lundi 30 décembre 2013

La CFDT vous souhaite un bonne année 2014


La CFDT vous souhaite une excellente année 2014 par CFDT_TV


Et pour ma part je rajouterai :

  • Une année 2014 où l'antisionisme ne soit pas le paravent du pire des antisémitismes ;
  • Une année 2014 où la classe politique arrête d'agiter les problèmes pour gagner des voix, et préfère les résoudre quitte à en perdre (des voix et des problèmes) ;
  • Une année 2014 où la société recherche collectivement des solutions plutôt que de rechercher des boucs émissaires ;
  • Une année 2014 où les libertés collectives et individuelles soient en progrès ;
  • Une année 2014 où les lanceurs d'alerte soient aussi sympathiques quand ils sont ici que quand ils sont dans un pays très lointain ;
  • Une année 2014 où l'espionnage massif des citoyens qu'il soit le fait de la NSA américaine ou prévu par la Loi de Programmation Militaire soit interdit et leurs apôtres traduit en justice ;
  • Une année 2014 qui voit se développer partout la Démocratie Sociale et l'engagement citoyen plutôt que la délégation de pouvoir et la démagogie de la démocratie politique.
En 2014, je continuerai à me battre
  • Pour que les entreprises coopèrent entre elles plutôt que d'être dans une concurrence frontale destructrice de l'emploi ;
  • Pour que l'on développe un société basé sur des usages utiles pour la société plutôt que sur la possession ;
  • Pour construire une économie de la Qualité plutôt que de la futilité ;
  • Contre les fondamentalismes qui prétendent imposer à chaque citoyen la vision morale ou politique de quelques uns (l'interdiction de l'avortement par la Droite Catholique en Espagne et sa volonté de l'interdire dans l'ensemble de l'Europe étant une illustration de négation de la morale privée propre à chaque citoyen).
A tous d'ici là, bonnes fêtes, pour reprendre dès le 2 janvier 2014, les combats pour les libertés sociales, économiques, individuelles et collectives !

mardi 24 décembre 2013

L'activité du père Noël en temps réel

Mais où est le père Noël ?

jeudi 5 décembre 2013

Réforme des rythmes scolaires : arrêtons de marcher sur la tête !

Le débat sur la réorganisation de la semaine scolaire est révélateur de l'incapacité française à construire un dialogue social de qualité, ce que regrette la CFDT. Le goût pour la posture et la caricature, le soin que certains mettent à fausser les termes du débat pour le mener dans l'impasse, révèlent une haute maîtrise collective de l'art de rendre impossible les choses nécessaires.

Car la réforme des rythmes scolaires est nécessaire, elle est même inéluctable, tous les spécialistes et les acteurs de terrain le savent. Pour garantir la qualité des apprentissages, la semaine de l'écolier doit être mieux équilibrée et ses journées se raccourcir.
Par ailleurs, l'évolution des modes de vie et de travail accroît la demande d'accueil périscolaire. Le temps de la prise en charge collective des enfants s'allonge, dans la semaine comme dans la journée. Une solution a déjà été essayée : partager le temps entre l'école (lundi, mardi, jeudi, vendredi), les activités péri-scolaires (mercredi), et les parents (weekend). C'est un échec et une erreur stratégique : chaque acteur social reste séparé des autres. À l'heure où la volonté est de réconcilier la société avec son école, on voit combien il devient important de construire la cohésion sociale dès l'école primaire en montant des projets communs à l'éducation, aux collectivités et aux acteurs de la société civile. C'est le pari qui nous est proposé par la réforme des rythmes. A nous de nous en saisir, tous ensemble !

