dimanche 22 mars 2009

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ça donne par exemple :


Politique et syndicalisme
Mobilisation deul' 19 mars : Europe Ecologie dans l'castonade - J'étais parmi les 350 000 manifestants qui défilaient jeudi dernier pour...
Il y a 1 jour

CFDT Amadeus
Nouvel Intranet deul' CE - Un nouvel Intranet pour l'CE Si les chalaries d'Amadeus ont toutes les raisons deul' Tchiot jaune pour che plaindre de l'targniole chalariale ed' l'entreprise et deul' be...
Il y a 2 jours

CFDT Cadres d'Oracle France
E-Permanence Syndicale - Aujourd'hui 11h30-12h30 - C'est en fin ed' matinée ed' 11h30 à 12h30 que nous cherons heureux ed' répondre à vos questions chur l'Nig'doul en Ligne Toutes vos questions cheront les bienvenue...
Il y a 3 jours

LE BLOG CFDT DE LA WASSINGUE 36 34
A RENNES LES 20, 21 et 22 MARS, 50 DEBATS EN 3 JOURS !!! - Bonjour à Toutes et à Tous, Ch'Week-End, l'Targniole Rennaise accueille 50 débats en cheuleument 3 jours... Chacun ed' ces débats mettra face à face 2 personn...
Il y a 4 jours

CFDT SF3C Postes et Télécoms
Modifications deul' tchiot biloute ed' activités deul' FRICADELLE - Mardi 10 janvier 2009, l'vaque locale conviait les organisations syndicales en plénière et leur annonçait l'évolution deul' tchiot biloute ed' activités ed' Lo...
Il y a 5 jours

Journalistes CFDT - L'actualité
AFP L'Fricadelle - Soutenir l'existence d'une agence indépendante
Il y a 1 chemaine

CFDT Dimension Data
Elections 2009 : profession ed' foi pour l'Picon bière tour - Voici l'mine ed' charbon ed' foi qui chera jointe au tchiot jaune pour l'gueulard ed' haut fourneau par correspondance. Télécharger ici l'Kose ed' foi - Elections 2009 (document au ...
Il y a 2 chemaines

cfdt-s3c-francilien
-
Il y a 4 chemaines

POLYMONT
LA DIRECTION POLYMONT INSISTE POUR BRAIRE L'ANCIEN ACCORD SUR LE CHÔMAGE PARTIEL - Sans dénonciation préalable, comme chi il n'avait jamais existé, Polymont demande aux Délégués Syndicaux ed' che réunir pour l'vaque fois dans l'coron de chi...
Il y a 5 chemaines

CFDT Atos Origin Intégration
ELECTIONS DP ET CE 2ème tour : fin deul' tchiot jaune électronique - Vote électronique deul' 09 mars 2009 à 11 h au 16 mars 2009 à 14 h - AGENDA / mini-calendrier
Il y a 1 mois

[CFDT ATOS WORLDLINE]
ELECTIONS, LE FREUMION TOUR les dates ; les candidats, l'boubourse ... - Du 20 au 27 janvier prochain, vous élirez Comité d'Entreprise et délégués deul' personnel pour quehir ceux qui ont été élus dô l'Picon bière tour - ELECTIONS DU ...
Il y a 2 mois

Alsace
Infos légales - Les informations chuivantes définissent les termes et conditions d'utilisation ed' ch'chite Internet. Veuillez les lire avec attention avant ed' parcourir l's...
Il y a 1 an

Jeux vidéo
Bonjour - Ce chite est un po d'chuc d'agrégateur d'info chur les jeux vidéo

Luttons contre la baisse du pouvoir d'achet : offrons des rats !

Pourquoi offrir des gadget sans fil couteux à vos enfants, alors qu'un simple rat suffit à les amuser (et peut ^^etre même à les nourrir !!)

Le Medef : vraiment impopulaire

Voilà ce qui nous attend :

Merci à Geoffrey pour le lien

jeudi 19 mars 2009

Dimanche dernier : Bowling !

bowling

19 Mars : Comareg Lyon 95 % de Grévistes

Mobilisation maximale pour les salariés de la Comareg à Lyon (ParuVendu le gratuit du groupe Hersant)

comareg 19 mars 2009

Cortège fédéral à Paris

Manif du 19 mars, les militants de la fédération mobilisés

19 mars 2009


19 mars 2009

La formation, valeur refuge en temps de crise

La formation, valeur refuge en temps de crise

Après quatre mois de crise et une flambée des taux d’intercontrats, les SSII n’ont pas encore pris de mesures drastiques.

