Jack Lang a été nommé conseiller juridique auprès du secrétaire général de l'ONU pour apporter son expertise en matière de lutte contre la piraterie. La vraie, celle des mers de Somalie qui fait de vraies victimes.
Il ne fait de mystère pour aucun lecteur régulier de Numerama que nous ne portons pas l'ancien ministre de la Culture Jack Lang très haut dans nos coeurs et dans notre estime. C'est un euphémisme. Nous ne reprochons pas à l'ancien maire de Blois d'avoir été le seul député socialiste à voter en faveur de la loi Hadopi. Chacun est libre de ses opinions. Nous reprochons plutôt à l'ancien conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais d'avoir aveuglément défendu ses anciennes idées, sans jamais s'accorder la chance de s'en forger de nouvelles.
Docteur en droit public, expert en droit constitutionnel et en petits fours, Jack Lang n'avait pas hésité à venir expliquer quatre longues minutes au journal de 20 heures de TF1 à quel point les Socialistes ne comprenaient rien et qu'ils étaient même anti-socialistes dans leur opposition à la riposte graduée. Tout ça pour que le Conseil constitutionnel donne finalement raison à ces imbéciles de gauchistes, dans une décision que Jack Lang a tout de même trouvé "étrange". Quand on se plonge le cerveau dans le formol, il faut tenter de rester digne.
Bref, il est donc assez amusant de lire dans une dépêche AFP que l'ancien homme politique préféré des français a une nouvelle fois décidé de s'attaquer au piratage. Mais cette fois, il s'attaque aux vrais pirates. "L'ancien ministre français Jack Lang a été nommé conseiller juridique du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon pour les questions liées à la piraterie", indique ainsi l'agence de presse à partir des révélations de l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice.
En avril dernier, le Conseil de sécurité avait appelé les Etats à durcir les lois destinées à juger et emprisonner les pirates interpellés au large des côtes somaliennes, mais "les pays qui ont arrêté des pirates se sont souvent heurtés à des obstacles administratifs pour les juger".
Peut-être Jack Lang pourra-t-il proposer un système de réponse graduée, jusqu'à la suspension du permis bateau pour les pirates.
A moins qu'il ne préfère condamner les otages pour négligence caractérisée ?
Jack Lang a été nommé conseiller juridique auprès du secrétaire général de l'ONU pour apporter son expertise en matière de lutte contre la piraterie. La vraie, celle des mers de Somalie qui fait de vraies victimes.
Il ne fait de mystère pour aucun lecteur régulier de Numerama que nous ne portons pas l'ancien ministre de la Culture Jack Lang très haut dans nos coeurs et dans notre estime. C'est un euphémisme. Nous ne reprochons pas à l'ancien maire de Blois d'avoir été le seul député socialiste à voter en faveur de la loi Hadopi. Chacun est libre de ses opinions. Nous reprochons plutôt à l'ancien conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais d'avoir aveuglément défendu ses anciennes idées, sans jamais s'accorder la chance de s'en forger de nouvelles.
Docteur en droit public, expert en droit constitutionnel et en petits fours, Jack Lang n'avait pas hésité à venir expliquer quatre longues minutes au journal de 20 heures de TF1 à quel point les Socialistes ne comprenaient rien et qu'ils étaient même anti-socialistes dans leur opposition à la riposte graduée. Tout ça pour que le Conseil constitutionnel donne finalement raison à ces imbéciles de gauchistes, dans une décision que Jack Lang a tout de même trouvé "étrange". Quand on se plonge le cerveau dans le formol, il faut tenter de rester digne.
Bref, il est donc assez amusant de lire dans une dépêche AFP que l'ancien homme politique préféré des français a une nouvelle fois décidé de s'attaquer au piratage. Mais cette fois, il s'attaque aux vrais pirates. "L'ancien ministre français Jack Lang a été nommé conseiller juridique du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon pour les questions liées à la piraterie", indique ainsi l'agence de presse à partir des révélations de l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice.
En avril dernier, le Conseil de sécurité avait appelé les Etats à durcir les lois destinées à juger et emprisonner les pirates interpellés au large des côtes somaliennes, mais "les pays qui ont arrêté des pirates se sont souvent heurtés à des obstacles administratifs pour les juger".
Peut-être Jack Lang pourra-t-il proposer un système de réponse graduée, jusqu'à la suspension du permis bateau pour les pirates.
A moins qu'il ne préfère condamner les otages pour négligence caractérisée ?
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