Le plus ambitieux des projets, et le plus respectueux des besoins des enfants, est de demander aux municipalités et à l'école de coopérer pour se partager la journée, et de bâtir une offre éducative cohérente et de qualité, accessible à tous. Ce choix faisait consensus dès 2011, et il a d'ailleurs été validé lors de l'élection présidentielle. Mais c'est aussi un chantier complexe aux multiples écueils, désormais bien identifiés par les premiers retours d'expérience : organisation et durée de la pause méridienne, transition entre temps scolaires et périscolaires, « saucissonnage » des activités de l'enfant, coordination et formation des personnels, etc. Ce sont ces difficultés qui suscitent aujourd'hui les protestations des personnels. Ils veulent attirer l'attention sur le poids que font souvent peser ces nouvelles contraintes sur leurs conditions de travail.

Ce qui les irrite, c'est leur incapacité à faire entendre, et prendre en compte, leurs légitimes revendications. Et c'est là que les corps intermédiaires français, syndicats et élus politiques, certains sont d'une coupable défaillance. À l'interpellation sur les modalités concrètes d'application de la réforme, ils ne savent, pour la plupart, répondre que par le report ou la réécriture du décret de janvier 2013. Or, ni l'un ni l'autre ne changeront rien au problème : un décret n'expliquera jamais comment se partager l'usage des salles de classes, comment organiser le transfert de responsabilité entre intervenants, comment faire travailler entre elles les différentes catégories de personnels sans dégrader leurs conditions de travail. Plus les difficultés concrètes apparaissent, et plus on y répond par un débat théorique sans issue autre que le passage en force ou l'abandon de la réforme.

Pour sortir de l'ornière, il faut instaurer un dialogue social de proximité, producteur de normes. C'est entre les syndicats de personnels (de tous les personnels), les associations de parents d'élèves et les maires de France que le dialogue doit se nouer dans le cadre des projets éducatifs de territoire (PEDT). C'est à eux de construire, à partir de leurs pratiques locales, une charte nationale d'organisation de l'école, qui recense les problèmes, préconise les solutions possibles et rappelle les conditions du respect de chaque catégorie d'acteurs de l'éducation. Une telle charte serait à la fois un repère pour les personnels dans leurs relations avec les municipalités, une garantie pour les usagers, mais aussi un guide pour les élus dans la construction de ce service public de l'enfance dont ils sont, plus que jamais, partie prenante. Elle constituerait le cadre et le socle d'un dialogue social local qui nous fait si cruellement défaut aujourd'hui.

Si nous n'assumons pas, maintenant, cette responsabilité, si la République renonce à son ambition éducative, alors nous aurons encore dévalorisé l'école et ceux qui s'y engagent, qu'ils soient professeurs, parents d'élèves, personnels municipaux, animateurs ou membres des associations partenaires de l'école et les premiers intéressés au service desquels nous sommes tous : les enfants.

Paris, le 29 novembre 2013

Tribune co-signée par Frédéric Sève (SG Sgen-CFDT), Ivan Béraud (SG F3C), Marie-Odile Esch (SG Interco-CFDT), Bruno Lamour (SG FEP-CFDT).
Les fédérations F3C, Interco, FEP et Sgen syndiquent respectivement les animateurs, les personnels municipaux, les enseignants du privé et ceux du public

lundi 4 novembre 2013

double assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon

C’est toute la communauté de l’information qui est frappée par le double assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, nos deux confrères de RFI. Le SNM-CFDT (Syndicat National des Médias) et Cfdt-Journalistes partagent la douleur des familles, de la rédaction de RFI.


Ghislaine et Claude ont payé de leurs vies leur volonté d'informer dans une zone à risque. Ils connaissaient très bien l’Afrique. Ils ont été enlevés, samedi après-midi, à Kidal, au Nord-Mali, après une interview d’un leader du MNLA (un des mouvements du conflit malien). Leurs corps ont été retrouvés, deux heures plus tard, près des véhicules ayant servi à leur enlèvement. Leurs assassins avaient pris la fuite.


Une enquête est ouverte par le parquet de Paris pour enlèvement suivi de meurtre en lien avec une entreprise terroriste. CFDT-Journalistes et le SNM-CFDT attendent que la justice puisse travailler sereinement pour comprendre la mort de nos deux confrères.