Lire le dossier complet dans 01net : http://www.01informatique.fr/carriere-emploi-119/formation-valeur-refuge-crise-49136/page/

Forte Mobilisations en Région dans les SSII

ReBravo à tous :
D'après le MagIT :

Que ce soit à Rennes, à Bordeaux, Marseille, ou encore Tours, des salariés de l’informatique, des services, de l’électronique ou encore de la recherche, sont déjà descendus dans la rue, ce jeudi 19 mars au matin, avec un niveau de mobilisation annonciateur d’une forte présence dans le cortège parisien de cet après-midi.

http://www.lemagit.fr/article/ssii-stmicro-gemalto-manifestation-atos-origin-tours-blois-marseille-rennes/2797/1/les-salaries-redescendent-dans-les-rues-province/

Il est à noter que les syndicats s'attendent à une présence bien plus conséquente cet après-midi à Nice, avec notamment un fort contingent de salariés venant du site Atos de Sophia, la présence de salariés de Steria, Sopra, GFI, HP et France Telecom, sans parler des salariés de Texas Instruments, récemment frappés par un plan de licenciements sur le site de l'Américain à Villeneuve-Loubet (sur la zone de Sophia également)

A Blois, où le cortège doit s’ébranler vers 14h30, la représentante CFDT d’Atos Origin attend une dizaine de collègues. Localement, il s’agit de protéger le site mais aussi celui, plus récent, de Tours, dont l’extension à 50 personnes – contre 15 aujourd’hui – prévue il y a encore un an, semble aujourd’hui repoussée aux calendes grecques.

SSII : la lente montée de l'intercontrat
Dans les SSII et les sociétés de conseil en technologies, c'est le maintien de l'emploi qui inquiète le plus. Après les vagues d'arrêt de contrat dans l'automobile - poussant certaines sociétés de conseil en technologies à recourir au chômage partiel -, CFDT et CGT craignent une extension aux SSII. "L'intercontrat monte lentement, explique Ivan Béraud, le secrétaire national de la F3C (Fédération Communication, Conseil, Culture) CFDT, citant le cas d'Atos Intégration et de certaines agences régionales de Capgemini ou Logica. Et les directions ne voient pas où elles vont".
Contrairement à la crise précédente (les années 2002 à 2004), les SSII n'ont pas accéléré les licenciements individuels, "car les salariés ont compris que c'était une crise structurelle et s'accrochent à leur poste", explique le syndicaliste. Ivan Béraud dit redouter des faillites chez les SSII qui se sont lourdement endettées pour financer leur croissance externe.
http://www.lemagit.fr/article/salaires-emploi-hp-ibm-bull-eds-licenciements-manifestation/2803/1/manifestation-incomprehension-grandit-entre-les-cadres-les-dirigeants-it/

Une forte mobilisation !


Merci à tous pour votre forte mobilisation.

Sur Paris nous étions très nombreaux, en particulier provenant des secteur couvert par le pôle.

un extrait de l'article :
http://www.lemagit.fr/article/salaires-emploi-sun-hp-ibm-bull-eds-ilog-chomage/2801/1/la-manifestation-parisienne-images-les-informaticiens-font-banderole-commune/


Dans le cortège de la CFDT entre République et Bastille, la F3C (Fédération Communication, Conseil, Culture) réunissait ses troupes, notamment celles issues de SSII comme Capgemini ou Accenture. Principale inquiétude pour Ivan Béraud, le secrétaire national de la F3C : "la montée graduelle des niveaux d'intercontrats dans les SSII".

samedi 14 mars 2009

En finir avec la loi Tepa

Signons, la pétition initiée par AlterEco

Au moment où la crise provoque une vive remontée du chômage, en particulier chez les jeunes, il faut revenir sur les exonérations sociales et fiscales accordées aux heures supplémentaires. En effet, dans le contexte actuel, l’emploi doit être la priorité absolue de l’action des pouvoirs publics. Or, les exonérations fiscales et sociales décidées en 2007 ne visaient qu’à accroître le nombre des heures supplémentaires effectuées par les salariés déjà en activité. Et, en dépit de la récession, le nombre des heures supplémentaires déclarées a en effet progressé de près de 40 millions entre le quatrième trimestre de 2007 et la même période de 2008, soit l’équivalent de 90 000 emplois à plein temps. Ces mesures contribuent donc manifestement à dissuader les entreprises qui en auraient la possibilité d’embaucher des jeunes ou des chômeurs alors que les quelques trois à quatre milliards d’euros qui leur ont été consacrés en 2008 pourraient avantageusement être mis au service de la création d’emplois. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement et au parlement d’abroger sans délai les mesures défiscalisant les heures supplémentaires et les exonérant de cotisations sociales.

