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dimanche 27 mars 2022

Histoire de l'Unef


 Le site du Collectif Pour l'histoire de l'Unef (1971-2001) qui couvre les 30 année de la vie de l'Unef Renouveau puis Solidarité Etudiante est en ligne.


Vous y trouverez les archives, une enquêtenos échanges sur Youtube, les bulletins du collectif 

Bonne lecture.

Et n'oubliez pas venez nous confier vos archives, vos témoignages pour que nous puissions écrire notre histoire !





dimanche 26 octobre 2008

La Camif en cessation de paiement

L'annonce de la probable mort d'une entreprise, surtout quand on y a travaillé, n'est jamais une nouvelle agréable.
Au delà des fautes de gestion des dirigeants de la Camif, le dépôt de bilan annoncé cette semaine n'est que le point d'orgue d'une histoire qui devrait interpeller l'ensemble de l'économie sociale.
En effet les difficulté de la Camif sont loin d'être nouvelle, son premier exercice déficitaire date de 1988. depuis les années 1980 son résultat d'exploitation est déficitaire. Elle ne vivait que sur des frais financiers positifs (l'écart entre le paiement comptant des clients et le paiement à 60 ou 90 jours des fournisseur).
Arrivé au bout du bout de son modèle à la fin des année 1970, elle a cherchée désespérément sa voie dans le monde économique moderne. En effet le rôle social de la Camif était de permettre aux instituteurs d'accéder au monde de la consommation, ce qu'elle a parfaitement réussi. Mais à la fin des années 70, son sociétariat culmine à 1 Million de sociétaires. La Camif a saturé son marché, désormais les instituteurs sont équipés, la Camif passe sur un marché de renouvellement dans un contexte de maturité du commerce "moderne" (Darty, Grand magasin, et autres Ikéa...) mais aussi de rupture social de son sociétariat qui se banalise introduisant une concurrence inconnue jusqu'alors. Le monde des instituteurs explose de fait de l'affaiblissement de l'endogamie sociale : pour faire court avant les instituteurs se mariaient entre eux, désormais les instituteurs sont des institutrice qui sont en couple avec des cadres moyens ou supérieurs. Cette période correspond également à l'éclatement de la FEN.

La première risposte de la Camif à la saturation de son marché (elle pèse 20 % du marché de son sociétariat sur l'équipement), c'est d'élargir sa gamme en devant une mini-redoute avec un fort développement du textile, mais aussi une tentative d'aller le marché de la micro informatique naissante ou des bijoux, ou encore de racheter ..

Deuxième riposte, élargir son sociétariat en suivant le modèle de la FEN maintenue qui devient l'UNSA. Il s'agit de s'étendre à l'ensemble des fonctionnaires.

Troisème risposte , adopter les méthodes commerciales des Vpcistes classiques (promotion, crédit permanent). Cette phase se fait très visiblement contre l'avis de la direction politique de la coopérative. Mais rencontre le consensus des cadres et probablement des employés.

Quatrième riposte, développer un mode distribution multicanal (cataloque, magasin, minitel, téléphone, internet)

Cinquième risposte, se développer à l'international.

Elle bouillonera de 1987 à 2007 sur l'ensemble de ces axes. Mais au-delà, le pire est à venir. Ces axes brouillent son image face à un commerce des grandes surfaces classiques hargneux sur les prix et les promotions. La Camif n'a pas su renouveller son modèle, donner une raison d'être à une coopérative (quel commerce différents), se définir un sociétariat renouvellé (du coup elle a fait le choix de l'ouverture à tous) perdant son avantage concurrentiel de réseau de distribution sélectif.

Pourquoi ses axes de riposte ont échoué ?

L'ouverture de la gamme nous rappelle que la vente est un métier. Savoir vendre de l'équipement par correspondance en est un, vendre du textile en est un autre.

L'extension du sociétariat a eu des effets négatifs en terme de prévision de vente : sur sa base historique, les prévision de vente étaient quasi parfaite. Il y avait très peu d'invendu. On ne pas en dire autant sur les nouveaux sociétaires. Elle a sappé la profitabilité. Par ailleurs les nouveaux champs n'avait pas les même habitudes de consommation, ni l'attirance vers le modèle Camif.

L'adoption du modèle classique classique de la consommation a eu un effet très déstructurant pour des consommateurs qui n'y étaient pas habitué. Soit il se sont adaptés en décallant leurs achat vers les soldes et promotions, soit ils sont passé à la concurrence. Elle a par ailleur distandu les liens entre les sociétaires et la coopérative.