Cet assassinat ne fera pas taire la presse. Les journalistes doivent pouvoir continuer à couvrir les conflits. Le terrorisme ne doit pas avoir le dernier mot. Les meurtres de Ghislaine Dupont et ClaudeVerlon rappellent que d’autres journalistes de RFI sont tombés pour la liberté de l’information : Jean Hélène, assassiné, il y a 10 ans, en Côte d’Ivoire et Johanne Sutton en Afghanistan, en 2001 aux côtés de Pierre Billaud de RTL.

Les Journalistes CFDT

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Je tiens à faire part à RFI et à l'équipe d'infos sur l'AFRIQUE de toute ma tristesse à la suite de l'assassinat probable de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon. Je connaissais Ghislaine Dupont en tant que responsable de l'opposition au Gabon. Elle était une des rares journalistes à s'être intéressée au Gabon et aux acteurs politiques gabonais. Elle était une vraie professionnelle que j'ai su reconnaître, étant moi-même une ancienne journaliste d'Africa numéro 1. La liberté de la presse reste à conquérir dans cette partie du monde. Cet assassinat est d'autant plus absurde qu'elle voulait, avec son collègue, donner la parole à tous les acteurs du Mali. Je suis profondément indignée comme je l'ai été au moment de la mort de Jean Hélène. Mes sincères condoléances aux familles et à RFI. En tant qu'actrice de la vie politique gabonaise, je considère que Ghyslaine Dupont nous manquera.

Mengue M'Eyaà
Présidente du conseil exécutif
Mouvement Civique du Gabon

lu sur la page facebook de Jacques Soncin


mercredi 23 octobre 2013

Historique, la CFDT première organisation syndicale à Orange

À l’issue du 1er tour de l’élection au Conseil d’Administration, avec une progression de 4 points et près 25% des voix, la CFDT devient la 1ère organisation syndicale en suffrages exprimés des cadres et non cadres sur le groupe Orange.
Malgré une participation en baisse, pour partie due à la nouveauté du mode de scrutin électronique, intervenu en période de vacances scolaires, ce résultat est historique. Il marque l’intérêt que portent les salariés à un syndicalisme d’engagement et de responsabilité.
Pour Daniel Guillot, élu sortant et candidat à un second mandat : « Avec près de 33% des votes, les cadres expriment une nouvelle fois la confiance qu’ils nous accordent dans une période de changements forts. »
Comme prévu, un 2ème tour est organisé pour l’attribution du siège « cadres » entre les 12 et 15 novembre prochains. La CFDT remercie les 13 000 salariés qui lui ont apporté leur soutien à l’occasion de ce 1er tour. Elle appelle les cadres de l’entreprise à confirmer et amplifier ce résultat.
Pour Isabel Lejeune Tô, Secrétaire Nationale de la CFDT F3C : « Après l’attribution des deux sièges non cadres à la CGT et SUD, aujourd’hui 2ème et 3ème organisation syndicale, la présence de la CFDT, désormais 1ère organisation du groupe, au sein du Conseil d’Administration est une exigence démocratique »


De 30 mars 2013

dimanche 20 octobre 2013

Dissoudre le FN !

"On sait bien ce que pense [le Front national] : c’est les Noirs dans les branches des arbres, les Arabes à la mer, les homosexuels dans la Seine, les juifs au four et ainsi de suite" C Taubira Alors pourquoi ne pas envoyer les militants du FN en prison, comme le furent ceux de l'Aube Dorée (Grèce), du FIS (Algérie) ou les Frères Musulmans en Egypte ?

samedi 19 octobre 2013

Elections à Orange : votez CFDT !

