lundi 31 mars 2008

Imbroglio sur la défiscalisation des heures supplémentaires dans les SSII

Pris la main dans le sac par les Urssaf, les patrons de l'informatique font du lobbying auprès du ministère :
Imbroglio sur la défiscalisation des heures supplémentaires dans les SSII
Le patronat veut obtenir des exonérations fiscales pour les 40 % d'informaticiens qui travaillent 38,5 heures par semaine.
Gilbert Kallenborn, 01net., le 31/03/2008 à 16h00

Le Syntec informatique s'est engagé dans un nouveau combat : l'application de la loi sur la défiscalisation des heures supplémentaires, également appelée loi Tepa (Travail, emploi, pouvoir d'achat). En effet, la convention Syntec prévoit trois modalités au niveau de la gestion du temps de travail. Les Etam (Employés, techniciens et agents de maîtrise) sont sur une base de 35 heures, avec un décompte heure par heure. C'est la modalité 1. Les cadres supérieurs autonomes payés plus de 4 000 euros brut par mois sont au forfait jour. C'est la modalité 3.
Lobbying au niveau ministériel
Quant aux jeunes cadres, ils sont soumis à un régime hybride appelé modalité 2. Ils peuvent travailler 38,5 heures par semaine, avec une limite de 219 jours par an. « Cela correspond à 10 % d'heures supplémentaires prépayées. Or, ce cas de figure n'est pas traité par la loi Tepa. Nous voulons que cette catégorie puisse également bénéficier de la défiscalisation et avons demandé des précisions au niveau ministériel. En attendant, nous conseillons aux entreprises de payer toutes les cotisations pour cette catégorie de personne », explique Alain Donzeaud, vice-président du Syntec informatique, président du département social, emploi et formation.
L'enjeu est de taille car la modalité 2 concerne, selon le Syntec, environ 40 % des effectifs, soit 150 000 personnes. La remise fiscale pourrait donc représenter un joli pactole pour les entreprises. Mais pour le syndicat CFDT, le problème est ailleurs. « Si l'entreprise déclare clairement les 3h30 comme des heures supplémentaires dans le cadre d'un forfait de temps de travail, la loi Tepa s'applique sans problème. Mais dans la plupart des cas, cette déclaration n'existe pas pour épargner la majoration [légale, sur les heures supplémentaires, NDLR] », explique Ivan Beraud, secrétaire national F3C CFDT.
Pour la CFDT, c'est malhonnête
Le syndicat voit d'ailleurs dans les manoeuvres du Syntec une tentative d'escroquerie. « Les entreprises découvrent soudainement un moyen pour défiscaliser 10 % d'un travail où les heures supplémentaires n'ont jamais été payées. Certaines sociétés essayent même de basculer des cadres de la modalité 3 vers la modalité 2. C'est normal que l'Urssaf ne marche pas », précise le secrétaire national.
La balle est maintenant dans le camp du gouvernement qui devra trancher sur la question et préciser les détails d'application de son fameux paquet fiscal.

