mardi 30 octobre 2007

retour sur 10 mois de progressions électorales

Atos Origin : F3C CFDT = 46 % des suffrages

la CFDT sort en tête du marathon électoral de la seconde SSII française. Avec 48 % des élus CE syndiqués la CFDT distance largement la CGC (19%) et la CGT (17%). La CFDT aura 9 sièges au Comité de Groupe (+1), la CGC et la CGT 3 chacun, la CFTC 2, FO 1. Les non syndiqués, l’Unsa et Sud qui ont été laminés ne seront pas présents car non représentatifs au Comité de Groupe.

Oracle : la CFDT en tête (février puis avril)

A l’issu du 1er tour, la CFDT est tête avec 41 %

Chez cet éditeur de logiciel américain à la culture fortement anti-syndicale, avec 42 %, en légère progression (+ 1 point par rapport au premier tour), la CFDT confirme son score du premier tour.
La CGC (38 %) progresse de 3 points, la liste CGT-FO (20%) recule de 2 points. En nombre d'élus titulaires, la CFDT aura la moitié des sièges (4), la CGC (3), la liste CGT-FO (1).
Pour la première fois dans l'histoire d'Oracle, le CE sera uniquement syndical.

ITG : la CFDT majoritaire dès le premier tour (avril)
Chez ITG, le numéro 1 du portage salarial, la CFDT obtient le quorum dans le collège des salariés portés.
Seule organisation syndicale présente chez ITG, la CFDT obtenait traditionnellement le quorum dès le premier tour chez le personnel transverse. Par contre, chez les salariés portés, l'abstention nous avait toujours contraint à un second tour. Cette année, avec 837 suffrages sur 1652 inscrits, la CFDT obtient son élection dès le premier tour chez les salariés portés.

Max Havelaar France : (mai)

La montée en puissance de l'association a conduit les salariés à se regrouper dans l'action syndicale et à voter massivement pour la CFDT puisque nous obtenons la totalité des siège DP titulaires et suppléants à pourvoir.

Focal – Osiatis : la CFDT premier syndicat dans tous les établissements (mai)
Dans cette SSII, la CFDT arrive largement en tête des Organisations Syndicales avec 30 % des suffrages contre 13 % à la CGT qui arrive en seconde position. On notera que l’ensemble des listes non syndicales se maintient à un niveau élevé avec 37 % au total. Dans le collège ETAM, la CFDT est en tête devant FO et la CGT, les non-syndiqués n’obtiennent que 9 %. Dans le Collège Ingénieurs et Cadres, la CFDT est le seul syndicat à résister au vote non-syndiqué (29 % contre 48 %).

Euriware : 1er tour, la cfdt en tête (octobre)

Le quorum n’a pas été atteint au premier tour des élections, la CFDT arrive en tête dans 3 établissements sur 4.

Fiducial : victoire CFDT dès le premier tour (octobre)

Avec 54 % des voix en titulaires CE, la CFDT arrive nettement en tête devant la CFTC (22 %), la CGC (13%) et FO (11%). La participation s’établi à 80 %. Le résultat de la CFDT traduit une légère érosion en CE au profit de FO et une légère progression en DP.

Accenture : la CGC perd sa majorité absolue (octobre)

Chez Accenture, important cabinet de conseil, la CGC perd sa majorité absolue en voie qu’elle détenait depuis l’introduction du fait syndical dans cette entreprise. C’est la CFTC qui profite le plus de ce recul et qui devient la deuxième organisation. La CFDT est stable ainsi que la CGT. Ces résultats devraient permettre un changement de majorité au CE.

Kpmg : malgré la répression anti-syndicale, la F3C recueille plus de 400 suffrages (octobre)

Nous frisons le quorum dans les deux premiers collèges avec une participation de 49 % chez les employés et de 44 % chez les techniciens.

Globalement la CGC perd sa première place avec 39 %, la CFTC arrive en tête avec 40 % la CFDT ferme la marche avec 21 %. Dans le collège des employés CFDT et CFTC sont au coude à coude avec 43 et 42 %. Chez les techniciens, la CFTC obtient la majorité absolue des suffrages, Chez les cadres, la faible participation (27%) permet à la CGC de maintenir son hégémonie (62%).