lundi 7 octobre 2013

34 chefs de projets industriels

La Dream Team de Montebourg
Énergies renouvelables: Jean-Claude Andréini
La voiture pour tous consommant moins de 2 litres aux 100 km: Gilles Le Borgne, Jean-Michel Billig
Bornes électriques de recharge:Francis Vuibert
Autonomie et Puissance des Batteries: Florence Lambert
Véhicules à Pilotage Automatique: Carlos Ghosn
Avion électrique et nouvelle génération d’aéronefs: Jean Botti
Dirigeables - Charges lourdes:Jean-Yves Longère
Logiciels et systèmes embarqués: Éric Bantegnie
Satellites à Propulsion électrique: Jean-Yves Le Gall
TGV du futur: Jérôme Wallut
Navires écologiques: Laurent Castaing
Textiles techniques et intelligents: Yves Dubief
Industries du Bois: Franck Mathis, Dominique Weber
Recyclage et Matériaux Verts:Antoine Frérot
Rénovation Thermique des Bâtiments: Jacques Pestre, Michel Torrents
Réseaux Électriques Intelligents:Dominique Maillard
Qualité de l’eau et gestion de la rareté: Christophe Chevillion, Jean-Louis Chaussade
Chimie Verte et Biocarburants:Pascal Barthélémy
Biotechnologies médicales: André Choulika
Hôpital numérique: Christian Niebourel, Mireille Faugères
Dispositifs médicaux et nouveaux équipements de santé: Sacha Loiseau, André-Michel Ballester
Produits innovants pour une alimentation sûre, saine et durable: Jean-Philippe Girard
Big data: Paul Hermelin, François Bourdoncle
Cloud computing: Thierry Breton, Octave Klaba
e-Éducation: Déborah Elalouf, Jean-Yves Hepp
Souveraineté: Télécoms Philippe Keryer
Nanoélectronique: Laurent Malier
Objets Connectés: Éric Carreel
Réalité augmentée: Vincent Marcatté
Services sans contact: Olivier Piou
Supercalculateurs: Gérard Roucairol
Robotique: Bruno Bonnell
Cybersécurité: Patrick Pailloux
Usine du Futur: Frédéric Sanchez, Bernard Charlès

Sur le « périmètre » du CSF numérique on a plus particulièrement creusé les éléments de bio :
·         Big Data : Paul Hermelin PDG Cap Gemini
·         Super Calculateurs : Gérard Roucairol Président Académie des Technologies (ex BULL)
·         Cloud Computing : Thierry Breton PDG ATOS et Octave Klaba DG hébergeur OVH
·         Cyber Sécurité : Patrick Pailloux DG ANSSI
·         Service sans contact : Olivier Piou DG Gemalto
·         Souveraineté Télécom : Philippe Keryer Patron mondial des activités télécom d’Alcatel Lucent
·         Logiciels et systèmes embarqués : Eric Bantegnie PDG Esterel Technologie
·         Nano Electronique : laurent Malier Directeur du CEA Léti
·         Hôpital numérique : Christian Nibourel Président Accenture France, Mireille Faugère ex SNCF et DG hopitaux de Paris
·         Réalité augmentée : Vincent Marcatté Directeur partenariat et open Innovation Orange labs
·         Objets connecté : Eric Careel Président fondateur Withings, sculpteo Invoxia

·         Robotique : Bruno Bonnell ex Infogrammes PDG de sa société Robopolis, patron du fonds Robolution Capital, président du Syrobo, le syndicat de la robotique grand public

jeudi 19 septembre 2013

TUNISIE : la F3C CFDT et les journalistes CFDT soutiennent la grève des journalistes