Premiers signataires :
Michel Abhervé, acteur de l’insertion par l’activité économique ; Gérard Aschieri, secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Stéphane Beaud, sociologue ; Alain Caillé, sociologue ; Gilbert Cette, professeur d’économie ; Jacques Chemarin, dirigeant mutualiste ; François Chérèque, secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) ; Denis Clerc, économiste, fondateur d’Alternatives économiques ; Dominique Crepel, président de la Chambre régionale de l’économie sociale du Nord - Pas de Calais ; Jean-Baptiste De Foucauld, président de Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) ; Jacques Dughera, acteur de l’insertion par l’activité économique ; Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques ; Pierre Ferracci, président-directeur général du groupe Alpha ; Philippe Frémeaux, président-directeur général d’Alternatives économiques ; Jacques Freyssinet, économiste ; Jean Gadrey, économiste ; Bernard Gazier, économiste ; le collectif Génération précaire ; Eric Heyer, économiste ; Florence Jany-Catrice, économiste ; Pierre Khalfa, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires ; Nicole Maestracci, présidente de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) ; Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière (FO) ; Jean-Paul Maréchal, économiste ; Joël Maurice, économiste ; Dominique Méda, sociologue ; Hervé Nathan, rédacteur en chef à Marianne ; Alain Olive, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) ; Serge Paugam, sociologue ; Thomas Piketty, économiste ; Jean-Paul Raillard, directeur du cabinet Syndex ; Maurice Szafran, directeur de Marianne ; Bernard Thibault, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) ; Carole Tuchszirer, économiste ; Bernard Van Craeynest, secrétaire général de la Confédération française de l’encadrement- Confédération générale des cadres (CFE-CGC)

http://www.alternatives-economiques.fr/petition

vendredi 13 mars 2009

face à la crise, les services rêvent de transformer l'intercontrat en chômage partiel

Déjà expérimenté par les sous-traitants de l'automobile, le recours au chômage partiel suscite l'intérêt de toute la branche Syntec, qu'il s'agisse des SSII ou des sociétés de conseil en technologies. Mais la mise en oeuvre du dispositif suscite la colère des syndicats. Un conflit sur le sujet est en germes.

