Retour du #bizutage à #Dauphine

 Dans un communiqué diffusé ce jour, le Président de l'Université Paris Dauphine annonce la fermeture de la Japad dont les locaux ont été d'après l'AFP (lire libération et le point) le siège d'atteintes à l'intégrité physique et morale d'un étudiant.


A ce vouloir parfois comme une école de commerce, Dauphine en singe parfois les rites et leurs stupidités. Ce n'est ni nouveau, ni très original. Désormais interdit, le bizutage se maquille en week end d'intégration (pour les arrivants) et de désintégration (pour les sortants).

Je pourrais ici saluer le courage du Président de Dauphine qui radie sur l'heure la Japad. Mais comme les débordement de la Japad existait déjà il y a plus de 20 ans, saluons plutôt l'autisme d'une direction universitaire. Les fournisseur des locaux des week-ends et autre ski étude de la Japad sont plus précautionneux, eux qui demande moultes cautions pour prendre en charge les dégâts (parfois important) causés à leurs installations...

Autres temps, autres meurs, ces singeries donnaient autrefois l'occasion de jouer du poing et du coup de boule contre leurs auteurs, désormais, c'est la justice et le conseil de discipline qui sont saisis. J'attends avec gourmandise leur verdict.

J'attends aussi de voir combien de temps des entreprises (Marc Dorcel, BNP Parisbas, Carrefour, Nrj, Unilever, le Futuroscope, Studyrama, Speed Rabbit pizza...) continueront à subventionner les agapes arrosées de la Japad. Il doit surement se trouver parmi leurs cadres d'ex dirigeants de la Japad. Ils ne brillaient autrefois ni par leur intelligence, ni par leur assiduité ; ils ne brillent pas aujourd'hui par leur choix de support publicitaire.