vendredi 25 juillet 2008

Syntec méprise les salariés et les PME TPE

Alors que l’ensemble des partenaires sociaux s’apprêtait à une rénovation importante du système de formation et du suivi de l’emploi sur la Convention Collective Syntec (Informatique, Ingénierie, Conseil, Sondage, Foires et Salons) et qu’une conclusion du marathon sur les salaires était possible, la Commission Paritaire de la Convention Collective Syntec (CPCCN) a volé en éclat le 24 juillet dans l’après-midi.

Le mépris des PME-TPE
En début de CPCCN, le Syntec (affilié au Medef) refusait d’inscrire deux points à l’ordre du jour de la CPCCN signifiant à la CICF (affiliée à la CGPME et à l’Unapl) le refus de toute place pour les petites entreprises dans le dialogue social sur la branche. Logiquement la CICF a quitté la séance.
Le refus de discuter sur les salaires
Alors que l’ensemble des organisations syndicales avait lors des réunions précédentes, affirmé qu’aucune négociation ne pouvait se dérouler en deçà de l’inflation (3,6 % sur la série française en juin selon l’Insee et 4 % sur le comparatif Européen selon l’Insee), Syntec propose 2,9 % rattrapant très péniblement le Smic. La date d’application proposée est au 1er janvier…2009 !

Pour la CFDT, une telle proposition est indécente alors que l’on ne parle dans cette négociation que des salaires minimaux, c'est-à-dire les salariés les plus mal payés pour chaque niveau de classification. Il est inconcevable que l’on se situe sous l’évolution de l’inflation et que la date d’effet soit fixée en fin d’année, puisque cela se traduira mécaniquement pour ces bas salaires, par une perte de pouvoir d’achat en 2008 à la hauteur de l’inflation. Syntec prendra prétexte de l’absence de CICF (qu’il vient de faire sortir) pour refuser toute évolution de sa proposition.

Le refus de boucler la discussion sur la formation et l’emploi
Alors que deux textes étaient quasiment finalisés, Syntec s’est avéré incapable de faire des propositions sur la rémunération des jeunes en contrat de qualification rendant impossible la signature des deux accords, alors que la réforme de la gouvernance de la formation est essentielle sur le secteur en raison de l’excédent de trésorerie qui s’élève fin 2007 à 140 Millions d’Euros.
Dans ce contexte, l’ensemble des organisations syndicales de salariés a quitté la séance.

devoir de vacances

Vous pouvez profiter des vacances pour signer la pétition contre le fichage des militants syndicaux : http://www.nonaedvige.ras.eu.org/

Vous pouvez signer la pétition sur les JO de Pekin : http://www.ethique-sur-etiquette.org/
Lire la position de la CFDT sur le temps de travail : https://www.cfdt.fr/rewrite/article/14077/zoom-sur/loi-sur-le-temps-de-travail,-attention-aux-consequences-redoutables-pour-les-salaries-!.htm?idRubrique=6896
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Info rapide n°65 - Le fichier Edvige doit être abandonné !
La CFDT condamne la mise en place du fichier dénommé "Edvige", créé par le décret du 27 juin 2008

Ce nouveau fichier permet de centraliser des informations relatives aux responsables et militants politiques, syndicaux ou économiques, mais aussi de ficher tout individu dès 13 ans, tout groupe ou organisation « susceptible de porter atteinte à l’ordre public ».

Pour la CFDT, la collecte d’informations relatives aux aspects physiques, au comportement ou à l’environnement personnel des militants pour des motifs aussi flous, tout comme le fichage des mineurs dès 13 ans sur la seule base de leur dangerosité supposée, est non seulement inquiétant mais proprement inadmissible.

La prolifération de fichiers de collecte de données personnelles est préoccupante pour les libertés publiques.

La CFDT s’associe au mouvement de protestation engagé par de nombreuses associations et organisations syndicales. Elle signe la pétition pour l’abandon du fichier Edvige et forme un recours auprès du Conseil d’Etat avec le Syndicat des Avocats de France (SAF), le Syndicat de la Magistrature (SM), la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), la CGT, la FSU et Solidaires.

Vous pouvez signer la pétition sur le lien suivant : http://www.nonaedvige.ras.eu.org/


Elle appelle l’ensemble de ses structures et de ses militants à relayer ce mouvement de contestation qui doit aboutir à la suppression du fichier Edvige.
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24/07/2008
Dernière ligne droite pour "jouer le jeu des JO" et signer la pétition
La pétition de l’association Ethique sur l’étiquette, dont la CFDT est l’un des membres fondateurs, est ouverte à signature jusqu’au 31 juillet.

