dimanche 21 décembre 2008
Renault : Les Prestataires de Services ne doivent pas être les laissés pour compte
Alors que la filière automobile vit une crise majeure et que le gouvernement poursuit ses consultations en vue d’un plan d’aide au secteur ; force est de constater que les prestataires de services de Conseil en Technologie et en Ingénierie automobile en sont les grands oubliés comme en témoigne le renvoi brutal de 1000 prestataires par Renault sur le seul site de Guyancourt.
Les sociétés de Conseil en Technologie et en Ingénierie souffrent de la crise de l’automobile en raison du ralentissement des investissements dans le développement des nouveaux modèles. Les décisions de donneurs d’ordre, comme Renault, de cesser brutalement, tout achat de prestations en 2009, risquent de déséquilibrer totalement les entreprises du secteur comme Akka Technologie, Altran, Assystem, Segula, Sogeti Hight Tech, Polymont, Altran, Alten, ABMI... Des milliers d’emplois et tout un savoir faire en conception sont menacés.
Pour la CFDT, les donneurs d’ordre que sont les constructeurs automobiles doivent prendre leurs responsabilités. La rupture brutale des contrats commerciaux est inacceptable d’autant que ces mêmes prestataires avaient investi lourdement en compétence et en matériel pour accompagner les constructeurs automobiles dans leur démarche de redéploiement géographique.
Les sociétés de Conseil en Technologie et en Ingénierie doivent comme les constructeurs et les sous-traitants pouvoir bénéficier des aides de l’Etat. Il est incompréhensible, alors que ces sociétés concentrent le savoir-faire de conception, qu’elles n’aient pas été associées à la mise en place du plan d’aide à la filière.
La branche Syntec qui regroupe les 750 000 salariés prestataires doit apporter aux entreprises et à leurs salariés les moyens de construire un nécessaire redéploiement des compétences. C’est pourquoi la CFDT a saisi ce jour la Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi de la branche Syntec afin d’étudier l’action propre de la branche en matière de formation, de VAE, de support en matière de construction de PSE, et d’action cohérente vis-à-vis des Pouvoirs Publics tant nationaux que régionaux.
La F3C CFDT invite ses équipes d’entreprises à construire la mobilisation autour des salariés touchés par ces cessations de prestations. Cela passera par un premier temps fort le 15 janvier 2009 sur le site de Renault à Guyancourt.
le tract fédéral : http://ivan.beraud.free.fr/renault/8NSY672A%20Tract%20Syntec%20Renault%20decembre%202008.doc
la saisine de la CPNE par la F3C CFDT : http://ivan.beraud.free.fr/renault/8NSY672B%20Saisine%20CPNE%20PSE%20d%e9c%2008.pdf
C'est noël !!
et un lien vers myspace : http://www.myspace.com/kevinbloodywilson
lundi 8 décembre 2008
jeudi 4 décembre 2008
Totalisation définitive
CGC 8,17 %
CFTC 8,64 %
CGT 33,56 %
Divers 1,40 %
FO 15,68 %
Sud 3,78 %
UNSA 6,17 %
Cadres :
CFDT 22,92 %
CGC 27,79 %
CFTC 10,47%
CGT 16,95 %
DIV 2,22 %
FO 9,27 %
SUD 2,87%
UNSA 7,50%
Resultats (80 % des suffrages)
CGT 34,33 (32,2)
CFDT 22,03 (25,1)
FO 16,29 (18,2)
CFTC 8,62 (9,6)
CFE-CGC 7,80 (7)
Unsa 6,17 (5)
Solidaires 3,71 (1,5)
Divers 1,05 (1,4)
Chez les Cadres (50 % des suffrages dépouillés) la CFE-CGC, avec 30,17% des voix, a créé la surprise, en ravissant la première place à la CFDT, qui obtient 21,96% (28,6% en 2002). La CGT arrive troisième, avec 16,84%. Fo est à 10,26%, la CFTC à 9,69%, Unsa à 7,89% et Solidaires à 1,89%.
En Ile de France, la tendance observée montre une montée de la CGT et la CGC. Sur Paris, la CFTC progresse également. Au final, la progression de la CGT devrait être légèrement plus forte, le recul de la CFDT atténué, le recul de FO confirmé, la CGC pourrait confirmer sa progression, la CFTC être presque stable ou en léger recul.