A situation exceptionnelle, dispositif qui ne l'est pas moins. Afin de répondre à la montée rapide des intercontrats dans les sociétés de conseil en technologies et dans les SSII, quelques entreprises ont demandé à l'administration - en l'occurrence aux Directions départementales du travail et de l'emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP) - de placer un certain nombre de salariés en chômage partiel. Pour l'instant, ces demandes concernent des sociétés de conseil en technologies (R&D externalisée) affectées par la crise du secteur automobile.
Selon nos informations, Akka, Assystem et Segula, trois prestataires en R&D externalisée, ont déjà recours au dispositif. Contactée, la dernière a décliné notre proposition d'interview. Tandis qu'Assystem s'est dit dans l'impossibilité de répondre à nos questions dans les délais impartis. D'autres prestataires, comme Alten - qui a évoqué le sujet en marge de la présentation de ses résultats annuels - et Astek, y réfléchiraient. Il s'agit d'une première dans le secteur du conseil en technologies. Selon la CFDT, la mesure concernerait déjà 4 000 salariés. De son côté, sans fournir de chiffres précis, le Geicet (un groupement professionnel réunissant des sociétés d’ingénierie et de conseil en technologies) affirme que le dispositif ne touche qu'une fraction des 3 000 ingénieurs qui ont vu leurs prestations stoppées du fait de la crise dans l'automobile.
Eviter les licenciements, conserver les compétences
Certes, pour l'heure, il s'agit de mesures exceptionnelles liées à la récession brutale que traverse l'industrie automobile. Dans ce secteur, les sous-traitants (réalisant plus de 50 % de leur CA dans cette industrie) bénéficient d'un contingent de 1 000 heures annuelles indemnisées par l'état. Tout en restant sous contrat avec leur employeur, les salariés perçoivent une indemnité égale à 60 % de leur rémunération brute.
Mais si le dispositif concerne pour l'heure un secteur particulier, c'est bien toute la branche Syntec qui réfléchit à l'utilisation de ce dispositif. Président du Geicet, Emmanuel Arnould explique : "nous encourageons le recours à ce dispositif de chômage partiel. Il permet d'éviter les licenciements, tout en conservant, dans nos organisations, les compétences en ingénierie qui restent difficiles à trouver en France. Nous avons sensibilisé nos membres sur le recours au chômage partiel. Et nous ne pouvons que nous montrer favorable à l'extension de ce dispositif aux SSII". Côté Syntec, des contacts ont été pris au niveau politique pour réclamer un amendement assouplissant les critères permettant de bénéficier de ce régime lors de montées massives des intercontrats.
Des demandes illégales en l'état, pour les syndicats
Selon Ivan Béraud, secrétaire national de la F3C (Fédération Communication, Conseil, Culture) CFDT, l'utilisation du chômage partiel, comme amortisseur de la crise, a été proposé par son syndicat, associé sur ce dossier à la CGT, dès décembre dernier. "Nous avons fait une proposition d'accord cadre sur la branche pour articuler chômage partiel et formation". Ce qui passe notamment par des bilans individuels de compétences et des parcours de formation adaptés à chacun. Une proposition, transmise formellement au syndicat patronal mi-février, qui prévoit également une indemnisation des salariés concernés portée à 100 % de leur salaire, la différence avec le régime minimum devant être assumée par les employeurs. "Depuis silence radio de Syntec qui engrange les autorisations des DDTEFP suite aux demandes des entreprises de la branche", tonne le syndicaliste. Pour Noël Lechat, de la fédération CGT des sociétés d'études, le coût des formations proposées dans l'accord - des dispositifs assez lourds permettant par exemple un changement de filière - pourrait expliquer l'absence de réaction côté patronal. D'autres part, la proposition des syndicats se limite pour l'heure au seul secteur de l'automobile. "Mais, en cas de difficulté dans un autre pan de l'économie, par exemple dans les services financiers, nous sommes prêts à étendre rapidement l'accord", assure Noël Lechat.
Pour l'instant donc, les partenaires sociaux se regardent en chien de faïence. Et le ton monte. "En l'état de la convention collective, je suis très dubitatif sur la légalité du recours au chômage partiel par les entreprises du secteur", explique Ivan Béraud. La CFDT dit étudier la possibilité d'attaquer en justice les décisions des DDTEFP qui ont autorisé les sociétés de R&D externalisée à avoir accès au dispositif. Une menace qui fait peser un risque financier important sur ces prestataires. Même volonté chez Noël Lechat : "nous nous réunirons le 20 mars pour examiner ce dossier. Et nous attaquerons en justice les autorisations déjà obtenues partout où c'est possible".
Utilisation opportuniste ?
Selon Ivan Béraud, les entorses à la légalité sont multiples : "la plupart des salariés du secteur sont sous le régime du forfait jour : le chômage partiel ne s'applique qu'en cas de fermeture totale d'un établissement. Or, nous ne sommes pas dans ce cas. Les autres salariés sont annualisés, et, comme nous sommes en début d'année, on ne peut pas préjuger du niveau d'activité sur l'ensemble de l'exercice. Sur ces bases, on fera casser les décisions de l'inspection du travail"
CFDT et CGT redoutent également une utilisation opportuniste de la législation : "le patronat mise sur une reprise économique en septembre, explique ainsi Ivan Béraud. Ce qui me semble utopique. On va donc se retrouver fin 2009 avec des salariés qui vont sortir sans perspectives du dispositif de chômage partiel. La seule solution alors sera un licenciement." Au-delà de l'aspect conjoncturel, les syndicats craignent aussi de voir les SSII pérenniser le système et transformer le chômage partiel en mode de gestion durable de l'intercontrat.

Exclusif :
Par Reynald Fléchaux Le 13 mars 2009 (17:59)

Rubriques : SSII - Carrière - Rémunération - Formation Tags : ssii - r-d - syntec - chomage - intercontrats
http://www.lemagit.fr/article/ssii-r-d-syntec-chomage-intercontrats/2753/1/exclusif-face-crise-les-services-revent-transformer-intercontrat-chomage-partiel/

Ode à Nicolas Sarkozy

- Nicolas Sarkozy a sauvé Alstom et il a libéré Ingrid Betancourt.

- Nicolas Sarkozy peut encercler ses ennemis. Tout seul.

- Quand Nicolas Sarkozy pisse face au vent, le vent change de direction.