Sur l'international, tous les analystes savent combien il est difficile pour une entreprise de sortir de son champ géographique. La Camif n'a pas fait exception.

Sur le multicanal, ce sont surtout les magasin qui ont été un échec. Mais il fut couteux. Autant celui de Niort marchait bien car il était une sorte de pélerinage laïque. Mais ce modèle ne pouvais exister que si le pélerinage était unique.

Enfin, Internet m'a tué. Non pas parceque la Camif n'y serait pas passé. Au contraire la transition a été aussi rapide que lors de l'apparition du minitel. Mais, face au cybermarchand, la Camif n'a pas tenu la concurrence en matière de prix sur les marchés d'équipement (informatique, mp3 et autre ipod par exemple).

Historique de la CAmif : (source IB + Wikipédia)
1947. Création de la coopérative, par Edmond Proust, fondateur de la MAIF. En cette période d'après-guerre, l'objectif est d'alimenter une Caisse de Solidarité avec les bénéfices, ceci dans le but d'aider les sociétaires qui se trouvent dans une situation difficile pour se rééquiper en raison de la perte de leurs biens pendant la guerre 1939-1945.

1949. Première installation. La CAMIF devient une société anonyme coopérative à capital et personnel variables, réservée aux membres de l'Éducation nationale, sociétaires de la Mutuelle d'Assurance des Instituteurs de France. Son entrepôt a alors une superficie de 500 m2.

1951 : LA Camif quitte les locaux de la Maif.

1963. La CAMIF emménage avenue de Paris, à Niort (ville d'origine de la MAIF), sur une superficie de 2.000 m2 environ. Elle y ouvre son premier magasin.

1967 - 1971 : mutation de la Camif grace à l'apport financier de ses sociétaires.

1971. Inauguration du premier entrepôt entièrement automatisé en Europe, à Trévins de Chauray, près de Niort, où la CAMIF implante ses bureaux et son magasin sur une surface de 13 hectares (actuellement 47 hectares). J'ai daté la prise de controle de la coopérative par le management de cette date. Le président de la MAif n'est plus président de la Camif.

1973. Ouverture du magasin de Toulouse, qui sera agrandi en 1979 pour une surface d'exposition de 5.000 m2.

1981. Lancement du serveur Minitel. La CAMIF est la première entreprise de VPC à tester avec succès ce nouvel outil de communication avec ses sociétaires.

1983. Demarrage de la politique d'ouverture du sociétariat : Ouverture aux Collectivités, avec la création du premier catalogue Collectivités.

1985. Ouverture du magasin de Lille-Ronchin.

1987. Adoption du modèle classique de Consommation : Ouverture du magasin Mobilier de Paris et naissance de C2C, filiale de crédit à la consommation.

1988. Ouverture aux partenaires et adoption du mode capitaliste de gestion des activités (holding et filiales) : la CAMIF s'ouvre à certaines mutuelles santé en créant deux Unions d'Économie Sociale (UES), MNH Catalogue (Mutuelle des hospitaliers) et MAI Catalogue (Mutuelle des agents des impôts).
Faillite de Fil (filiale informatique) et licenciement de la totalité de son personnel.
Elle lance le défi coopératif dans la distribution d'aujourd'hui, mais sa volonté hégémonique sur ses partenaire VPCiste coopératif l'oblige à puiser dans ses fond propre pour assurer le développement de ce défi.

1989. Naissance du serveur Télia. L'accord avec les mutuelles s'étend à toute la MFP (Mutualité de la Fonction Publique), regroupant toutes les mutuelles santé de la fonction publique) et une nouvelle UES est lancée : MGPCL Catalogue (collectivités locales).
L'AG annuelle de la Camif n'est plus commune avec la Maif. Le sous-titre : Coopérative d'Achat des sociétaires de la Maif disparait des publications.

