vendredi 11 février 2011

Publicité : nos salaires doivent augmenter

Uninstalling dictator… 100% complete

Uninstalling dictator… 100% complete ██████████████████████████ #Egypt #Mubarak

- installing now: egypt 2.0: █░░░░░░░░░░░░░░░░░░░░░░░...

dimanche 6 février 2011

France Télécom ne procédera pas au filtrage par DPI

Télécoms -

France Télécom assure qu'il ne procédera pas au filtrage par DPI. C'est ce qu'a déclaré le directeur exécutif et secrétaire général du groupe, Pierre Louette. L'opérateur a cependant rappelé son intérêt pour la gestion du réseau afin de fournir des services différenciés à ses clients.

Dans un mois, les députées Laure de la Raudière (UMP) et Corinne Erhel (PS) publieront le rapport définitif de leur mission parlementaire sur la neutralité du net. La publication de ce document, en version finale, permettra de préciser les objectifs à atteindre et les mesures législatives à prendre pour parvenir effectivement à la neutralité de l'Internet et des réseaux en France.

L'un des enjeux du débat sur la neutralité concerne les techniques d'analyse des informations transmises, aussi connues sous l'acronyme DPI. En l'état actuel du rapport, "des dispositifs d'analyse des paquets peuvent être nécessaires pour mettre en œuvre des mesures de filtrage ou faire de la qualité de service, mais leur utilisation doit être encadrée et contrôlée afin de protéger la privauté des communications électroniques".

À ce sujet, France Télécom a récemment pris position contre le DPI. Dans un entretien accordé au Wall Street Journal, le directeur exécutif et secrétaire général du groupe, Pierre Louette, a assuré que l'opérateur de télécommunications n'avait pas l'intention de mettre en place des techniques d'analyse des paquets sur son réseau pour contrôler le trafic de ses clients.

En revanche, France Télécom souhaite être capable de gérer son réseau afin de fournir des services différenciés, afin que ses clients soient libres de payer davantage pour une meilleure qualité de service. Les opérations de gestion de trafic sont prises en compte dans le rapport sur la neutralité du net. Celles-ci doivent s'effectuer en "toute transparence et sans porter atteinte aux intérêts des fournisseurs de contenu".

Le désintérêt apparent de France Télécom pour le DPI ne signifie pas pour autant que l'opérateur ne mettra jamais en place de pareilles techniques. Dans le cadre d'une décision de justice, l'opérateur pourrait être contraint de mettre en place des dispositifs techniques sévères pour filtrer un site web jugé illicite. Comme un site de pari en ligne.

L'an dernier, le tribunal de grande instance de Paris avait émis une ordonnance de référé dans laquelle les opérateurs doivent "prendre toutes mesures de nature à permettre l'arrêt de l'accès au service en cause, soit toute mesure de filtrage, pouvant être obtenu [...] par blocage du nom de domaine, de l'adresse IP connue, de l'URL, ou par analyse du contenu des messages, mises en oeuvre alternativement ou éventuellement concomitamment, de manière à ce qu'elles soient suivies de l'effet escompté sur le territoire français".

Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com

Tout ce qui est nouveau est mauvais !

Nos hommes politiques n'aiment rien, et ils voient le mal partout.

Je vous livre une petite revue de presse sur les jeux vidéo, la littérature, la valse (une horreur), le cinéma, le téléphone, la bande dessinée, le Rock, les jeux vidéo (2005). Allez ne cherchez pas, tous ce qui est neuf est laid, perverti la jeunesse, menace la société... Et il faut encore et toujours censurer !

Pour ceux qui ne parle pas anglais, je vous mets en commentaire la rapide (et laide) traduction de google (mais à cette heure ci, je suis feignant)

US senator Charles Schumer
says some videogames aimed at kids "desensitize them to death and destruction." But dire pronouncements about new forms of entertainment are old hat. It goes like this: Young people embrace an activity. Adults condemn it. The kids grow up, no better or worse than their elders, and the moral panic subsides. Then the whole cycle starts over. Here's how the establishment has greeted past scourges.

Novels
"The free access which many young people have to romances, novels, and plays has poisoned the mind and corrupted the morals of many a promising youth; and prevented others from improving their minds in useful knowledge. Parents take care to feed their children with wholesome diet; and yet how unconcerned about the provision for the mind, whether they are furnished with salutary food, or with trash, chaff, or poison?"
- Reverend Enos Hitchcock, Memoirs of the Bloomsgrove Family, 1790

The Waltz
"The indecent foreign dance called theWaltz was introduced ... at the English Court on Friday last ... It is quite sufficient to cast one's eyes on the voluptuous intertwining of the limbs, and close compressure of the bodies ... to see that it is far indeed removed from the modest reserve which has hitherto been considered distinctive of English females. So long as this obscene display was confined to prostitutes and adulteresses, we did not think it deserving of notice; but now that it is ... forced on the respectable classes of society by the evil example of their superiors, we feel it a duty to warn every parent against exposing his daughter to so fatal a contagion."
- The Times of London, 1816

Movies
"This new form of entertainment has gone far to blast maidenhood ... Depraved adults with candies and pennies beguile children with the inevitable result. The Society has prosecuted many for leading girls astray through these picture shows, but GOD alone knows how many are leading dissolute lives begun at the 'moving pictures.'"
- The Annual Report of the New York Society for the Prevention of Cruelty to Children, 1909

The Telephone
"Does the telephone make men more active or more lazy? Does [it] break up home life and the old practice of visiting friends?"
- Survey conducted by the Knights of Columbus Adult Education Committee, San Francisco Bay Area, 1926

