Les fédérations CFDT, CGT, SUD et Unsa du secteur des télécoms se sont réunies le 15
octobre 2012.
Elles constatent une
situation alarmante sur l’emploi avec des plans sociaux ou des
réductions d’emplois annoncés partout chez SFR, Bouygues Télécom,
France Télécom et d’autres sociétés de la branche. Cette
situation se répercute sur toute la filière avec des impacts
négatifs chez les équipementiers, les Centres de Relations Client,
les boutiques, les SSII et les sous-traitants.
Dans ce contexte, les
fédérations estiment qu’une autre régulation du secteur doit
être construite avec une priorité affirmée sur l’emploi et
permette un autre partage des richesses. Il faut sortir d’un modèle
exclusivement libéral pour construire une régulation plus
équilibrée entre les acteurs économiques et l’ensemble des
parties prenantes, tourné vers l’emploi.
Agiter dans la période,
le chiffon rouge de la séparation fonctionnelle des réseaux et
services ne peut que rencontrer l’opposition déterminée des
fédérations de salariés du secteur des télécom. L’annonce du 9
octobre 2012 par le gouvernement d’une consultation des
représentants des salariés centrée sur la question de la bande des
1800 Mhz ou du subventionnement des terminaux ne peut satisfaire à
nos préoccupations et ne répond pas aux urgences du moment.
Pour les fédérations,
alors que le secteur des Télécom continue de produire des richesses
importantes, il faut arrêter les suppressions
d’emplois et revenir à une dynamique de création d’emplois.
C’est pourquoi les fédérations ont convenu d’une expression
convergente sur l’emploi, la séparation fonctionnelle et la
régulation dans les instances auxquelles elles participent.
Les fédérations
s'adressent à tous-tes les salarié-e-s du secteur pour défendre
ensemble ces propositions qui nous rassemblent.
Réunies le lundi 15
octobre à 10 h 30 au siège de la F3C CFDT pour avancer sur
l’analyse de la situation économique et sociale du secteur, mais
également sur les modes d’action les plus appropriés pour
mobiliser les salarié-e-s du secteur et peser sur les décisions du
gouvernement et les stratégies des opérateurs et des industriels,
les fédérations ne peuvent se satisfaire de consultations où l’on
n’entend que la voix du patronat.
Elles demandent à être écoutées et
entendues sur l’emploi et la
régulation.
Elles feront du 13
novembre une journée de mobilisation, d’action et d’expression
pour donner la parole aux salarié-e-s ! Elles demanderont à
être reçues au ministère et organiseront une conférence de presse
commune
Fil AFP du jour :
Télécoms: CFDT, CGT et SUD appellent à une journée d'action le 13 novembre
AFP | 17-10-12
Les fédérations des télécoms CFDT, CGT et SUD appellent les salariés de la filière à une journée de mobilisation et d'actions le 13 novembre pour l'emploi et "pour peser sur les décisions du gouvernement et les stratégies" des entreprises, a-t-on appris mercredi."Nous sommes totalement insatisfaits de la réponse gouvernementale à l'urgence sur l'emploi, c'est pourquoi nous avons décidé de donner la parole aux salariés", a dit à l'AFP Ivan Béraud, secrétaire général de la fédération CFDT F3C du secteur des télécoms.
"Nous voulons peser sur les décisions du gouvernement et les stratégies des opérateurs et des industriels", a ajouté le syndicaliste.
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Fleur Pellerin, ministre de l'Economie Numérique avaient dévoilé le 9 octobre des mesures pour notamment inciter les opérateurs à investir dans les réseaux mobiles, accélérer le déploiement du très haut débit mobile (4G) ou encore garantir le niveau d'emplois en France dans le secteur de la relation-client.
Mais les fédérations CFDT, CGT et SUD estiment que la situation est "alarmante" avec "des plans sociaux ou des réductions d'emplois annoncés partout chez SFR, Bouygues Télécom, France Télécom et d'autres sociétés de la branche".
Pour elles, "cette situation se répercute sur toute la filière avec des impacts négatifs chez les équipementiers, les centres de relation-client, les boutiques, les SSII (sociétés de services en ingénierie informatique, ndlr) et les sous-traitants".
Les syndicats demandent "l'arrêt des suppressions d'emploi" dans un secteur qui "continue de produire des richesses importantes".
"Nous demandons également à être reçus au ministère", conclu M. Béraud.
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