1991. Lancement des catalogues COOP VPC PTT (Poste) et MDCM Catalogue (Militaires).
1992. Prise de participation majoritaire dans le capital des sociétés Léon Fargues (alimentation fine) et Delachaux & Niestlé (Éditeur franco-suisse). La CAMIF imprime son premier catalogue en tout numérique.
1993. Développement de la filiale Appartenance : la CAMIF s'ouvre aux adhérents de 41 organismes et mutuelles de secteurs différents de l'économie sociale. Création du Club CAMIF, offrant aux sociétaires de la CAMIF des avantages spécifiques.
1994. Ouverture du magasin de Lyon. Création de Magnet CAMIF, en République tchèque. Rachat de Nicole Bernard (produits du terroir).
1996. Prise de participation dans le Savour Club (vins et spiritueux).
1997. Création de CAMIF Habitat, filiale spécialisée dans les travaux d'aménagement et de rénovation. Création de CAMIF Solidarité, association à but humanitaire et social. En complément du minitel, lancement du site Internet www.camif.fr avec la mise en ligne de plus de 100.000 références produits.
1998. Ouverture du magasin de Marseille.
2000. Ouverture des magasins de Tours et Annecy.
2001. Ouverture du magasin de Rennes. Mise en œuvre de la nouvelle stratégie commerciale autour des 5 M : Multispécialiste, Multicanal, Maison/Loisirs, Moyen/Haut de gamme, Médiateur.

2002. Fin du modèle de la distribution sélective : Création du Centre de Contact Multimédia pour un traitement optimisé des relations clients. Ouverture du magasin de Niort à tout public. Ouverture du sociétariat aux adhérents CASDEN et MGEN (après 3 ans d'ancienneté). Ouverture du magasin de Plaisir (78).

2003. Des difficultés financières amènent la CAMIF à se recapitaliser, avec l'appui de la MAIF, de la MGEN et de la CASDEN BP. Un partenariat industriel avec 3 SUISSES International est noué. Les magasins de Lille et Toulouse deviennent ouverts à tous. Le Savour Club est revendu. Création de Romactis, société reprenant les activités du Club CAMIF.

2004. Début du processus de repli sur le coeur de métier : Mise en œuvre du processus juridique et financier de l'accord CAMIF/3 SUISSES International, avec le soutien de la MAIF, de la MGEN et de CASDEN BP. Vente de Magnet CAMIF. Participation de COFIDIS à hauteur de 66% au capital de C2C. Création de CAMIF Particuliers, dédiée aux personnes physiques. Fermeture du magasin de Coquelles dans le centre commercial Cité Europe près de Calais.

2005. Poursuite de la fermeture des magasins non rentables : Rouen.

5 septembre 2007 : La coopérative ne l'est plus vraiment : Le fonds Osiris Partners (fonds français alimenté par des capitaux américains) devient majoritaire de la société CAMIF Particuliers(mais sans droit de vote pour préserver le fonctionnement coopératif) après un apport de financement de 25 M€.

Mars 2008 : Poursuite du repli sur le coeur de métier : La CAMIF abandonne la certaines activités comme l'informatique, la vidéo et l'habillement, représentant le quart de son chiffre d'affaires mais la totalité de ses pertes, misant désormais sur la maison, son équipement et son aménagement intérieur et extérieur (mobilier, électroménager, textile de maison, décoration, jardin...).

23 octobre 2008 : Camif Particuliers, qui emploie 780 personnes, se place en cessation de paiement en raison de la crise économique et de problèmes de trésorerie.

En savoir plus :

http://ivanberaud.blogspot.com/2007/08/la-camif.html
http://ivan.beraud.free.fr/memoire/camif.pdf
https://www.cfdt.fr/content/medias/media12565_xaximcPICrjZXDu.pdf
http://www.causeur.fr/adieu-la-camif,1191


A suivre :
Les mutuelles et en particulier la Maif vont-elle trouver leur chemin ? (réponse dans 20 ans)
L'Unsa qui est le strict parallèle syndical de la Camif dans l'extension du champs de la FEN survivra-t-elle à son opération de banalisation ? (réponse le 3 décembre 2008)

Parole de salariés sur la Nouvelle République :


Les salariés Camif prêts “ à entrer en résistance ”Site internet de La Nouvelle République du Centre Ouest - Il y a 5 heuresNiort. 2.000 personnes ont manifesté hier. Les salariés préviennent qu'une liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce serait prise comme ...
Camif : “ Ne pas mourir sans relever la tête ”Site internet de La Nouvelle République du Centre Ouest - 24 oct 2008Même s'ils ne croient plus en la survie de la Camif, les salariés veulent, ce matin puis lundi, mobiliser pour entretenir quelque espoir. ...
Les “ Camif ” craignent une liquidation rapideSite internet de La Nouvelle République du Centre Ouest - 24 oct 2008Les personnels de la Camif SA de Niort sont tous persuadés que le tribunal de commerce ne tergiversera pas longtemps, et prononcera peut-être même dès lundi ...
Le personnel abasourdi a le sentiment d'un gâchisSite internet de La Nouvelle République du Centre Ouest - 23 oct 2008Aucun des salariés n'imaginait vivre la journée d'hier, en entrant à la Camif. L'émotion était vive, la colère aussi. Plus d'un millier d'emplois sont ...