A l'approche de l'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, la campagne Jouez le jeu pour les JO touche elle à sa fin. Plusieurs mois durant, cette pétition lancée par Ethique sur l’étiquette a mobilisé les militants des collectifs locaux, sillonnant la France pour sensibiliser consommateurs, équipementiers et responsables olympiques. Avec pour seul mot d’ordre le respect des droits fondamentaux des travailleurs lors de la fabrication des articles à l’effigie olympique. Or les conditions de travail de ces ouvriers chinois contraints de travailler 12 heures par jour, sept jours par semaine, pour des salaires inférieurs de moitié au salaire minimum légal chinois contrastent pour le moins avec l’idéal prôné par la Charte Olympique, selon laquelle le but de l’Olympisme est de « promouvoir une société pacifique, soucieuse de promouvoir la dignité humaine ». Mais en Chine comme ailleurs1, ces belles valeurs sont allègrement bafouées au profit d’une main d’œuvre – souvent féminine ou infantile – bon marché et corvéable à merci.
Plus que jamais, l’heure est donc à la collecte des derniers paraphes avant la remise officielle des pétitions signées au Comité nationale olympique et sportif français. Parallèlement en Chine, Hong Kong devrait être le théâtre d’un événement médiatique d’ampleur le 3 août prochain pour clôturer la campagne internationale Play Fair 2008 à quelques jours du coup d’envoi des JO.

jeudi 24 juillet 2008

NewWay Day 3 - Premier bilan

Si l'électroménager est là et qu'il semble que les meubles de cuisine arrivent... le 2 août. Pas de nouvelles des lits. Ah les lits, un concept bourgeois pour dormir et plus si affinité. Enfin s'ils arrivent, ils faudra des matelas. Parce que dormir sur les lattes, bonjour ! Mais bon ce soir j'ai transféré les couettes. Comme il fait chaud, ça peux servir de matelas. Non ?

AMY MacDONALD

NewWay : nouvelle zique! Non ?

NewWay - Day 3





Les cartons sont presque arrivé au complet. Il ne me reste que deux ordinateurs à transférer.

Echec des négociations sur Syntec

Face aux propositions délirante de Syntec (+2,9 %) sur les salaires minimaux de branche, l'ensemble des Organisations Syndicales de salarié ont quitté la séance de négociation ce jour.

On notera qu'en raison d'un désaccord entre Cicf (les "petits" patrons) et Syntec (Medef) sur l'Ordre du Jour, Cicf a quitté en début de séance la négociation.

mercredi 23 juillet 2008

NewWay - Day two


Fin de soirée, saut à Ikéa. Mais terrrrible oubli. Une bibliothèque, ça va ! Mais 3 c'est 3*40 soit 120 kg, compter aussi 150 Kg pour équiper en rangement le débarras !
Argh! j'abandonne... Gnaf, Gnarf.

Non à edvige !

22/07/2008
Communiqué de presse n°43 du 22 juillet 2008
Déclaration d'Anousheh Karvar, secrétaire nationale : Le fichier Edvige doit être abandonné
La CFDT condamne la mise en place du fichier dénommé « Edvige », créé par le décret du 27 juin 2008. Ce nouveau fichier permet de centraliser des informations relatives aux responsables et militants politiques, syndicaux ou économiques, mais aussi de ficher tout individu dès 13 ans, tout groupe ou organisation « susceptible de porter atteinte à l’ordre public ».
Pour la CFDT, la collecte d’informations relatives aux aspects physiques, au comportement ou à l’environnement personnel des militants pour des motifs aussi flous, tout comme le fichage des mineurs dès 13 ans sur la seule base de leur dangerosité supposée, est non seulement inquiétant mais proprement inadmissible.
La prolifération de fichiers de collecte de données personnelles est préoccupante pour les libertés publiques.

La CFDT s’associe au mouvement de protestation engagé par de nombreuses associations et organisations syndicales. Elle signe la pétition pour l’abandon du fichier Edvige (http://www.nonaedvige.ras.eu.org/) et forme un recours auprès du Conseil d’Etat avec le Syndicat des Avocats de France (SAF), le Syndicat de la Magistrature (SM), la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), la CGT, la FSU et Solidaires.

Elle appelle l’ensemble de ses structures et de ses militants à relayer ce mouvement de contestation qui doit aboutir à la suppression du fichier Edvige.
© CFDT (mis en ligne le 22 juillet 2008)

mardi 22 juillet 2008

NewWay - Day One




Premier jour, les machines arrivent.

Première galère, si la plomberie a été refaite, elle n'a pas été testée. Argh!!! ça fuit.

NewWay certes, mais old galère aussi...

vendredi 11 juillet 2008

A que fichage !

La création du FBI à la française nécessitait un toiletage en intégrant le rôle des RG, voilà qui est chose faite depuis le 27 juin...

Décret n° 2008-632 du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « EDVIGE »

Article 1

Le ministre de l'intérieur est autorisé à mettre en œuvre un traitement automatisé et des fichiers de données à caractère personnel intitulés EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale) ayant pour finalités, en vue d'informer le Gouvernement et les représentants de l'Etat dans les départements et collectivités :

1. De centraliser et d'analyser les informations relatives aux personnes physiques ou morales ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif, sous condition que ces informations soient nécessaires au Gouvernement ou à ses représentants pour l'exercice de leurs responsabilités ; [...]