- Nicolas Sarkozy peut claquer une porte fermée…

- Nicolas Sarkozy a déjà compté jusqu’à l’infini. Deux fois.

- Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama Nicolas Sarkozy.

- Jésus Christ est né en 1955 avant Nicolas Sarkozy.

- Nicolas Sarkozy ne porte pas de montre. Il décide de l’heure qu’il est.

- Nicolas Sarkozy peut diviser par zéro.

- Dieu a dit: “que la lumière soit !” Et Nicolas Sarkozy répondit: “On dit s’il vous plaît”.

- La seule chose qui arrive à la cheville de Nicolas Sarkozy, c’est sa chaussette.

- Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande à Nicolas Sarkozy.

- Nicolas Sarkozy fait pleurer les oignons.

- Les Suisses ne sont pas neutres, ils attendent de savoir de quel coté Nicolas Sarkozy se situe.

jeudi 5 mars 2009

Une vidéo de la Confédération Syndicale Mondiale


Les femmes au travail from ITUC on Vimeo.

Portage Salarial : haro sur le patronat de l'Intérim (2)

Dépêche de l'AEF (aef.info)

Portage salarial: les signataires de l'accord de branche s'inquiètent de la tournure donnée par le Prisme à la négociation nationale
Dans la négociation nationale sur le portage salarial, "tout irait pour le mieux si l'intérim s'en tenait au rôle fixé par le législateur", déclare le Sneps (Syndicat national des entreprises de portage salarial), mercredi 4 mars 2009, à l'occasion d'une conférence de presse organisée avec des fédérations syndicales CFDT, CFTC et CFE-CGC. "Or, il semblerait que derrière cette mission qui lui a été confiée et en dépit d'un front commun des principaux syndicats, [le Prisme, organisation patronale en charge de la négociation] fasse cavalier seul et dissimule un tout autre projet : la création d'un nouveau statut fourre-tout allégé en protection sociale qui mènerait vers plus de précarisation."
Cette conférence de presse, réunissant les organisations signataires de l'accord du 15 novembre 2007 encadrant la pratique du portage salarial dans la branche Syntec pour les entreprises adhérentes au Sneps (L'AEF n°87178), intervient au lendemain d'une nouvelle séance de négociation menée par le Prisme. "Au cours de celle-ci, la partie patronale a de nouveau affiché sa volonté de créer un statut pour les portés les privant de l'ensemble du code du travail", indique Simon Denis, secrétaire national de l'Ugica-CFTC, qui souhaite "défendre" ainsi l'accord de novembre 2007; accord "qui n'est pas un accord de façade mais qui apporte de vrais droits aux salariés portés".
STATUT INTERMÉDIAIRE
La loi du 25 juin 2008 sur la modernisation du marché du travail confie à la branche de l'intérim le soin d'encadrer l'activité de portage salarial, en reprenant les termes de l'accord national interprofessionnel du 11 janvier 2008.Jean-Pierre Gendraux, responsable des professionnels autonomes à la F3C-CFDT, explique que, selon les propositions du Prisme, "le porté serait dans un régime salarial sans toute ses attributions, notamment sans cotisations d'assurance chômage car le portage salarial serait une situation choisie." "Pour nous, un salarié porté doit avoir un contrat de travail normal et être soumis à toutes les règles du code du travail et non pas être dans un statut intermédiaire entre salarié et travailleur indépendant", ajoute-t-il. Pour Michel de La Force, président de la Fieci-CFE-CGC, "le Prisme nous propose d'enlever des sécurité et notamment la question du lien de subordination serait balayé. On souhaite pouvoir continuer à évoluer dans un cadre conventionnel."
DES PROPOSITIONS NON DÉFINITIVES
Ces propositions n'ont pas fait l'objet d'un texte écrit de la part du Prisme. "Nos propositions ne sont pas écrites car elles ne sont pas définitives et elles méritent d'être enrichies par les organisations syndicales", indique François Roux, délégué général du Prisme, qui n'a , par conséquent, pas souhaité commenté ce que les organisations syndicales ont déclaré à l'occasion de cette conférence de presse. "C'est une négociation difficile mais nous sommes confiants", ajoute-t-il. La prochaine séance de négociations se tiendra le 28 avril prochain.Quoiqu'il en soit, les trois organisations syndicales signataires de l'accord du 15 novembre 2007 (CFE-CGC, CFDT et CFTC) réaffirme leur position dans un communiqué commun. En premier lieu, "le porté est un salarié à part entière et non un indépendant" et "il ne peut y avoir qu'un statut du salarié, celui qui existe à l'heure actuelle". De plus, "le lien de subordination est exercé entre la société de portage et le salarié porté, et ne peut être transféré à l'entreprise cliente à contrario de l'intérim" et "le type de contrat liant le salarié porté et l'entreprise de portage (...) ne peut être que le contrat de travail sous ses diverses formes existantes". Enfin, "la relation commerciale se situe entre l'entreprise de portage et l'entreprise cliente, et non entre le salarié porté et l'entreprise de portage."
DEMANDE D'ENTRETIEN AUPRÈS DE BRICE HORTEFEUX
Pour Jean-Charles Vallet, président du Sneps, s'adressant au Prisme, "ce dont vous parlez est un hors sujet complet, vous allez faire une déréglementation de l'intérim au travers de cette négociation sur le portage salarial."Par conséquent, les signataires de l'accord de branche du 15 novembre 2007 convient les syndicats non signataires, à savoir FO et la CGT, à se joindre à eux pour demander une rencontre à Brice Hortefeux, ministre du Travail, afin de lui exposer leur position.