jeudi 9 août 2007

La camif

De la caisse de solidarité au défi coopératif

http://ivan.beraud.free.fr/memoire/camif.pdf

Une entreprise peut mettre longtemps à mourir, ce mémoire est une photo qui date du début de la fin (1989) : celà montre l'écart entre la fin de la raison sociale d'une entreprise et sa fin réelle (qui n'est pas encore survenue).

http://www.ecogesam.ac-aix-marseille.fr/Telech/Sujets/BTS/muc/muu407e.pdf

http://www.rezocitoyen.org/article.php3?id_article=1852

l'huma 19 mai 2007
france
camif : les salariés victimes de l’e-commerce
social . La direction vient d’annoncer 340 suppressions d’emplois dans l’entreprise française de vente à distance. La troisième « restructuration » en huit ans.
De Niort, de Toulouse, de Lille, les bus ont roulé toute la nuit pour être à l’heure. Vendredi dernier, lors d’une assemblée générale des sociétaires de la CAMIF à Clermont-Ferrand, plus de 200 salariés sont venus demander l’annulation du plan social et ont répondu à l’appel à la grève lancé par CFDT, CFE-CGC, FO et CGT. En vain. Même leur proposition faite aux 300 sociétaires de voter une motion de défiance à l’encontre de la direction a été refusée. « Ça fait mal de réaliser que nos dirigeants sont les pires capitalistes », enrage Jean-Pierre, vingt ans d’ancienneté, en remontant dans son bus. Numéro trois français de la vente à distance, la CAMIF vient d’annoncer la suppression de 340 emplois sur l’ensemble de ses sites. En 2006, son chiffre d’affaires global a reculé de 2,5 % par rapport à 2005. La « réorganisation » de trop pour ses salariés : si elle se réalise, ce sera le troisième plan social vécu en huit ans, soit un total de 800 emplois supprimés.
Particulièrement touchée, la filiale CAMIF Particuliers, basée à Niort, devrait être fermée. À la clé, 184 suppressions d’emplois sur les 230 prévues sur le site de la ville des Deux-Sèvres. Alors, dans un communiqué, la CAMIF tente de se justifier. « Le plan de redressement de CAMIF Particuliers avait été engagé en 2005 mais s’est finalement révélé insuffisant du fait d’activités qui restent structurellement déficitaires au sein d’un groupe dépourvu de moyens. » Selon le groupe, les pertes d’exploitation de cette filiale spécialisée dans la vente à distance généraliste se sont élevées à 12,5 millions d’euros.
un statut
de coopérative
Or, pour les syndicats, il faut surtout s’interroger sur les « problèmes de fond » qui ont engendré ces difficultés : la CAMIF, entreprise de l’économie sociale au statut de coopérative, créée naguère par la mutuelle des instituteurs, la MAIF, paie le prix d’une gestion qui l’a fait peu à peu s’éloigner de ses valeurs fondatrices. Du côté du syndicat FO, on décrit un processus de « transformation de la CAMIF en société capitaliste ». Les sociétaires clients « ne contrôlent plus grand-chose ». La coopérative a été transformée en une holding et une série de filiales, sociétés par actions. Ses dirigeants, venus du secteur privé, en ont importé les recettes, en rachetant des sociétés en République tchèque et au Portugal. Aventure qui se solda par de lourdes pertes.
Aujourd’hui, la direction décide d’arrêter la vente à distance généraliste pour recentrer son activité de vente aux particuliers sur la maison, via ses catalogues mais aussi ses magasins et surtout Internet. Avec 2,6 millions de visiteurs par mois sur son site, la CAMIF lorgne sur le développement de l’e-commerce.
Christelle Chabaud

