résultats des élections 28 avril 1936 (ouest éclair)
TOURS (3« circonscription)
Inscrits, 16.773; votants, 14.060; suffrages exprimés, 13.741.
Hervé, rép. de g 3.135
Meunier, SF.I.O. , 2.862
Fauré Emile, dép. sort., rép soc, 2.263
Gounin, rad. soc, 1.637
Hemon, agraire, 1.612
Sartori, rad. soc, 1.244
Courault, com., 936
Brouillard, SF.I.O. , 63
Le Matin 30/04/1936
au cours de' la réunion de la commission
exécutive (radicale socialiste d'Indre et Loire), qui s'est tenue hier soir.
Au cours de cette même réunion, m
fédération a décidé d'engager les élec-
teurs de ses deux candidats Robert
Chautemps, dans la première circons-
cription de Tours, et Gounin, dans !a
troisième circonscription, à voter pour
les candidats S. F. I. 0. Maffray et
Meunier.
Par ailleurs, la fédération socialiste
engage les électeurs a voter dans la cir-
conscription de Chinon pour M. Cour-
son, radical, arrivé en tête au premier
tour.
Résultat 2ème tour (Le MAtin - 04/05/1936)
Inscrits 16.769 Votants 14.449
Meunier, rép. de g. 6.594 ELU
Hervé, rép. de g 4.767 voix
Faure (Emile), D. S., rép.
NB : Meunier est SFIO.
9 Aout 1929
LA BRITISH LEGION
A VISITÉ AMBOISE
Lundi matin, à 9 h. 45, une foule
d'Amboisiens se pressaient aux abords
de la gare de leur ville pour accueillir
les membres de la British Légion ve:
nus terminer en cette coquette cité
leur visite d'amitié qu'ils ont entreprise en France.
En cortège, accompagnés des autorités locales, les légionnaires se rendirent à travers les rues de la ville au
Monument aux Morts où ils déposè-
rent une gerbe de fleurs, puis ils visitèrent le célèbre château.
La municipalité leur offrit ensuite
un vin d'honneur. Des allocutions furent prononcées par le colonel Crowsfield au nom des légionnaires ; par
M. Gounin, maire d'Amboise ; par M.
Anger, des A. C. de Touraine et par
M. Gonzalve, secrétaire gén
Le réseau Darius
Jack Vivier
Le réseau Darius se constitue au printemps 1944, sur l'ordre du BCRA donné à Henri Gorce, dirigeant du réseau Gallia.
Il semble toutefois que Darius ait été plus précoce et se soit manifesté en Indre-et-Loire vers la fin de 1942 comme nous l'a rapporté Charles Dehaëne, chef de bureau à la préfecture de Tours qui collecte des renseignements dans le courrier adressé au préfet.
Le chef du réseau Darius est Jean Delore. Sa compagne tient un restaurant au 141 de la rue de Tocqueville à Paris. Elle accueille sous son toit de nombreux aviateurs anglais et américains, ainsi que de nombreux résistants, notamment Marcel Mallet, Émile Bêche de Libération-Nord et Pierre Archambault et sa famille dans leurs premiers jours de clandestinité.
Les membres du réseau Darius sont pour la plupart originaires d'Amboise et de sa région, Nazelles, Chargé ; quelques éléments viennent de Tours, de Loches et de Chinon.
Tous et toutes proviennent de différents milieux : fonctionnaires, artisans, professions libérales, cultivateurs, industriels. Quelques-uns, Gounin, maire d'Amboise, Patry, conseiller général de Beaulieu-lès-Loches sont des radicaux, des modérés ; beaucoup n'ont pas de couleur politique, mais sont des patriotes sincères et ardents. Notons pour quelques-uns leur appartenance à plusieurs réseaux. Madame Rigatte, institutrice, travaille avec "Hercule" pour Buckmaster, Gabriel Feuillet est membre de la CND et est inscrit à Libération-Nord, Fernande Nivert est affiliée à la CND Castille. Il en est de même pour Boisseau, fabricant de biscottes, qui est attaché à Libération-Nord.