vendredi 28 mars 2008

Capgemini: 1ère journée de grève pour les salaires bien suivie

AFP :
Quelque 400 salariés, représentant 22% des effectifs de Capgemini sur sept sites de l'Est de la France, ont fait grève vendredi pour une augmentation des salaires, a-t-on appris de sources syndicales, soit une mobilisation rare dans le secteur du conseil et des services informatiques.
La direction a elle fait état de 226 grévistes sur le site de Grenoble qui compte un millier de salariés, et une centaine d'autres grévistes répartis entre Nancy, Strasbourg, Lyon, Sophia-Antipolis, Montpellier et Paris.
Une intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, CFTC) avait appelé à cette première grève vendredi, alors que les salariés des autres sites français sont invités à débrayer mardi. Capgemini compte au total 20.000 salariés en France.
Le niveau de vendredi est "remarquable" compte tenu "de la sous-syndicalisation chez Capgemini et de la difficulté à rassembler des salariés qui travaillent chez des clients", a souligné la CGT, notant cette année "une certaine solidarité dans les différentes sociétés".
Les syndicats sont conviés lundi à une réunion avec la direction, alors que les négociations salariales pour 2008 ont pris fin en décembre dernier sur un accord qui a été rejeté par quatre syndicats sur cinq.
Tous réclament "une augmentation générale qui rattrapera la perte du pouvoir d'achat depuis cinq ans", "un accord salarial pérenne", "une revalorisation des frais professionnels" et encore "la refonte complète du système d'évaluation" des salariés.
La direction fait valoir que les minima salariaux pratiqués chez Capgemini sont "supérieurs à ceux du Syntec", le syndicat patronal du secteur, et que les enveloppes d'augmentations individuelles, qui profitent à 80% des collaborateurs, sont au moins égales à ce qui est pratiqué par la profession.
"Les rémunérations sont individualisées depuis une vingtaine d'années dans le secteur", a ajouté une porte-parole.
La direction a proposé aussi "une augmentation forfaitaire minimale de 500 euros brut annuels" pour les salaires les moins élevés, 2% des salariés étant concernés.
Dans un courrier envoyé aux syndicats le 18 mars et transmis à l'AFP, le directeur exécutif de Capgemini Europe de l'Ouest remarquait la "belle performance du groupe", qui a réalisé une marge opérationnelle de 7,4%, mais ajoutait face aux demandes sur les salaires: "il est impossible d'ignorer les prémisses d'une récession qui semble avérée aux Etats-Unis, et qui tôt ou tard, pourrait affecter nos opérations en France".

Capgemini 24 % de grévistes

Capgemini : 24% de grévistes
A l’appel des syndicats CFDT, CGC, CGT, FO et CFTC les salariés de Capgemini étaient appelés à la grève ce Vendredi. Etaient concernés les sites de Grenoble, Lyon, Sophia Antipolis, Nancy, Strasbourg, Montpellier et le siège administratif Rue Duret à Paris.
Le mouvement se poursuivra Mardi 1er avril sur les autres sites de la Société.
Totalisation des grévistes
sites grévistes salariés taux
Grenoble 300 1000 30%
Nancy 25 60 42%
Strasbourg 20 150 13%
Lyon 40 400 10%
Sophia 5 20 25%
Rue Duret 10 150 7%

Montpellier 60 150
Totalisation 460 1930 24%

Une réussite à amplifier
Pour la CFDT, la participation est importante et confirme la mobilisation constatée dans les Assemblée Générale qui ont eu lieu tout au long du mois de mars. Au final le nombre de grévistes dépassera celui observé lors des mouvements précédents. Une première réunion de négociation a d’ailleurs été fixée lundi pour avancer sur les revendications des salariés à savoir :
· Le retour des augmentations générales
· Un accord salarial pérenne
· Une augmentation immédiate des bas salaires
· La revalorisation des frais professionnels
· La refonte du système d’évaluation des salariés.

mercredi 26 mars 2008

Des sous !

La grogne sur les salaires mobilise le secteur privéLe Figaro - Paris,FranceUne pratique qui accentue les disparités, estime le secrétaire national de la CFDT, Ivan Béraud : «À force de ne faire que des augmentations individuelles, ...

samedi 22 mars 2008

revue de presse : grève à capgemini

Le Monde.fr : Capgemini: appel à la grève les 28 mars et 1er avril ...
Actualités des sociétés cotées - Capgemini : Les syndicats ...
CAP GEMINI : les syndicats appellent à une grève en France - La ...
Actualité de la bourse sur Cap Gemini - CAP : interviews, rumeurs ...
Les syndicats de Capgemini France appellent à une grève - Les Echos
Capgemini: appel à la grève les 28 mars et 1er avril pour les ...
CAP GEMINI : News greve= superformance

Grève à CApgemini (encore)