De plus en plus de journalistes sont attaqués, incarcérés ou persécutés en Tunisie.
C’est le cas, par exemple, de Tahar Ben Hassine, journaliste et directeur de la chaîne Tunisienne « El Hiwar Ettounssi », qui a été arrêté pour répondre de l’accusation de complot contre l’État et incitation à la désobéissance civile suite à la plainte déposée par la présidence de la République.
C’est le cas de Mourad Meherzi cameraman d’Astrolabe TV arrêté en août dernier pour avoir filmé un jet d’oeuf sur le ministre de la Culture.
C’est encore très récemment le cas du journaliste et dirigeant syndical Zied El-Heni, convoqué par un juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis pour avoir déclaré l’existence d’une police parallèle…
Face à une situation où des procès, des menaces ou des limogeages se succèdent, et suite à l’incarcération récente de Zied El-Heni, une grève nationale des journalistes de Tunisie est appelée depuis le mardi 17 septembre par le SNJT, Syndicat national des journalistes tunisiens.
La fédération F3C CFDT et la CFDT-Journalistes apportent leur soutien à la grève et à l’action menée par SNJT. Elles appellent les autorités tunisiennes à respecter la liberté de la presse et à cesser la répression contraire à la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.
19 SEPTEMBRE 2013
TUNISIE :
LA FÉDÉRATION F3C CFDT ET LA CFDT-JOURNALISTES SOUTIENNENT LA GRÈVE DES JOURNALISTES
COMMUNIQUÉ DE PRESSE NO23
F3C

vendredi 13 septembre 2013

"Ne pas opposer services, production, industrie et projet de société" Patrick Pierron de @cfdt

réagit aux annonces du chef de l'Etat en matière de politique industrielle faites le 12 septembre à l'Elysée.
"Ne pas opposer services, production, industrie... par CFDT_TV

Gestion de projet : maximes, proverbes et réflexions

«Une petite impatience ruine un grand projet.» – Confucius

Échouer à planifier, c'est planifier son échec

«Une petite impatience ruine un grand projet.» – Confucius
« Un chef de projet, c’est quelqu’un qui pense que neuf femmes peuvent faire un bébé en un mois. »
Il n'y a pas de bons chefs de projets, il n'y a que des chefs de projet chanceux. Et plus vous planifiez, plus vous êtes chanceux.
"Vous pouvez obliger un imbécile à accepter un planning impossible, malheureusement vous ne pouvez pas l’obliger à le tenir…"
"La victoire sourit à ceux qui ont pris les dispositions nécessaires, on appelle cela la chance, la défaite attend ceux qui n’ont pas pris les précautions nécessaires, on nomme cela la malchance".
"La réussite est celle de l’équipe de projet, l’échec est celui du chef de projet."
"In theory, there is no difference between theory and practice. In practice, there is." (Yogi Berra)

"La différence entre possible et impossible, tient dans la détermination du porteur de projet.
(Tommy Lasorda)
"Si tu ne sais pas où tu vas, tu risques de mettre longtemps à y arriver" (proverbe Touareg)
"Si tu ne sais pas où tu vas, ton point de départ n’a pas d’importance!"
"La vie, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les atteindre sans jamais les perdre de vue" William Faulkner
"Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles."
Il n'y a pas de projet urgent, il n'y a que des projets en retard

Ça y est, c'est tombé en marche !

Nos clients sont nos meilleurs beta testeur

Un programme n'est jamais fini, on arrête juste 



samedi 31 août 2013

#opSyria ►Silence is a War Crime

Protest PRISM ►August 31 #opPRISM

Retraites : soyons clair !

dimanche 25 août 2013

Clément Méric, Rocky, Tienniot Grumbach, lanceurs d'alerte : retour sur un été désenchanté

Quoi de commun entre le militant de l'Action Antifasciste Paris Banlieue, l'ancien responsable du SO de la LCR et l'ancien dirigeant de Vive La Révolution ? Rien et tout. Leurs disparitions cet été est la marque l'impression de l'ère de notre temps. Disparition aussi de deux lanceurs d'alerte, l'un embastillé aux Etats Unis, l'autre prisonnier vivant en Russie, sans parler d'Assange reclus dans l'ambassade de l'Equateur à Londres.

