vendredi 24 avril 2009

Echec des négociations entre Syntec et syndicats sur le chômage partiel


Les négociations entre le Syntec et les syndicats CFDT et CGT ont été rompues ce mercredi 22 avril au soir. Dans un communiqué commun, les deux syndicats dénoncent « l’intransigeance » d’un patronat accusé de chercher à négocier un accord global incluant les SSII, là où la CFDT et la CGT veulent aller vite en concluant un accord limité aux prestataires de l’automobile, les plus gravement touchés par la crise économique.


jeudi 23 avril 2009

SSII : pas d’accord de branche sur le chômage partiel

Les négociations entre syndicats et patronat de la branche Syntec sur le chômage partiel ont achoppé. Les syndicats prédisent de nombreux recours en contentieux à la suite de cet échec.

En négociation depuis deux mois sur un accord de branche relatif à la question du chômage partiel dans le secteur des services informatiques, syndicats (CGT et CFDT) et patronat viennent de se séparer sur un constat d'échec. Les syndicats souhaitaient mettre en place un accord articulant chômage partiel et formation qui aurait permis aux informaticiens du secteur automobile de se reconvertir dans d'autres secteurs d'activité.

Particulièrement sinistré, le secteur automobile compte en effet plus de 4.000 salariés issus de la branche Syntec au chômage partiel. Des salariés qui ont peu de chance de retrouver des missions stables à moyen terme, selon Ivan Béraud, secrétaire national du pôle conseil du syndicat F3C CFDT. « Même en cas de reprise du secteur en 2010, une bonne moitié des emplois supprimés risquent de ne pas être recréés, explique-t-il. L'idée, c'est donc de profiter de cette période de chômage partiel pour organiser la sortie de ces personnes de la filière ».

la suite de l'article sur ChannelNews : http://www.channelnews.fr/expertises/116-emploi/3093-ssii-pas-daccord-de-branche-sur-le-chomage-partiel.html

Index de l'article
SSII : pas d’accord de branche sur le chômage partiel
Des recours contentieux inévitables
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blocage de négociations sur le chômage partiel

AFP le 23/04/2009 à 19:41

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Ingénierie, informatique : blocage de négociations sur le chômage partiel

Le patronat des sociétés d'ingénierie et de services informatiques (Syntec) et les syndicats CFDT et CGT se sont renvoyé jeudi la responsabilité du blocage de négociations sur l'amélioration de l'indemnisation du chômage partiel dans la branche qui compte 700.000 emplois.
Les syndicats souhaitaient parvenir à un accord concernant dans un premier temps les salariés les plus affectés par des baisses d'activité, ceux des prestataires de services de la filière automobile (Altran, Alten, Assystem, Segula...). Quelque 4.000 de leurs salariés connaissent actuellement du chômage technique, indemnisé a minima.
Le Syntec voulait lui ouvrir le champ de l'accord à la branche entière, ce qui n'était pas nécessaire, selon la CGT et la CFDT, qui craignaient un accord "au rabais".
Dans un communiqué, le Syntec a déploré que l'ensemble des syndicats aient quitté mercredi "la négociation de cet accord qui aurait été une première dans cette branche" et visait "à maintenir l'emploi et à assurer le développement des compétences" par des formations. Il a appelé à la reprise du dialogue.
Pour leur part, CGT et CFDT ont demandé, dans un communiqué commun, que la fédération patronale revienne sur sa logique "extensive" du chômage partiel, qui s'appliquerait aux cadres au forfait heure ou jours, même hors fermeture de leur établissement, ce qui n'est pas autorisé, selon eux.
Les syndicats exigent aussi que le chômage partiel soit appliqué collectivement, et non "sur des critères individuels".
Il n'y a pas eu depuis le début de la crise de plans collectifs de suppressions d'emplois dans les sociétés prestataires d'ingéniérie, selon le Syntec. La CGT a dénoncé toutefois "des licenciements individuels, des ruptures conventionnelles" et "des pressions", notamment pour les salariés travaillant dans l'automobile.
Le syndicat entend déposer des recours en justice contre le chômage partiel "dans les entreprises où c'est possible", avait-il indiqué fin mars.
Alten s'est vu refuser récemment une autorisation de chômage partiel pour 400 collaborateurs par la direction départementale du travail, pour "absence de réels motifs" le justifiant, d'après la CGT.