Plusieurs syndicats du groupe de conseil et de services informatiques Capgemini appellent à la grève le 28 mars et le 1er avril pour demander une augmentation générale des salaires, a-t-on appris vendredi de sources syndicales. L'appel, à l'initiative d'une intersyndicale CFDT-CGT-FO-CFE-CGC, porte sur une demi-journée de grève effectuée selon les sites le 28 mars ou le 1er avril, a précisé à l'AFP Ivan Béraud, secrétaire national de la CFDT. Ces syndicats réclament notamment une "augmentation générale qui rattrapera la perte du pouvoir d'achat depuis cinq ans", un "minimum d'augmentation immédiate pour les salaires les plus bas" et une "revalorisation des frais professionnels (indemnités kilométriques, hébergement, restauration)". Ils ont refusé de signer l'accord salarial 2008 avancé par la direction, jugeant les propositions sur les "évolutions de salaires, très insuffisantes et partielles", selon un communiqué de la CGT. La direction, qui "invite les syndicats au dialogue", a souligné leur avoir envoyé une lettre où elle rappelle que les "minima salariaux de Capgemini sont supérieurs à ceux du Syntec", le syndicat patronal du secteur. Elle a ajouté, sans plus de précision, que pour 2008 "les enveloppes budgétaires consacrées aux augmentations individuelles sont équivalentes voire supérieures à celles pratiquées dans la profession". "A force de ne faire que des augmentations individuelles, on crée des poches de gens qui ne sont jamais augmentés", a observé M. Béraud, relevant par exemple les contrastes, selon lui, entre les salariés de la région parisienne et ceux de la province. Capgemini, qui compte 20.000 salariés en France, a enregistré en 2007 des résultats en hausse avec notamment un bénéfice net de 440 millions d'euros, en progression de 50% sur un an.

Grève à Capgemini (toujour)

Les syndicats de Capgemini France mobilisés sur les salaires
Edition du 21/03/2008 - par Véronique Arène
La question des salaires provoque actuellement une vague de colère dans la filière IT. Après l'appel à la grève lancé à l'automne dernier par IBM sur Second Life, et les deux manifestations organisées tout récemment par des syndicalistes de Business Objects, c'est au tour des syndicats de Capgemini de protester contre des hausses de salaires jugées insuffisantes. Dans l'espoir d'une réelle négociation salariale, l'ensemble des organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC) appelle à un arrêt de travail, les 28 mars et 1er avril prochains, dans la totalité des filiales françaises.Dans un courrier envoyé le 12 février à la direction, la CFDT, la CFE-CGC, la CGT et FO avaient déploré des engagements salariaux considérés comme très insuffisants par rapport aux possibilités de l'entreprise.Selon la CFE-CGC, les salariés souhaitent obtenir « une augmentation générale indexée sur le coût de la vie, pour rattraper la perte du pouvoir d'achat qu'ils subissent depuis déjà cinq ans ». Ils demandent une augmentation immédiate pour les salaires les plus bas, une revalorisation des frais professionnels (indemnités kilométriques, hébergement, restauration) et une hausse d'au moins 1 E des chèques-déjeuner. Les revendications portent aussi sur une refonte complète du système d'évaluation de carrière des salariés, pour «davantage de justice et plus de transparence ».
Dans un courrier adressé le 18 mars dernier à l'ensemble des salariés, la direction de Capgemini France a indiqué qu'elle souhaitait inciter au dialogue, tout en s'interrogeant sur le bien-fondé de cette grogne. Selon une porte-parole de Capgemini, « nos minima salariaux sont supérieurs à ceux pratiqués par l'ensemble de la profession, et les enveloppes budgétaires allouées aux augmentations de 2008 étaient équivalentes, voire plus importantes, que dans le reste de la filière IT ».Ivan Béraud, secrétaire national du syndicat F3C CFDT, dénonce un problème de répartition de cette enveloppe budgétaire : « Capgemini a accordé des hausses de salaire individuelles à 80% de ses employés depuis trois ans. Mais 20% d'entre eux n'ont rien obtenu, ce qui représente environ 4 000 salariés. »D'ailleurs, et toujours selon le représentant de la F3C CFDT, ils était nombreux (plus de 1000 à ce jour), à participer aux assemblées générales organisées depuis le 5 mars à Lyon, Caen, Grenoble, Clermont, Rennes, Brest, Saint-Denis, Vernon, Toulouse, Bordeaux, Saint-Cloud, Montpellier et Aix, Nantes, Pau, Toulouse, Marseille, et Carry-le-Rouet. La dernière assemblée générale a eu lieu aujourd'hui, 21 mars, devant l'immeuble Coeur Défense entre 13 heures et 14 heures, et a réuni plus d'une centaine de salariés.