Clément est mort sous les coups de militants d’extrême droite. Sa mort nous rappelle que l'on peut mourir sous les coups des militants d’extrême droite. Il y aura surement beaucoup à dire sur les antifas, mais quand la police (M. Valls ?) ne fait pas son travail, il faut bien qu'il soit fait d'une manière ou d'une autre. L'occupation du territoire que ce soit par les mafia à Marseille ou par les skins à Paris est-elle légitime ? Comment la combattre, si ce n'est en occupant soi même le territoire. C'est le travail des antifas à Paris, ce fut le travail de la mouvance autonome dans les années 70.  La lecture de ce témoignage montre d’ailleurs la filiation extraordinaire entre l’extrême droite des année 70/80 et celle d'aujourd'hui, n'en déplaise au "nouveau" FN.

Depuis les années 1980, il y a prescription (Merci Taubira et honte à Valls), mais nous savons que la réelle dissolution des FANE (lire aussi) ne vient pas de sa dissolution juridique mais de la destruction méthodique de leur local par des militants en migration vers le PS fin 1980.

Tenir la rue, alors que le monopole de la violence appartient à l'Etat pose la question de la militarisation de l'action politiquer et de son contrôle. Les camarades antifas de Clément Méric affirment que celui-ci ne sombrait pas dans le militarisme, dont acte. La ligue, elle a eu a souffrir de ce militarisme qui a conduit à sa dissolution en 1973. Le principal responsable de son service d'ordre ne s'en n'est pas remis. Elle reconstituera plus tard celui-ci et Rocky en sera un des animateurs. Paradoxalement ce fils de militaire flirtera souvent avec le militarisme. Suffisamment dissuasif, pour ne pas avoir à servir, il était redouté et efficace. Je peux en témoigner pour en avoir bénéficié face au militants de l'oeuvre française, mon organisation étant trop déliquescente pour assurer la protection de ses militants.

Fin 1980, dans la déliquescence politique de l'époque un drôle de jeu se jouait entre Autonomes, militants d’extrême gauche, trotskistes et PS. Pour le PS, il s'agissait de recruter à lui, une jeunesse politisée et formée, pour l'extrême gauche le PS était un moindre mal face au PC et à la structuration qu'il maintenait sur la classe ouvrière, enfin les Autonomes servaient à toute les provocation et chacun essayait de les manipuler à son avantage (voir la fin du texte ici sur l'utilisation des Autonomes pour casser le mouvement étudiant de 1983).

Clément Méric est le produit de cette histoire, d'une rencontre fatale avec une extrême droite que les pouvoirs politiques successifs ont laissé prospérer. Bien sûr il pouvait se taire et laisser le pavé aux adversaires de la démocratie. Mais disons le, si personne ne leur conteste que feront nous quand il l'auront définitivement pris ? Après la vague (lette) d'indignation de juin, le décret  de dissolution des JNR de cet été, que reste-t-il de cette indignation : rien ou si peu. Les politiques surfent sur l'amalgame entre les gens du voyage (français mais nomade) et les roms (sédentaire mais roumains) et attise la haine de l'autre comme pendant l'entre deux guerres. A droite c'est pour récupérer l'électorat FN, à gauche c'est pour affaiblir la droite.

Clément mort physiquement en juin et politiquement en août.

La mort politique est une mort sociale, elle est rarement lié à la mort physique, quoique celle de Pierre Overney annonça celle (politique) des mao-spontex. Celle (physique) Michel Recanati semble bien la conséquence de sa mort politique. Mais j'en ai déjà parlé plus haut. La mort politique est une mort sociale parce que vos anciens amis ne vous adresse plus la parole, vous ignore "ce Monsieur dont vous me parlez..." ou pire encore cherche à vous isoler plus encore à couper les voies et moyens que vous avez cherchez pour rebondir. Mais la mort politique ça peut se négocier, c'est ce qu'on fait les trotskistes migrants vers le PS. Il ont tiré les leçons de leur incapacité à imposer la révolution permanente en France et sont aller vers les plages dorées du parlementarisme, c'est ce que firent aussi certain membre des reliquats maoïstes allant d'abord à la ligue puis au PS. Tombé dans les poubelles de l'histoire, ils en sont ressorti 30 ans après avec maroquins et circonscriptions. Nombre de militants de VLR et de maos des années 1970, eux on abandonné la politique et se ont migré socialement. Dans leur dernière tentative de peser sur l'histoire, il sont allé "au coté du peuple" à l'image des SR russes allant trimer la terre avec les moujiks. Leur Moujik était la classe ouvrière,  leur terres, les usine Citroën de Paris. Linhart a décrit cela, Grumbach l'a vécu sans le décrire. La mort de Pierre Overney c'est le constat de l'échec, c'est le constat que la classe ouvrière ne veut de libérateur extérieur. Comme les serfs russes ne veulent pas de la liberté que leur offre Tolstoï , la classe ouvrière ne veut ni s'émanciper du PCF, ni du patronat.