La campagne électorale a eu lieu dans un climat de pression anti-syndicale avec des pressions exercées contre nos candidats, des contestations de listes et des lancements de procédure de licenciement.

dimanche 28 octobre 2007

Dictionnaire de la Zone

Prêt pour un retour en enfance !

Dictionnaire de la Zone : http://www.dictionnairedelazone.fr
Téléchargement ici : http://www.dictionnairedelazone.fr/dictionnaire/livre/dictionnaire_1_2.pdf

pétition "Charlie Hebdo" contre les tests ADN.

la pétition "Charlie Hebdo" contre les tests ADN.
Vous êtes déjà 295310 à avoir signé !

En instaurant des tests ADN pour prouver une filiation dans le cadre d'un regroupement familial, l'amendement Mariani, adopté par l'Assemblée Nationale, fait entrer la génétique dans l'ère d'une utilisation non plus simplement médicale et judiciaire mais dorénavant dévolue au contrôle étatique.Cette nouvelle donne pose trois séries de problèmes fondamentaux.Tout d'abord, des problèmes d'ordre éthique. En effet, l'utilisation de tests ADN pour savoir si un enfant peut venir ou non rejoindre un parent en France pose d'emblée cette question : depuis quand la génétique va t'elle décider de qui a le droit ou non de s'établir sur un territoire ? Au-delà, depuis quand une famille devrait-elle se définir en termes génétiques ? Sont pères ou mères les personnes qui apportent amour, soin et éducation à ceux et celles qu'ils reconnaissent comme étant leurs enfants.Ensuite, cet amendement fait voler en éclats le consensus précieux de la loi bioéthique qui éloignait les utilisations de la génétique contraires à notre idée de la civilisation et de la liberté.Enfin, cet amendement s'inscrit dans un contexte de suspicion généralisée et récurrente envers les étrangers qui en vient désormais à menacer le vivre ensemble. Car tout le monde s'accorde à dire que la fraude au regroupement familial ne peut être que marginale au regard des chiffres d'enfants annuellement concernés et au regard de l'absence de raison substantielle qu'il y aurait à frauder dans ce domaine. En effet, quelle étrange raison pousserait les immigrés à faire venir massivement dans notre pays des enfants qu'ils sauraient ne pas être les leurs ? Autrement dit, l'amendement instaurant les tests ADN n'a pas pour fonction de lutter contre une fraude hypothétique mais bien de participer à cette vision des immigrés que nous récusons avec force.Nous sommes donc face à un amendement qui, sur les plans éthique, scientifique et du vivre ensemble introduit des changements profondément négatifs. C'est pourquoi, nous, signataires de cette pétition, appelons le Président de la République et le Gouvernement à retirer cette disposition, sous peine de contribuer, en introduisant l'idée que l'on pourrait apporter une réponse biologique à une question politique, à briser durablement les conditions d'un débat démocratique, serein et constructif sur les questions liées à l'immigration.
http://www.touchepasamonadn.com/

jeudi 25 octobre 2007

Elections CAP CCP La Poste

Je vous laisse découvrir la progression de la F3C CFDT de la 4ème à la 3ème place sur le site fédéral :
http://www.f3c-cfdt.fr/

Un peu d'histoire sur le syndicalisme à La Poste ici :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndicalisme_fran%C3%A7ais_des_PTT

Série électorale depuis 1974 :


1974 - suffrages exprimés : 173 719
CGT : 40,4 % ; FO : 30 % ; CFDT : 19 % ; CFTC : 4,9 % ; CGC : 1,7 %

1977 - suffrages exprimés : 183 617
CGT : 41,29 % ; FO : 28,55 % ; CFDT : 20,40 % ; CFTC : 4,83 % ; CGC : 1,48 %

1980 - suffrages exprimés : 212 415
CGT : 38,21 % ; FO : 27,16 % ; CFDT : 22,04 % ; CFTC : 4,92 % ; CSL : 4,60 % ; FNSA : 1,59 % ; CGC : 1,15 %

