mercredi 6 février 2008

Incroyable !

De deux chose l'une soit la gauche a définitevement perdu la tête, soit Hermelin et Capgemini ont été ruiné par la crise des Subprime !

Le patron de Capgemini s'engage à gauche
C. B.01/02/2008 Mise à jour : 21:40
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Paul Hermelin se définit com­me « socialiste depuis toujours ». Crédits photo : Pascal SITTLER/REA
Paul Hermelin est aux côtés de Michèle Fournier-Armand à Avignon.
IL EST devenu, sans doute à son corps défendant, une des vedettes de la campagne avignonnaise. Paul Hermelin, 54 ans, directeur général du groupe Capgemini, une entreprise de conseils en informatique cotée au CAC 40, forme « un ticket » avec la socialiste Michèle Fournier-Armand.
Polytechnicien, énarque, an­cien directeur de cabinet d'Hubert Curien, ministre de la Recherche, puis de Dominique Strauss-Kahn lorsqu'il était ministre de l'Industrie, Paul Hermelin a été élevé à Avignon. Il fut un temps conseiller municipal et rapporteur du budget dans la majorité de l'ancien maire Guy Ravier, puis conseiller municipal dans l'opposition. C'est là qu'il a connu Michèle Fournier-Armand, actuellement vice-pré­si­dente du conseil général du Vaucluse.
Ce grand patron se définit ­com­me « socialiste depuis toujours ». Dans la presse locale, il badine même avec le fait qu'il « craint de mourir comme cela ». Un de ses proches précise tout de même : « Il n'appartient à aucun courant, son engagement à gauche s'explique plus par des affinités, des amitiés et une façon de voir les choses. »
Pour ses concurrents locaux, le patron de Capgemini est un fantôme : « On ne le voit jamais tracter sur un marché », affirment-ils.
Qu'en en juge : cette semaine, Paul Hermelin était tout simplement « injoignable » , pour cause de déplacement à l'étranger.
À partir du 14 février, jusqu'après l'annonce des résultats annuels de Capgemini l'entreprise emploie 83 000 personnes dans 35 pays , il va partir pendant 15 bons jours faire « un road show » en France, à Londres, aux États-Unis ou ail­leurs. Le tout en pleine campagne électorale. « Il est à 2 000 pour cent sur Capgemini », répète le service communication de l'entreprise, qui craint visiblement les rumeurs sur un éventuel désinvestissent du directeur général.
« Il a promis d'aider »
En décembre, Hermelin avait lui-même indiqué, tant pour ses colistiers que pour les 83 000 salariés du groupe, qu'il ne pourrait pas donner beaucoup de temps à Avignon. « Je n'occuperai aucune position clé : il me serait impossible de siéger régulièrement à la mairie », avait-t-il prévenu.
Pourquoi, alors, avoir accepté ? Pourquoi lui avoir proposé de former un ticket avec la candi­date ? Il dit avoir été « toujours engagé dans ce qui se passe à ­Avignon, que cela fait partie des choses qui l'animent ». Il entend combiner sa compétence économique avec la compétence sociale de la tête de liste.
« Il a promis d'aider et d'ap­porter son expertise », indique de son côté le PS, qui marque par la présence d'Hermelin une orientation strauss-kahnienne plutôt que très ancrée à la gauche de la gauche. « La candidate socialiste manque de culture économique. Pour une ville comme Avignon, qui doit gé­rer un lourd patrimoine et un gros fes­tival, c'est gênant. Elle a donc fait appel à Paul Hermelin » , ironise-t-on à la mairie. « Dans le fond, Paul sur la liste socialiste, c'est un symbole » , conclut un de ses proches.

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