Capgemini: appel à la grève les 28 mars et 1er avril pour les salaires

Capgemini: appel à la grève les 28 mars et 1er avril pour les salaires
le 21/03/2008 à 18:42 (AFP)

Plusieurs syndicats du groupe de conseil et de services informatiques Capgemini appellent à la grève le 28 mars et le 1er avril pour demander une augmentation générale des salaires, a-t-on appris vendredi de sources syndicales.
L'appel, à l'initiative d'une intersyndicale CFDT-CGT-FO-CFE-CGC, porte sur une demi-journée de grève effectuée selon les sites le 28 mars ou le 1er avril, a précisé à l'AFP Ivan Béraud, secrétaire national de la CFDT.
Ces syndicats réclament notamment une "augmentation générale qui rattrapera la perte du pouvoir d'achat depuis cinq ans", un "minimum d'augmentation immédiate pour les salaires les plus bas" et une "revalorisation des frais professionnels (indemnités kilométriques, hébergement, restauration)".
Ils ont refusé de signer l'accord salarial 2008 avancé par la direction, jugeant les propositions sur les "évolutions de salaires, très insuffisantes et partielles", selon un communiqué de la CGT.
La direction, qui "invite les syndicats au dialogue", a souligné leur avoir envoyé une lettre où elle rappelle que les "minima salariaux de Capgemini sont supérieurs à ceux du Syntec", le syndicat patronal du secteur.
Elle a ajouté, sans plus de précision, que pour 2008 "les enveloppes budgétaires consacrées aux augmentations individuelles sont équivalentes voire supérieures à celles pratiquées dans la profession".
"A force de ne faire que des augmentations individuelles, on crée des poches de gens qui ne sont jamais augmentés", a observé M. Béraud, relevant par exemple les contrastes selon lui entre les salariés de la région parisienne et ceux de la province.
Capgemini, qui compte 20.000 salariés en France, a enregistré en 2007 des résultats en hausse avec notamment un bénéfice net de 440 millions d'euros, en progression de 50% sur un an.

vendredi 7 mars 2008

Voilà pourquoi Sarko est devenu anti-pub



"© AFP
Cécilia Ciganer-Albéniz, l'ex-épouse de Sarkozy, va se marier avec Richard Attias
05 mars 19:30 - MILAN (AFP) - Cécilia Ciganer-Albéniz, l'ex-épouse du président de la République Nicolas Sarkozy, va se marier d'ici la fin du mois avec le publicitaire Richard Attias à New York, a annoncé mercredi le couturier italien Versace."La maison Versace est heureuse d'annoncer que Cécilia Ciganer-Albéniz et Richard Attias ont choisi d'être habillés par Versace pour l'heureuse occasion de leur mariage, qui se déroulera à New York plus tard au cours de ce mois", précise un communiqué du couturier.Cécilia et Nicolas Sarkozy ont divorcé en octobre. Elle avait déjà quitté son mari en mai 2005 pour vivre avec le publicitaire.Selon l'hebdomadaire français Point de Vue qui sort mercredi, le mariage aura lieu dans l'intimité le 22 mars. "
Voilà pourquoi Sarko est devenu anti-pub. Heureusement qu'il ne vote par à Paris, sinon il voterai pour les "verts" anti-pub !


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