Evidemment en ce jour de rentrée, je peux pas vous faire le #J-18 autrement que sur l'école.
Ce qui change, c'est qu'avant (mais c'était avant), je dormais comme un loir même une veille de rentrée. Là j'ai eu du mal à trouver mon sommeil profond.
Ce qui ne change pas visiblement, pour sa rentrée ma grande n'a fait que remplir des papiers.
Qui va piano, va sano reste la devise éternelle de l'éducation nationale.
Le Monde d'hier nous dit qu'il y a peu d'échange profs élèves . Je ne suis pas certain que les profs les recherchaient les échanges et cela n'a pas du effectivement beaucoup changer. Arrivant à Paris en cours d'année, j'y ai découvert la dureté des rapports avec les enseignants et les bagarres rangées dans la cours. La seule instit' féminine de notre école faisait régner la terreur. Je ne sais combien temps elle resta, mais les autres élèves la supportaient depuis plusieurs mois quand je fit mon arrivée dans la classe.
Pour le faire court, un plus grand que les autres sonna un jour la révolte et nous n'en avons plus jamais entendu parler... (de l'instit')
Au début des années 70, la mixité se généralisait, mais à Paris la séparation faisait de la résistance avec quelques filles égrenées dans les école ex de garçons et vice versa...
Au fait inutile de me chercher sur la photos du dessus je n'y suis pas, d'école ex de garçons en écoles ex de filles, d'un groupe scolaire à un autre, j'y aboutirai un poil plus tard, c'est à dire maintenant :
La couleur et les garçon y auront fait leur apparition. Allez chose rigolote dans cette école populaire, pour être certain que l'on ne smurtzeraient pas trop, il y avait douche une fois par semaine...
Bon, je l'ai déjà dit hier, c'était le règne du conservatisme, comme aujourd'hui, rien de moderne : le stylo plume fut une conquête de haute lutte, le Bic du baron était trop moderne, à l'image de l'ordinateur et smartphone contemporain.
La mixité trop récente pour que que les aménagements soient faits. Donc on avait au choix les urinoirs dans la cour ce qui allait bien aux rares demoiselles ou pas d'urinoirs du tout. Quand aux douches, je ne me souviens plus de la manière dont la séparation s'opérait.
En tous les cas, si le ministre de l'économie est marié avec son ex prof, pareille abomination ne nous serait pas venu à l'idée. Se marier, quelle drôle d'idée. Avec un larbin de la bourgeoisie en plus...
Non, non nos découvertes étaient faite sous le manteau, Internet n'existant pas. Quand aux rencontres, à défaut de
What's ur price ? elles se faisaient dans les cafés où l'on attendaient qu'une bourgeoise paye le chocolat ou le café. Attention à ne pas être trop gourmand car faute de grives, c’était la découverte des plans baskets et non du merle...
Mais comme j'était le trésorier de la coopérative, quand il y avait excédent, c'était crêpe suzette pour tous. Enfin je dit crêpe suzette, mais sans grand marnier hein !
voir la recette. Le tout, fait directement dans la classe sur un camping gaz avec une poêle de camping. Que de rigolades...
Aujourd'hui à l'heure de publication, j'en suis à 5 (pas des grives, ni des merles). J-18, je vous dit.
A demain donc, pour parler syndicalisme, jeunesse ouvrière et jeunesse scolarisée !