http://www.cgtcamif.fr/cgtcamif/

La voix du Nord :
Salariés de la CAMIF : « Il ne reste rien de la coopérative, sauf le nom » vendredi 15.06.2007, 08:25
PHOTO "LA VOIX "
Les 52 salariés du magasin de Ronchin, menacés de licenciement suite aux pertes financières du groupe, sont dans l'expectative. Les rayons se vident, la clientèle se raréfie et l'hypothèse d'un nouveau site métropolitain, plus petit, peine à se concrétiser. La fermeture définitive des 6 000 m² de surface commerciale devrait intervenir en décembre.
Les syndicats veulent encore y croire. L'ouverture d'un nouveau site CAMIF dans la métropole sauverait 19 emplois. À moins que le nouveau site ne soit trouvé qu'après décembre... Tout le personnel serait alors licencié et le groupe rouvrirait avec de nouveaux salariés.
En condamnant à Ronchin son plus grand magasin, le groupe niortais revoit son concept. Il vise un site compact, plus adapté au recentrage forcé de ses activités. Exit le textile et le multimédia. Il n'accueillerait que du mobilier et de la décoration chic, sous l'enseigne Imag'in.
Le groupe a prévu d'ouvrir douze magasins en France. Et notamment dans la zone de Lille, selon Philippe L'Hermitte, DG du groupe niortais, et Nordiste de coeur. Certains observateurs font même état de « négociations en cours » pour finaliser la vente d'un nouveau site.
En attendant, les syndicats préparent déjà l'après-fermeture. Objectif : zéro chômeur. Ils sont déjà appuyés par les élus qui accompagneront « toute mesure de reconversion », insiste Michel Mazzola, premier adjoint à Ronchin.
Le plan de bataille peine à rassurer les salariés qui, impuissants, voient les clients déserter le magasin. Depuis l'Ascension et l'annonce par le groupe de 340 suppressions de postes, l'immense parking de Ronchin est clairsemé. « Le rayon multi-média, qui a employé jusqu'à 8 vendeurs, est réduit à une dizaine de machines », regrette Pascal Pottié, délégué FO.
Olivier Pelé a l'impression que l'histoire bégaie. Le syndicaliste travaillait sur le site de Coquelles, « qui a vécu quatorze mois, pour fermer en 2002. On a appris en mars qu'on fermait en juin ». Depuis, le Calaisien engloutit 240 km par jour pour travailler à Ronchin, « au nom d'un certain esprit d'entreprise ».
Mais voilà, ceux qui ont été embauchés à l'âge d'or de la CAMIF ne reconnaissent plus leur groupe. Comme Claude Spriet, délégué CFDT et 22 ans de boutique. « Avant, on entrait dans une grande famille, avec une sécurité d'emploi proche de celle des fonctionnaires ». Pour eux, ils ne reste de la coopérative que son nom. « En 2004, nous avons changé de convention collective, pour rejoindre celle de la vente à distance. Les primes de licenciements sont deux fois moins élevées qu'avant », brocarde Pascal Pottié. La directrice du magasin, Joëlle Loncke, défend : « Si le groupe avait été en économie capitalistique, la décision de restructuration aurait été prise il y a des années ».
Actuellement, le groupe d'économie sociale cherche un partenaire financier pour sa recapitalisation. Mais déjà, pour les salariés, l'esprit coopérative du « magasin des profs » appartient au passé. •
MARIE VANDEKERKHOVE

La jeunesse dans les partis politiques

"Un parti sans jeunesse est un parti sans avenir" Léon Blum

http://ivan.beraud.free.fr/memoire/les%20mouvement%20politique%20de%20jeunesse%20en%201985.pdf

L'attitude face au risque temporel

Evolution historique du Concept du Temps : l'histoire revue à l'aune de la mesure du temps

Critique de l'aximatique de Von Neuman et Morgenstern :

Proposition d'un schéma d'enquête en vue d'étudier la prise en compte par les agents économiques des aléas temporels

http://ivan.beraud.free.fr/memoire/attitude%20face%20au%20risque%20temporel%20-%20partie%20une.pdf

http://ivan.beraud.free.fr/memoire/attitude%20face%20au%20risque%20temporel%20-%20partie%20deux.pdf

Rationalité : rôle et place des outils d'aide à la décision

Où vous apprendrez qu'avant de légiférer sur les prime de mariage, il faut étudier l'impact de la réduction du nombre de célibataire sur la récolte du trèfle

http://ivan.beraud.free.fr/memoire/rationalite%20-%20role%20et%20place%20outil%20aide%20a%20la%20decision.pdf

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