Comic Books
"Many adults think that the crimes described in comic books are so far removed from the child's life that for children they are merely something imaginative or fantastic. But we have found this to be a great error. Comic books and life are connected. A bank robbery is easily translated into the rifling of a candy store. Delinquencies formerly restricted to adults are increasingly committed by young people and children ... All child drug addicts, and all children drawn into the narcotics traffic as messengers, with whom we have had contact, were inveterate comic-book readers This kind of thing is not good mental nourishment for children!"
- Fredric Wertham, Seduction of the Innocent, 1954

Rock and Roll
"The effect of rock and roll on young people, is to turn them into devil worshippers; to stimulate self-expression through sex; to provoke lawlessness; impair nervous stability and destroy the sanctity of marriage. It is an evil influence on the youth of our country."
- Minister Albert Carter, 1956

Videogames
"The disturbing material in Grand Theft Auto and other games like it is stealing the innocence of our children and it's making the difficult job of being a parent even harder ... I believe that the ability of our children to access pornographic and outrageously violent material on video games rated for adults is spiraling out of control."
- US senator Hillary Rodham Clinton, 2005

Pour ceux qui ne parle pas anglais, je vous mets en commentaire la rapide (et laide) traduction de google (mais à cette heure ci, je suis feignant)

vendredi 4 février 2011

La lettre recommandée électronique sera sans preuve de réception



Télécoms -


Annoncé le mois dernier par Eric Besson, le décret encadrant la lettre recommandée électronique est paru ce vendredi au Journal Officiel. Mais il n'apporte aucune garantie sur l'identification de la personne qui accepte de recevoir un courrier électronique, et ne prévoit aucune preuve de la bonne réception du courrier par son destinataire.



Le ministre chargé de l'économie numérique, Eric Besson, avait annoncé le mois dernier la signature du décret sur l'envoi de courriers recommandés électroniques, attendu depuis 2005. Réservé exclusivement aux relations contractuelles (ce qui exclue notamment les courriers de l'administration), l'article 1369-8 du code civil prévoit qu'un recommandé électronique puisse être envoyé à un co-contractant "à condition que ce courrier soit acheminé par un tiers selon un procédé permettant d'identifier le tiers, de désigner l'expéditeur, de garantir l'identité du destinataire et d'établir si la lettre a été remise ou non au destinataire".


Or sur ces deux derniers critères, le décret du 2 février 2011 publié ce matin au Journal Officiel est loin d'apporter totale satisfaction. Le texte prévoit en effet que le destinataire doit être informé par courrier électronique "qu'une lettre recommandée électronique va lui être envoyée et qu'il a la possibilité, pendant un délai de quinze jours à compter du lendemain de l'envoi de cette information, de l'accepter ou de la refuser". Ensuite, "dès acceptation par le destinataire de recevoir la lettre recommandée électronique, le tiers chargé de son acheminement envoie la lettre recommandée électronique à destination de l'adresse électronique qui lui a été transmise par l'expéditeur".


Mais déjà à ce stade, l'obligation posée par le code civil de "garantir l'identité du destinataire" n'est pas respectée. Si l'expéditeur communique une mauvaise adresse e-mail ou si le destinataire - à qui l'identité de l'expéditeur est caché - n'est pas le seul à consulter sa boîte e-mail, rien n'est prévu pour vérifier l'identité de celui qui accepte le courrier. Il n'y a pas de signature électronique imposée, contrairement aux envois postaux classiques, où le recommandé sous forme papier n'est délivré (au moins en principe) qu'après vérification de l'identité par le postier.


Par ailleurs, le "postier électronique" a l'obligation de conserver pendant un an "une preuve de cet envoi", mais il n'est pas exigé de preuve de la réception. "Si l'expéditeur a choisi l'option avec avis de réception", celui-ci indique simplement "la date et l'heure à laquelle le destinataire a accepté ou refusé de recevoir la lettre recommandée électronique". Rien n'est prévu pour le cas où un problème technique empêcherait la bonne délivrance du courrier après acceptation de l'envoi. Il n'est pas non plus prévu, d'ailleurs, le format auquel doit être envoyé le courrier. Peut-il s'agir d'un format propriétaire en pièce-jointe (PDF, Word,...), ou d'une simple page HTML distante ouverte dans un navigateur après un clic sur un bouton "j'accepte" ?


Ces problèmes, qui font pourtant peser un risque de validité juridique des lettres recommandées électroniques, n'ont pas été soulevés par l'autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Dans son avis du 6 juillet 2010, rendu public ce matin, l'autorité avait émis un certain nombre d'autres réserves et suggestions, pour la plupart prises en compte dans la rédaction finale du décret. En particulier, elle avait rejeté l'idée que le tiers chargé d'acheminer le courrier électronique soit un opérateur déclaré auprès d'elle. Contrairement à ce qu'avait indiqué Eric Besson le mois dernier, il n'est pas prévu d'obligation de disposer d'une licence d'opérateur postal pour distribuer un courrier recommandé électronique, sauf dans le cas où c'est la version imprimée qui est finalement distribuée. 


L'Arcep avait noté à ce sujet qu'un particulier à qui est adressé un recommandé électronique "n'est pas en mesure d'exprimer sa préférence pour une distribution papier", et qu'il peut simplement refuser l'envoi sans donner le motif de son refus, ce qui n'a pas été corrigé par le gouvernement. "Etant donné les différences importantes de coût de distribution entre un envoi électronique, dont le coût est pratiquement nul, et la distribution physique, il n'apparaît pas opportun de laisser le choix au destinataire du moyen de distribution", avait cependant noté l'Arcep.


Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com

Licence

Creative Commons License
http://ivanberaud.blogspot.com by Ivan Béraud est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France.
Basé(e) sur une oeuvre à ivanberaud.blogspot.com.
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://ivanberaud.blogspot.com.