Leurs actions sont très diverses :
1 - Dans le domaine du renseignement : Charles Dehaëne, chef de bureau à la préfecture, est chargé de trier le courrier destiné au préfet. Il collecte des renseignements de tous ordres, fait taper par sa dactylo les rapports des commissaires de police ou des maires du département au préfet d'Indre-et-Loire. Il transmet toutes les informations à Patry, conseiller général, relié à son antenne parisienne ; ainsi les Anglais sont-ils très vite informés des résultats de leurs bombardements et de leur efficacité sur les sites industriels en Touraine.
2 - Dans la Résistance : le groupe Darius aide les parachutistes alliés abattus sur le sol de France et réfugiés dans la forêt de Fréteval (Loir-et-Cher).
Monsieur Gounin, industriel, prélève des chaussures sur fabrication allemande dans ses propres usines et les livre à la Résistance ; de même fournit-il de nombreux amis en chaussures : les familles Dehaëne, Vivier et autres.
Ayant obtenu de Dehaëne les sceaux de la préfecture, il a pourvu en cartes d'identité tous les réfractaires au STO et tous les prisonniers évadés. Il a facilité le passage de la ligne de démarcation aux juifs et aux résistants. Il est juste de le rappeler, tant est méconnue son action au sein de la Résistance.
3 - Lors des parachutages ou atterrissages, nous voyons figurer de nombreux amboisiens du réseau Darius dans les équipes de réception au sol. Montot, Duveau participent au parachutage de Pocé-sur-Cisse, pour ne citer que celui-là.
Mullo et Madame Rigatte se distinguent avec Gaston Papin pour abriter "Hercule" lors de ses émissions vers Londres.
Madame Rigatte assure les liaisons entre les différents membres. Mullo fait homologuer des terrains de parachutage, rassemble et cache des armes récupérées çà et là ainsi que les armes réceptionnées lors des parachutages. Il réussit à échapper aux sbires gestapistes et participe activement aux opérations de la Libération.
A la Libération, les membres du réseau Darius organisent des groupes armés.
Le groupe Darius se fond dans Libération-Nord. Dehaëne et Gaston Papin estiment qu'il s'agit là d'une opération électoraliste pour grossir les rangs de Libération-Nord, décimé en septembre 1943 par la grande rafle gestapiste.
Quelques résistants valeureux méritent une mention particulière :
Émile Gounin, maire d'Amboise.
Patry et Renée Lemoine.
Charles Dehaëne et son épouse, discrète mais active.
Madame Rigatte, institutrice qui abrite sous son toit "Hercule".
Gabriel Feuillet, résistant valeureux, instructeur de l'aviation populaire.
Charles et Marthe Roth, déportés.
Monsieur Helmer à Chinon, professeur d'allemand au lycée Rabelais sert d'interprète et évite bien des désagréments à nombre de ses concitoyens.
Paul Cay, sous-préfet de Chinon, est foncièrement anti-allemand. Il s'intéresse au sort des malheureux internés, leur rend visite et couvre l'action du capitaine Bouillé qui commande la gendarmerie locale. L'action modeste mais efficace de Paul Cay est à signaler. Il démissionne de ses fonctions en 1944, se réfugie chez les Gourbières à Saint-Avertin et devient secrétaire général de la préfecture de Tours à la Libération.
Elections Conseil Général Indre et Loir source Ouest Eclair 19 octobre 1937
CONSEIL GENERAL
TOURS
TOURS-CENTRE
Dubourg, S.F.I.O.. s. s 2.394 ELU
D
r
Mallet. U.R.D 1.907
CHATEA QRENAULT
Aron. S. F. I.
Belloy, nat .
O., c. s.
VOUVRAY
Pardou rad.-soc. c. s 1.464 ELU
Vavasseur, U. N 1.342
AMBOISE
Gounin. rad.-soc, e s 1.864 ELU
Play. P. S. F 1.03