1983 - suffrages exprimés : 217 537
CGT : 34,97 % ; CFDT : 25,80 % ; FO : 25,78 % ; CFTC : 5,92 % ; CSL : 4,59 % ; FNSA : 1,67 % ; CGC : 0,95 %

1986 - suffrages exprimés : 226 252
CGT : 34,32 % ; FO : 27,16 % ; CFDT : 24,76 % ; CFTC : 6,24 % ; CSL : 4,70 % ; FNSA : 2,07 % ; CGC : 0,72 %

1989 - inscrits : 267 187 ; participation : 85,03 % ; suffrages exprimés : 217 012
CGT : 35,37 % ; CFDT : 23,12 % ; FO : 22,67 % ; CFTC : 6,47 % ; CSL : 5,81 % ; SUD : 4,50 % ; FNSA : 2,19 % ; CGC : 0,66 %

1994 - inscrits : 302 345 ; participation : 83,67 % ; votants : 252 958 ; suffrages exprimés : 238 159
CGT : 37,67 % ; FO : 21,87 % ; CFDT : 17,26 % ; SUD : 12,11 % ; CFTC : 5,65 % ; CSL : 2,87 % ; FNSA : 1,28 % ; CGC : 0,75 %

1997 - inscrits : 297 472 ; participation : 84,98 % ; votants : 252 800 ; suffrages exprimés 236 954
CGT : 34,76 % ; FO : 19,63 % ; CFDT : 17,29 % ; SUD : 16,37 % ; CFTC : 5,19 % ; CSL : 3,41 % ; FNSA : 2,41 % ; CGC : 0,91 %

2000 - inscrits : 301 988 ; participation : 80,71 % ; votants : 243 730 ; suffrages exprimés : 225 205
CGT : 33,44 % ; SUD : 18,72 % ; FO : 17,53 % ; CFDT : 17,42 % ; CFTC : 4,73 % ; FNSA : 2,79 % ; CSL : 2,61 % ; CGC : 1,67 % ; UNSA : 1,09 %

2004 - inscrits : 293 934 ; participation : 84,18 % ; votants : 247 420 ; suffrages exprimés : 231 473
CGT : 34,81 % ; SUD : 21,02 % ; FO : 18,08 % ; CFDT : 16,15 % ; CFTC : 5,11 % ; UNSA : 3,0 % ; CGC : 1,84 %

2007 - CGT : 32,74 %; SUD : 22,02 %; CFDT : 17,09 %; FO : 16,70 %, CFTC : 5,11 %, UNSA : 3,68; CGC : 2,66 %
résultats hors Martinique Guadeloupe