Article 2

Conformément aux dispositions de l'article 6 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée, et dans la stricte mesure où elles sont nécessaires à la poursuite des finalités mentionnées à l'article 1er du présent décret, les catégories de données à caractère personnel enregistrées dans le traitement mentionné à l'article 1er et concernant des personnes physiques âgées de treize ans et plus sont les suivantes :
― informations ayant trait à l'état civil et à la profession ;
― adresses physiques, numéros de téléphone et adresses électroniques ;
― signes physiques particuliers et objectifs, photographies et comportement ;
― titres d'identité ;
― immatriculation des véhicules ;
― informations fiscales et patrimoniales ;
― déplacements et antécédents judiciaires ;
― motif de l'enregistrement des données ;
― données relatives à l'environnement de la personne, notamment à celles entretenant ou ayant entretenu des relations directes et non fortuites avec elle.
Les données collectées au titre du 1 de l'article 1er du présent décret ne peuvent porter ni sur le comportement ni sur le déplacement des personnes.Le traitement peut enregistrer des données à caractère personnel de la nature de celles mentionnées à l'article 8 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée. Celles de ces données autres que celles relatives aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, ou à l'appartenance syndicale ne peuvent être enregistrées au titre de la finalité du 1 de l'article 1er que de manière exceptionnelle. Il est interdit de sélectionner une catégorie particulière de personnes à partir de ces seules informations.Le traitement ne comporte pas de dispositif de reconnaissance faciale à partir de la photographie.Les données concernant les mineurs de seize ans ne peuvent être enregistrées que dans la mesure où ceux-ci, en raison de leur activité individuelle ou collective, sont susceptibles de porter atteinte à l'ordre public.Les données collectées pour les seuls besoins d'une enquête administrative peuvent être conservées pour une durée maximale de cinq ans à compter de leur enregistrement ou de la cessation des fonctions ou des missions au titre desquelles l'enquête a été menée.
[...]

Article 5

Conformément aux dispositions prévues à l'article 41 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée, le droit d'accès aux données s'exerce auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés. Le droit d'information prévu au I de l'article 32 et le droit d'opposition prévu à l'article 38 de la même loi ne s'appliquent pas au présent traitement.

[...]
QUand j'aurais du temps à perdre, j'écrirai à la CNIL !!

jeudi 10 juillet 2008

Les propositions de Syntec sur les bas salaires fâchent déjà les syndicats

http://www.distributique.com/actualites/lire-les-propositions-de-syntec-sur-les-bas-salaires-fachent-deja-les-syndicats-10480.html d'aujourd'hui
La fédération Syntec Informatique et les syndicats sont actuellement en négociation pour la signature d'un nouvel accord sur les salaires minimaux, d'ici la fin du mois de juillet. Mais les nouveaux seuils proposés par la chambre professionnelle suscitent déjà la grogne des représentants syndicaux.

La fédération Syntec Informatique devrait conclure avec les syndicats (CFDT, CFTC, CGC et FO) un nouvel accord sur les salaires minimaux, d'ici quelques semaines. Mais les nouveaux seuils proposés par la chambre professionnelle sont loin de satisfaire les représentants syndicaux. « Syntec propose de relever les minima de 2,4%, avec une mise en application fixée au 1er janvier 2009 seulement, s'indigne Yvan Béraud, secrétaire national de la F3C-CFDT. Dans un contexte d'inflation en forte croissance (actuellement à 3,3% sur 12 mois glissants et à 2,27% en moyenne sur l'année), cela semble très faible. A cela s'ajoute le fait qu'il faudra attendre plus d'un an avant une mise en application, ce qui n'est pas acceptable. »

Pour une revalorisation des minima de 3% à 4%


Le syndicat demande une revalorisation annuelle des bas salaires couvrant au moins l'inflation, de 3% à 4%, et applicable à compter du 1er janvier 2008. Il prône la mise en place d'une grille de minima de branche cohérents, et le respect par les employeurs des garanties salariales apportées aux ingénieurs et cadres de mission. «Dans les SSII, les nouveaux embauchés de 2008 ont un salaire plus élevé que les expérimentés recrutés pendant les vaches maigres de 2002 à 2004, déplore Yvan Béraud. Et, pour un travail égal conduisant à un même positionnement dans le référentiel métier de l'entreprise, on voit couramment des écarts de salaire de 1 à 2, voir plus ».

Si employeurs et syndicats ne sont pas en accord sur la question des salaires, les négociations sur la formation et de la GPEC semblent, elles, sur le point d'aboutir. Pour construire une politique de formation, les organisations syndicales souhaitent notamment que Syntec Informatique mette en place des DIF prioritaires qui ne pourraient pas être refusés par les employeurs, et une meilleure lisibilité des priorités de formation de la branche. Or, à l'inverse des salaires, le nouvel accord Syntec sur la formation et les compétences devrait remporter l'adhésion massive des syndicats.
le même sur : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-propositions-de-syntec-sur-les-bas-salaires-fachent-deja-les-syndicats-26542.html

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