medias/media12565_xaximcPICrjZXDu.pdf
http://www.causeur.fr/adieu-la-camif,1191


A suivre :
Les mutuelles et en particulier la Maif vont-elle trouver leur chemin ? (réponse dans 20 ans)
L'Unsa qui est le strict parallèle syndical de la Camif dans l'extension du champs de la FEN survivra-t-elle à son opération de banalisation ? (réponse le 3 décembre 2008)

Parole de salariés sur la Nouvelle République :


Les salariés Camif prêts “ à entrer en résistance ”Site internet de La Nouvelle République du Centre Ouest - Il y a 5 heuresNiort. 2.000 personnes ont manifesté hier. Les salariés préviennent qu'une liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce serait prise comme ...
Camif : “ Ne pas mourir sans relever la tête ”Site internet de La Nouvelle République du Centre Ouest - 24 oct 2008Même s'ils ne croient plus en la survie de la Camif, les salariés veulent, ce matin puis lundi, mobiliser pour entretenir quelque espoir. ...
Les “ Camif ” craignent une liquidation rapideSite internet de La Nouvelle République du Centre Ouest - 24 oct 2008Les personnels de la Camif SA de Niort sont tous persuadés que le tribunal de commerce ne tergiversera pas longtemps, et prononcera peut-être même dès lundi ...
Le personnel abasourdi a le sentiment d'un gâchisSite internet de La Nouvelle République du Centre Ouest - 23 oct 2008Aucun des salariés n'imaginait vivre la journée d'hier, en entrant à la Camif. L'émotion était vive, la colère aussi. Plus d'un millier d'emplois sont ...

samedi 18 octobre 2008

Rapprochement entre la FGAAC et la CFDT

La fédération autonome des conducteurs de train (la Fgaac) vient d'annoncer son raprochement avec la CFDT. Le congrès extraordinaire de la FGAAC a entériné ce rapprochement par 85 % des mandats et les modification statutaire par 92 %.

Voir le communiqué de la FGAAC ici : http://www.fgaac.org/forum/downloads.php?do=file&id=464&act=down

lundi 13 octobre 2008

Appel à la manif du 19 octobre


Dernière minute...
Jamais, au grand jamais, un ministre de l’Education Nationale n’avait traité ainsi ses partenaires. Sans sommation, M. Darcos nous informe que :
le solde de la subvention 2008 ne sera pas totalement versé (-25%) en raison d’un gel budgétaire
la convention permettant la rémunération des détachés ne sera pas reconduite en septembre 2009
Ces lettres ont été adressées le même jour aux 8 associations complémentaires membres du Cnaecep, à savoir La Ligue de l’Enseignement, les Francas, les Céméa, la JPA, l’OCCE, les PEP, la FOEVEN et les EEDF. Il s’agit d’unt de l’Etat de plusieurs millions d’Euros, qui place les associations en difficulté.
Plus qu’une question financière, cet acte remet en cause le partenariat historique entre le ministère et les associations. Ce désengagement programmé confirme une politique éducative quite.
Des contacts et négociations vont débuter pour envisager de nouvelles modalités de soutien éventuel de nos projets !
Pour peser, il y a urgence à se mobiliser en réussissant, dans un premier temps, la manifestation du 19 octobre à Paris. Rapprochez vous des autres organisations pour vous coordonner ! Signez la pétitions en ligne :
http://www.uneecole-votreavenir.org/

samedi 4 octobre 2008

Formation professionnelle : La F3C CFDT demande au Fafiec de faire évoluer ses services

Formation professionnelle : La F3C CFDT demande au Fafiec de faire évoluer ses services vers les salariés
Edition du 03/10/2008 - par Véronique Arène (Le Monde Informatique)

Dans un courrier adressé au Fafiec, l'organisme paritaire collecteur agréé des entreprises IT, la F3C-CFDT pointe l'absence de services vers les salariés qui permettraient d'élaborer un plan de formation digne de ce nom.

La Cour des comptes a présenté le 1er octobre un rapport dénonçant l'inefficacité de la formation tout au long de la vie, notamment en entreprise.

La F3C-CFDT, syndicat des métiers de l'ingénierie et du conseil est actuellement en négociation avec la fédération Syntec Informatique en vue de la signature d'un nouvel accord sur la formation professionnelle. Et elle a décidé d'adresser un courrier, le 2 octobre, aux membres du conseil d'administration du Fafiec, l'organisme collecteur de la branche informatique, conseil et ingénierie (Opca, organisme paritaire collecteur agréé).

Le syndicat y expose des pistes possibles pour améliorer les services rendus aux salariés, en s'appuyant sur un rapport publié au printemps dernier par l'Igas, l'inspection générale des affaires sociales. « Notre problématique est d'abord tournée vers le rapport des salariés à l'Opca, expose Ivan Béraud, secrétaire national de la F3C CFDT, dans une lettre adressée au Fafiec. De ce point de vue, l'absence de services orientés vers les salariés est évidement un point extrêmement négatif dans l'appréciation que nous portons à [l'égard du Fafiec]. »


Le syndicaliste considère avec intérêt les services qui pourraient être apportés aux entreprises, en particulier aux plus petites d'entre elles, sans pour autant omettre de pointer la pauvreté des services RH dans certaines grandes sociétés de services. « Capgemini, notamment, ne compte qu'un seul espace carrières pour quelque 20 000 salariés, signale t-il. Or de notre point de vue, un meilleur service aux entreprises ne peut que concourir à la mise en place d'un plan de formation digne de ce nom et en cohérence avec la politique de branche. » Parmi les pistes exposées, trois catégories de prestations ont été identifiées : l'accompagnement dans l'identification des besoins de formation (analyse, pré-diagnostic, démarches GPEC, construction d'un parcours), l'ingénierie de formation (élaboration d'un cahier des charges, aide à l'élaboration d'un plan, choix des organismes, identification des ressources) et l'ingénierie financière et le montage partenarial (estimation des dépenses et aide dans l'achat, construction d'un budget projet, recherche de partenariats, etc.). Sur la question de l'augmentation du nombre de salariés du Fafiec, l'organisation syndicale n'y est pas opposée pour peu que cela se traduise par une augmentation des services rendus aux salariés, mesurables en premier lieu par une augmentation significative du taux d'accès à la formation : « Il nous semble que l'activité du Fafiec devrait être orientée vers les salariés et non vers son fonctionnement en interne », souligne Ivan Béraud. Ce dernier souhaiterait qu'un état des lieux détaille l'utilisation de la formation en nombre de salariés et en masse salariale autour des aspects suivants : collecte, traitement des demandes, prise en charge financière des entreprises, services aux entreprise en matière de formation (ingénierie, conseil...), services aux salariés en matière de formation, reporting vers la branche, gestion interne.

Licence

Creative Commons License
http://ivanberaud.blogspot.com by Ivan Béraud est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France.
Basé(e) sur une oeuvre à ivanberaud.blogspot.com.
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://ivanberaud.blogspot.com.