Les négos sur le chômage partiel sont mortes




« Les négociations sur le chômage partiel sont mortes, sauf miracle »
Hier, la fédération Syntec et les cinq organisations syndicales de salariés ne sont pas parvenues à un accord sur le chômage partiel. Interview d'Ivan Béraud (F3C-CFDT). 23/04/2009 à 17:15


mercredi 22 avril 2009

Syntec : échec des négociation sur le chômage partiel

Contexte
Au cours de la troisième séance de négociation, la partie patronale s’est frontalement affrontée sur le périmètre avec les organisations syndicales. Après trois interruptions de séance, les Organisations Syndicales ont décidé de quitter la séance. Les négociations sont donc rompues.
L’enjeu de la négociation
Il s’agissait pour la CFDT de mettre en place une articulation Chômage Partiel – Formation avec la mise en place d’Espace Carrière Mobilité dans chaque région administrative, un droit au Bilan d’Etape Professionnel et un dispositif de formation adapté.
Un accord tripartite Syndicats de Salariés, Employeurs, Etats (et éventuellement régions) avait vocation à compléter le dispositif.
Des dispositions étaient prévues pour améliorer l’indemnisation des salariés ainsi qu’un encadrement de la mise en œuvre du Chômage Partiel pour limiter les dérives déjà constaté sur le terrain.
Enfin un volet était ouvert, hors Chômage Partiel, pour les entreprises ayant une forte demande sur la formation.
Des divisions patronales fortes
Les Organisations Syndicales demandaient pour permettre une mise en œuvre progressive du dispositif et éviter les effets d’aubaine, un périmètre d’abord limité à l’Automobile. Il était prévu des extensions possibles, par voie d’avenant, filière par filière.
Pour masquer ses divisions, le patronat a préféré demander une ouverture à tous va du dispositif sur l’ensemble de la Branche (700 000 salariés en lieu et place d’un périmètre de 30 000 ciblé par les OS).
Par ailleurs dans son texte, la partie patronale avait une logique de mise en œuvre extensive du chômage partiel (cadres au forfait heure ou jours en dehors d’une fermeture totale de l’établissement), mesure non collective. Elle revenait en arrière sur le droit des IRP et avait des propositions très insuffisantes sur l’indemnisation des salariés.
L’attitude des organisations syndicales
Le front uni CFDT-CGT a tenu bon pendant toute la négociation et nous avons été en permanence force de proposition. La CGC qui est présente dans certaines entreprises nous a suivies.

Les suites à donner
L’échec de la négociation sur la branche rend la main aux entreprises pour des négociations locales. Par ailleurs une pression continue doit s’exercer sur le patronat sur chacune des demandes de mise en place ou de prorogation du chômage partiel.
Les points de leviers sont les suivants :
• Caractère illicite de la mise en Chômage Partiel des salariés en InterContrat
• Caractère non collectif de la procédure de Chômage Partiel
• Mise en Chômage Partiel de Cadres en forfait annuel (en heure ou en jours)
• La non justification du caractère temporaire de la mesure
• La non justification des motifs justifiant le recours au chômage partiel
Deux moments sont propices. Lors de la consultation du CE, il faut alors que le CE refuse de se prononcer et que l’on engage une procédure au TGI. Lors de la décision de l’Inspection du Travail, il faut alors en gager un recours devant le Tribunal Administratif. Mais cette voie semble plus hasardeuse.

dimanche 19 avril 2009

Toi + moi


Merci à Jérome pour le lien

Gag, décompte Retraite !