Après ses aventures politique, Tienniot Grumbach avait choisi d'être l'avocat des "luttes sociales", on le retrouvera souvent aux cotés des équipes CFDT. Ce n'est pas un hasard si de cette génération est né le réseau d'avocat AVEC et le cabinet Syndex. Ce n'est pas un hasard non plus si nombre d'entre eux sont issus de l'Université Dauphine. Fondée dans la foulée de 1968, cette université a vu une alliance paradoxale entre les libéraux, des militants d'extrême gauche (mao, révolution !, spontanéistes...). Rénover l'enseignement supérieur en le rapprochant de l'entreprise, stage pour être "au coté du peuple", intervenant extérieur... Ne nous méprenons pas sur ce que j'appelle l'"alliance paradoxale". Les libéraux et l’Extrême gauche y étaient en guerre ouverte sur l'idéologie, le contenu des cours, mais en accord sur la forme (petit groupe, peu ou pas d'amphi, stage, lien avec l'entreprise).  Le paradoxe final, c'est que que cette université issu de mai 1968 est devenu un des voies royale de la formation des élite économique au coté de Science Po (d'où est issu Tienniot Grumbach et Clément Méric), d'HEC ou de l'Essec. Autre paradoxe de Tienniot Grumbach avocat c'est l'utilisation de la justice au service des luttes sociale. Jusqu'à la fin des années 1980, la justice était perçu par les militants ouvriers comme un instrument de la domination bourgeoise, par un effet de retournement, la justice fut utilisé soit comme tribune (par exemple pendant la guerre d'Algérie) avec des défenses dite de rupture (ne s'appuyant pas sur le droit, mais sur l'effet porte voix du débat juridique), soit au fond comme le firent les avocats des organisations syndicales. Il s'est agit de faire progresser pas à pas la jurisprudence dans l'idée que la justice devait protégé le faible (le travailleur) face au fort (le patron). Dans cette pratique Tienniot Grumbach a eu certe du mal à rester au service de son client et non au service d'un progrès continu de la justice, quoique l'un et l'autre peuvent parfois se rejoindre. Là aussi, il y a paradoxe, ce ne sont plus (seulement les luttes sociales ) qui font le rapport de force, mais l'arbitrage d'un pouvoir (juridique) dont les codes échappe pour l'essentiel aux dominés. C'est américanisation des rapports sociaux pour le meilleur souvent, pour le pire parfois... Il est loin le temps où les anciens militants de Révolution ! devenue OCT décidaient de ne pas aller en justice contre le PC qui leur avait volé leur titre au motif que la justice bourgeoise ne doit pas est un arbitre du débat politique !