vendredi 12 octobre 2007

Des news de la F3C au Cameroun

Convention collective des journalistes La fuite en avant de Robert Nkili
Le ministre du Travail et de la sécurité sociale demande aux patrons de presse de signer la convention. Alors que le gouvernement n’apporte aucune réponse aux doléances des patrons 1- Les syndicalistes face au ministreEn marge du séminaire national sur la Convention collective nationale des journalistes et des professionnels des médias connexes de la communication, organisé depuis lundi à Yaoundé par le point focal Cameroun de l’Organisation des médias d’Afrique centrale (Omac), le ministre du Travail et de la sécurité sociale, Robert Nkili, a reçu en audience, hier en fin d’après-midi, une délégation des responsables des syndicats de journalistes camerounais. Conduite par le doyen Jean Baptiste Sipa, porte-parole du collectif des syndicats des journalistes, cette délégation comprenait entre autres, Norbert Tchana Nganté, président du Syndicat des journalistes employés du Cameroun (Sjec), Noé Ndjebet Massousssi, représentant du président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), et Luc Marie Ngoa Bilounga, président national du Syndicat national des travailleurs des médias du Cameroun. Messieurs Emmanuel Adjovi et Hervé Morland, respectivement responsables des programmes médias à l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), et Secrétaire général de la Fédération communication-Conseil –Culture (F3C –Cfdt –France) prenaient aussi part à l’audience. Jean Baptiste Sipa a tout de suite dévoilé l’objet de cette rencontre : “ Nous sommes venus vers vous pour vous rappeler que les négociations en vue de la signature de la Convention collective des journalistes camerounais sont bloquées depuis un an. Nos patrons, chefs d’entreprise de presse, se sont retirés des négociations alors que nous leur avions fait des propositions concrètes. Ils ont estimé que le gouvernement camerounais devait d’abord apporter une aide aux entreprises de presse. Notamment en appliquant la Convention de Florence. (…) Nous souhaitons donc que vous puissiez user, monsieur le ministre de votre droit régalien pour faire bouger les choses ”.2- Diversion du ministreRépondant à son interlocuteur, le ministre Nkili commence par un rappel historique de cette situation. Il affirme avoir accueilli avec un sentiment d’enthousiasme réel le début des négociations pour la signature de la Convention collective des journalistes entre les patrons de presse et les syndicats des journalistes. Alors qu’il s’attend à l’aboutissement de ces négociations, il est surpris d’apprendre que les patrons de presse ont créé des blocages relatifs à des revendications qui ne relèvent pas de la compétence de son département ministériel. “ Il y a quelque chose de malsain dans cette attitude. Et ne dénaturons pas les faits. J’ai soutenu les négociations sur la Convention collective des journalistes. Pendant un temps, ces négociations ont eu lieu. Jamais une partie n’avait posé de conditions. C’est malsain de venir poser des conditions et des revendications au moment où les négociations étaient pratiquement en train d’aboutir. Et puis, je ne suis pas le ministre des Finances. Pourquoi poser ce problème de l’application de la Convention de Florence à mon niveau ? Cela est malsain…”Continuant son propos, celui qui se fait appeler “ Monsieur Dialogue social ” explique qu’il est conscient des difficultés des entreprises de presse : “ Le rôle de l’Etat est d’encadrer et d’encourager les entreprises. Mais l’Etat a aussi le devoir de veiller à ce que les travailleurs soient sécurisés. Aussi, l’Etat aide à créer un débat entre patronat et employés. C’est le sens des négociations collectives. Il n’est pas normal que le dialogue ait été rompu. ”3- InstrumentalisationRobert Nkili s’est alors montré menaçant : “ Si cela continue, je considérerai qu’il y a des problèmes dans les entreprises de presse. Car il m’est revenu que des chefs d’entreprises de presse ne reversent pas les cotisations de la Cnps, retenus dans les salaires de leurs employés. C’est inacceptable. Cela s’appelle abus de biens sociaux. Et je n’entends pas laisser continuer cette situation. Nous allons poursuivre les entreprises de presse qui ne reversent pas les cotisations de la Cnps. ” Concluant maintenant sur l’avenir immédiat des négociations, le ministre du Travail et de la sécurité sociale est formel : “ Je vais lancer dans les prochains jours, un ultimatum à tous les chefs d’entreprises de presse du Cameroun, pour qu’ils reviennent immédiatement à la table des négociations. J’ai un article de la loi qui milite en ma faveur. Le journaliste doit faire correctement son travail. Il ne faut pas que les chefs d’entreprise les affament ”. Au final, cette prise de position a réconforté non seulement les responsables syndicaux présents à cette audience, mais aussi les experts internationaux qui y prenaient part. Tous se sont félicités de cette “ bonne disposition du ministre du Travail et de la sécurité sociale ” en leur faveur. Reste maintenant à répondre aux doléances des chefs d’entreprise de presse. Le gouvernement reste dos au mur.
Par Jean François CHANNON Le 10-10-2007

samedi 6 octobre 2007

Le chapeau de cime est tombé dans l'abîme.

Variation Mnémotechnique

On ne prend l'air de mourir qu’une seul fois,
Pour se nourrir, il en faut deux : un méridien et l'autre vespéral.

Le Satellite comme l’hirondelle vole de ses deux ailes.
La vieille ne peut marcher qu’avec deux bâtons.
Courir manque d'air,
Mais sur deux pattes, on s'appuie mieux.

Si le balai n'a qu'un manche,
Le ballet a deux jambes.

Au tennis, toujours, toujours un ace,
Et jamais, ne jamais l'oublier.
J’aperçois sur une jambe,
Mais j’apparais sur les deux.

L'enveloppe n'a plus qu'une aile...
Evidemment, l'on aime deux fois.

mardi 2 octobre 2007

Licence

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