Comme je profite de l'absence des enfants, je fais un peu de tri. Je tombe donc sur le décompte retraite que m'a envoyé la CNAV fin décembre 2008. Depuis que je cotise en 1981, je retrouve 11 employeurs : la ligue de l'enseignement, un office municipal, la Camif, un syndicat, l'académie de Paris, une SSSI, l'INT, un CHU, une entreprise de communication, la maison des universitaire, Hispano Suiza plus l'assurance vieillesse des parents au foyer.

Départ à la retraite à la fin du premier trimestre 2030.

C'était pas la peine de me déprimer aussi longtemps à l'avance...

Juste pour le fun, tous mes employeur ont l'air d'être là pour la retraite sécu, par contre les decomptes de retraite complémentaire sont fantaisistes. Il va falloir que je fasse quelque chose !

Tout le bonheur du monde



Certe c'est la crise, et pour longtemps, très longtemps, n'empèche qu'on vous souhaite tout le bonheur dans les luttes et l'allégresse !!

Merci à Jérome pour le lien

Les frites c'est de la dynamite !!

A écouter sur : http://www.deezer.com/track/les-frites-c-est-de-la-dynamite-T2166064

Le site : http://mange-tes-frites.skynetblogs.be/

"Salut à Toi !!"


Merci à Ana pour le lien
Et vive les camarades Béru !

samedi 18 avril 2009

Un petit oiseau

Gâteaux !!

gateaux avril 2009


Le marché publicitaire en berne

C'est vraiment la crise, si cette annonce (baisse de 6,9 %) se vérifie , alors nous sommes véritablement dans une crise longue. DSK et Trichet peuvent aller jouer aux billes...

Article du Figaro : http://www.lefigaro.fr/medias/2009/04/15/04002-20090415ARTFIG00279-zenithoptimedia-pessimiste-pour-le-marche-publicitaire-mondial-en-2009-.php
ZenithOptimedia pessimiste pour le marché publicitaire mondial en 2009
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Selon le réseau d'agences médias de Publicis, le marché devrait plonger de 6,9 % cette année.

Preuve du manque de visibilité sur le marché publicitaire, le réseau d'agences médias Zenith­Optimedia a été contraint de revoir, une nouvelle fois, ses prévisions pour l'année 2009 à la baisse. La filiale de Publicis Groupe a annoncé hier anticiper une baisse mondiale de 6,9 % des dépenses des annonceurs. En décembre, Zenith­Optimedia pariait encore sur une baisse minime de 0,2 % du marché. Trois mois plus tôt, aux débuts de la crise bancaire, l'agence avait promis 4,4 % de… croissance.
«Depuis nos dernières prévisions en décembre, le marché publicitaire mondial a pris un virage substantiel vers le pire», explique ZenithOptimedia dans un communiqué. En raison de l'aggravation de la crise économique, le ralentissement anticipé sur les marchés européen et américain sera plus violent que prévu - ils baisseront respectivement à - 8,3 % et - 8,7 %.
L'Asie préservée
L'ensemble des régions du monde entrera également en récession. Les annonceurs réduiront ainsi fortement leurs dépenses en Europe centrale (- 13,9 %) et en Afrique et Moyen-Orient (- 7,7 %). Préservée en partie grâce à l'essor des marchés chinois (+ 5,4 %) et indien (+ 6,4 %), la région Asie-Pacifique devrait essuyer une baisse de 3,4 % des investissements. Le Japon, qui représente 38 % des dépenses de la région, déclinera de 5 %.
«Les consommateurs ont commencé à dépenser moins, économiser plus et passer plus de temps à la maison», note ZenithOptimedia. Ils consacrent donc davantage de temps aux médias, notamment à la télévision et Internet. Ces deux supports seront les seuls à augmenter leur part de marché publicitaire en 2009, respectivement à 38,6 % (+ 0,5) et 12,1 % (+ 1,7). Les investissements sur le Web augmenteront de 8,6 % en 2009, contre 20,9 % de croissance en 2008. Premiers bénéficiaires de ces investissements : les liens sponsorisés sur les moteurs de recherche, plébiscités par les consommateurs à la recherche de bonnes affaires.
Le marché global, profitant d'une base de comparaison plus faible sur 2009, pourrait renouer avec la croissance 2010, indique l'agence média.

jeudi 16 avril 2009

Le pôle emploi rêve, Le pôle Emploi rève...