Portage Salarial : haro sur le patronat de l'Intérim

Portage salarial : les syndicats craignent le dumping social
[ 05/03/09 ]

La sécurisation du portage salarial est négociée par la branche de l'intérim. Les propositions du patronat ont provoqué une levée de boucliers des syndicats.
L'article 19 de l'accord sur la modernisation du marché du travail transposé par la loi du 25 juin 2008 prévoit de « sécuriser le portage salarial », qui permet à une personne d'effectuer des prestations pour une entreprise cliente en conservant un statut de salarié grâce à sa prise en charge par une société servant d'intermédiaire pour la signature du contrat de prestation. Cela répondait à un souci des syndicats de salariés, qui veulent que ceux utilisant cette forme particulière d'emploi soient mieux protégés, en particulier parce que, si les salariés portés cotisent à l'assurance-chômage, leur droit à indemnisation est contesté.
Alors que le Code du travail stipule que seules les organisations représentatives sur un secteur donné peuvent y négocier des accords sociaux, c'est à la branche de l'intérim, absente du secteur du portage mais toujours en quête de diversification, qu'a été confié le soin de négocier cette sécurisation. François Roux, secrétaire général de son syndicat patronal, le Prisme, évoquait lui-même il y a un an dans « Les Echos » la « concurrence déloyale » faite par le portage salarial au travail temporaire, mais il est vrai que ce secteur est le seul à avoir l'expérience des relations tripartites salarié-intermédiaire-entreprise cliente et que le monde patronal du portage est profondément divisé.
Pour autant, les négociations, qui ont vraiment démarré mardi, sont mal engagées. Les organisations de salariés craignent que le portage salarial devienne une arme de dumping social, comme le statut d'auto-entrepreneur. Or, selon eux, le Prisme aurait proposé mardi de créer un statut hybride entre celui de salarié et d'indépendant, qui ne reposerait plus sur un contrat de travail classique mais sur des contrats commerciaux entre la personne portée, la société de portage et l'entreprise cliente.
Mobilisation syndicale
En outre, le patronat de l'intérim souhaiterait ouvrir tout le champ du salariat au portage, alors qu'il est aujourd'hui principalement utilisé par les cadres. Interrogé par « Les Echos », le secrétaire général du Prisme s'est refusé à confirmer ou infirmer ces orientations. Se déclarant « très ouvert », il a précisé qu'il transmettra entre le 10 et le 28 avril un premier projet écrit aux organisations de salariés tenant compte de « ce qu'il a entendu ».
D'ici là, les syndicats n'ont pas l'intention de rester inactifs. Trois des cinq organisations de salariés - la CFDT, la CFTC et la CGC - et le Syndicat national des entreprises de portage salarial, qui regroupe la plupart des sociétés de portage du conseil, ont tenu hier une conférence de presse pour réclamer la prise en compte du seul accord social signé à ce jour dans le portage et qui lui applique le statut salarial classique. Ils ont annoncé qu'ils allaient prendre contact avec la CGT et FO afin de demander tous ensemble à être reçus par le ministre du Travail, Brice Hortefeux. L'enjeu est éminemment politique.
LEÏLA DE COMARMOND, Les Echos
http://www.lesechos.fr/info/france/4838603-portage-salarial-les-syndicats-craignent-le-dumping-social.htm#

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