D'autre comme Rocky (Didier François) après leur fin politique ont décidé de devenir journaliste (l'effet éducation des masse de Tolstoï ?). Ce qui me frappe depuis son enlèvement début juin, c'est le silence, l'effarant silence de ceux que j'imaginais être ses amis. Son absence de la scène publique depuis la fondation de Sos Racisme (dont nous savons depuis la publication de la "Main gauche de Dieu" d'Emmanuel Faux, un Dauphinois aussi, combien son rôle fut ambigu dans l'esprit de Mitterrand dans le combat face au FN) marque peut être un rebond plus solitaire de celui de ses anciens compagnons de route. Ce silence illustre la profondeur d'une mort politique. Est-on plus seul qu'au fond d'une geôle, otage de preneur d'otage inconnu ? Rien que la reconnaissance du ventre (combien de ses amis doivent-ils à son intelligence et son rôle de répétiteur ? voir plus me glisse l'ancien petit télégraphiste vers les sous-sols de Claude Monet) devrait les entraîner vers plus de locacité (néologisme Ségolénien). Rocky a sa façon de journaliste avait choisi aussi d'être au coté du peuple. Était-ce pour expurger son refus de la prolétarisation de la LCR qui lui a fait quitter cette organisation à ce moment ? Objectivement, nul besoin de prendre le risque insensé de la mort pour décrire la guerre en Syrie, mais le gout du risque était probablement déjà là dans son militantisme (militarisme ?) de jeunesse. Quoi qu'il en soit, là aussi, nous attendons plus d'un Etat et de ses responsables qui furent, nombreux ses amis (dont je n'étais pas). La volonté d'être au coté du peuple ne rend pas coupable, pas plus que Clément n'était coupable de s'opposer au fascisme.

Voilà donc que s'achève un été paradoxal : plein de soleil après un printemps pourri. Dans le même été, deux hommes courageux, voir téméraires ont connu l'un la mort civil (Bradley Manning passera 35 ans en prison pour nous avoir dévoilé la soupe honteuse du gouvernement américain) l'autre la prison de l'exil pour Snowden qui nous a révélé comment le gouvernement américain nous espionnait. Là aussi, il y a un paradoxe : ce sont les responsables de cette soupe et de cet espionnage qui devrait goûter les barreaux de la prison et de l'exil. Mais non ce sont deux têtes brûlés qui s'y colleront. Au passage, paradoxe suprême : deux énergumènes politique Poutine et le président de l'Equateur tentent de passer pour de doux démocrates alors que ce sont de féroces autocrates.

Mais triste paradoxe, tout ce qu'ils ont révélé, nous le savions déjà, ce que nous ne savions pas c'étaient les méthodes, l'ampleur du déni de démocratie des dirigeants américains. Et nous découvrons également que dans notre chère république, l'espionnage des citoyens est tout aussi élaboré. Là aussi pas de surprise, nos téléphones étaient sur écoute, nos mail le sont désormais tout comme nos fréquentations internetienne (re bonjour Ségolène).

D'ailleurs, puisque nous espionnons tout le monde, comment se fait-il que les preneurs d'otages ne soit pas encore localisé. Je blague, ne demandons pas à la police politique d'être intelligente : elle aurait éventé le 11 septembre, Mohamed Mehra, l'opération Barbarossa et tant d'autres choses.

Après cet été paradoxal, vient un automne qui s'annonce pluvieux (ou indien ?). Il nous faudra continuer, non pas "au coté du peuple", mais en "tant que peuple" à lutter pour la dignité sociale, pour les droits sociaux, contre la monté des populismes, pour les libertés démocratiques collectives comme individuelles. Nous poursuivrons dans ce sens le combat de Clément et de Tiennot, nous ne rendrons pas inutile le sacrifice des lanceurs d'alerte et nous reverrons vivants et libres les otages des Etats et des groupes terroristes.





 


Ah ! si le détecteur intelligent de collision avait existé !


Pub Mercedes (Collision Prevention Assist) par Spi0n

samedi 3 août 2013

Utiliser un moteur de recherche qui protège la vie privé

Google collaborant au quotidien avec Prism, et vous envoyant directement par la case perquisition si vous recherchez une cocotte minute sur Internet , il faut trouver des alternatives pour les recherches et accessoirement rabattre le caquet de Google.

Deux manière vous aimez trop Google : la recherche anonyme : https://startpage.com/do/search

Un moteur de recherche alternatif, non soumis au loi américaine : https://ixquick.com/do/search

La promesse de ixquick : https://ixquick.com/fra/prism-program-revealed.html




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