"L'enquête publiée en fin de semaine dernière par le Pôle Emploi se montre optimiste quant aux recrutements de cadres en informatique en 2009. Trop optimiste pour la plupart des observateurs, qui pointent notamment des SSII qui, pour la plupart, ont gelé leurs recrutements...
Pour le Pôle Emploi, les recrutements de cadres en informatique vont se poursuivre à un niveau soutenu en 2009, et la majorité de ces recrutements resteront difficiles. Cette conclusion, issue de l'enquête annuelle sur les besoins en main d'oeuvre (BMO) qu'effectue le Credoc pour le Pôle Emploi (et hier pour les Assedic), apparaît bien sûr surprenante à l'heure où la plupart des SSII - le poumon de l'emploi IT du fait de leur taux de turnover notamment - ont pris des mesures de gel des recrutements. Et que les donneurs d'ordre se sont massivement engagés dans des mesures de réduction des coûts. Des mesures qui se sont traduites dans le nombre d'annonces recensées notamment par l'Apec (Agence pour l’emploi des cadres) : en février dernier, cette dernière enregistrait ainsi une chute de 40 %.

Imperturbable, l'enquête sur les besoins de main d'oeuvre des entreprises pour 2009 prévoit 36 717 recrutements dans la catégorie "ingénieurs et cadres de l'informatique (sauf technico-commerciaux)". Soit à peine moins que les 39 390 comptabilisés l'an dernier à la même époque. Une "légère" chute de 7 %. Et ces projets de recrutement sont jugés à peine moins difficiles qu'en 2008 (54 % des cas contre 65 % un an auparavant).

L'effondrement du turnover

Des résultats qui font sourire, côté syndical. Pour Ivan Béraud, secrétaire national de la F3C (Fédération Communication, Conseil, Culture) CFDT, l'effondrement du turnover en 2009 va "mécaniquement faire chuter les recrutements même sans destruction d'emploi". De facto, les chiffres de l'étude Credoc intègrent toutes les variétés de recrutement, promotions internes y compris.

Attentisme pour l'instant, verdict après l'été

Si le doute s'installe sur les résultats communiqués par le Pôle Emploi, c'est que cette édition 2009 de l'étude du Credoc est avant tout victime du timing : effectuée en novembre et décembre 2008, elle reflète l'opinion de DRH n'ayant pas encore pleinement pris la mesure de l'ampleur de la crise. "A cette période, les plans de recrutement étaient encore assez élevés, relève Ivan Béraud. Nous avions d'ailleurs protesté à l'époque en mettant en doute la réalité de ces prévisions". Pour le syndicaliste, les directions des entreprises du secteur - SSII en tête - sont aujourd'hui dans une position d'attentisme. "Tout va se jouer autour de l'été. Fin juin, les dirigeants auront une idée réaliste de leur exercice budgétaire. Si les projets ne redémarrent pas d'ici là, on aura une année sans recrutement". Autant dire que les 36 700 recrutements du Pôle Emploi apparaîtront alors comme une douce chimère.

Interrogé sur le sujet, le Pôle Emploi ne nous a fourni aucune réponse. "
Lire l'article complet et le dossier : http://www.lemagit.fr/article/ssii-recrutement-informaticiens-turnover-crise/3027/1/36-700-recrutements-cadres-2009-que-pole-emploi-pour-croire/

la carte des manif du 1er mai


Afficher La carte des mobilisations CFDT du 1er mai 2009 sur une carte plus grande
Merci à Nicolas

jeudi 9 avril 2009

Félicie Aussi

La version de fred blondin versus l'original de Fernandel




Une version anti sarkozi


et pour finir une autre version rock :

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