Chez les Cadres le resultat devrait être confirmé, même si l'on peut encore espérer une réduction de l'écart grâce au vote de La Défense qui viendrait rééquilibrer le vote électronique CGC fort sur Paris.
Globalement on constate pour la CFDT un tassement sur nos zone de force (Ouest et Est de la France).
Un vote identitaire Cadres qui reste à analyser favorise la CGC.
La CFTC reculerait dans les départements concordaires (Alsace-Moselle). Mais elle progresse visiblement ailleurs.
En première analyse, la CGT pique des voix à FO; la CGC et L'Unsa à la CFDT et à la CFTC; Sud en prend à tous (effet de présentation de plus de liste). A vérifier dans les analyse par région et par section
mercredi 3 décembre 2008
Premiers éléments sur la participation
Sur Paris, le vote physique est très faible. Le vote électronique le dépasse nettement. On semble être sur une participation globale qui oscilent entre 20 et 25 %, soit quelque chose qui se situera entre l'équilibre et la baisse.
mardi 2 décembre 2008
Quelques clefs de lectures pour le résultat des élections prud'hommes
Demain soir (très tard dans la nuit) après le résultat définitif, seule la victoire sera belle. Ceux qui auront progressé fusse d'une décimale seront les roi du pétrole, les autres...
La participation :
Les "petits" syndicats veulent faire des élections prud'hommes un test de représentativité. En effet la mesure choisi par les majoritaire (l'entreprise) leur est très défavorable puisqu'en général, il sont absent des entreprises. En 2002, elle s'établissant à 33 %. Si elle recule encore, ce sera la preuve que les prud'homme ne peuvent pas mesurer la représentativité. Si elle passe la barre des 50 % (vote électronique et par correspondance aidant), ce sera un caillou dans la chaussure des majoritaires.
La CGT : elle en chute lente mais constante. le scrutin de 2002 avait été marqué par un ralentissement de cette baisse. Si la CGT fait un résultat étale ou si elle inverse la courbe, elle aura montré sa capacité de rebond. Elle a conduit à la fois une campagne de terrain dans les entreprises et une campagne médiatique assez couteuse (nombreuse publicité dans la presse).
Son rebond est lié d'un coté à sa capacité à garder ses bastions traditionalistes avec les pratique de lien organique avec le PCF (Industrie, Transport, ex banlieue rouge) et de l'autre à sa capacité à émerger dans les couches nouvelles (Services, Ingénieurs, Cadres). De ce point de vue, les élection d'entreprise montre une résistance forte dans les bastion et le rattrapage de son retard dans les couches nouvelles. En 2002 elle progressait chez les cadres, elle peut viser une troisième place chez les Cadres avec un rapprochement de son score avec la CGC. Elle atteint désormais la deuxième organisation syndicale devant la CGC sur Syntec symbole des couches nouvelles du salariat (700 000 salariés).
Score en 2002 : 32,15 %, à suivre son score sur La Défense, le 92, le 94, Paris. C'est ici que se trouve la clef de son score. l'évolution globale de la CGT sur PACA sera dans la soirée un indicateur avancé.
La CFDT : en 2002, elle avait amorti sa hausse de 1997. Sa campagne a été axé sur le terrain des entreprises. Aucun meeting public, pas d'affichage extérieur, pas de campagne internet, une présence médiatique très forte de Chérèque. Mais nervosité aidant, plusieurs vagues de distribution de tract ont eu lieu en fin de campagne. Elle semblait en début de campagne en capacité de progresser, mais sa campagne de terrain est difficilement mesurable : les militants d'entreprises se sont-ils mobilisés ? La chaine logistique (tract, affiche, autocollant, goodies...) de la confédération à plus petite des sections syndicales a--t-elle été efficace ? C'est l'inconnu du score de la CFDT.
En 2002, la chute sur Paris lui avait couté au total 0.5 point. Ils semble difficile pour la CFDT de faire à Paris. A contrario, à La Défense, la progression avait été inespéré permettant d'amortir la chute parisienne et surtout de sauver la place de numéro 1 chez les Cadres.
L'enjeu pour la CFDT est simple, sa progression dans les couches nouvelles (Services, Commerce, Cadres) constatée dans les entreprises lui permettra-t-elle de compenser les pertes de 2003 dans les transports ? Dans le même temps sa position sociologiquement dominante dans le grand ouest (bretagne, pays de loire, puis dans une moindre mesure : normandie...) est mathématiquement érodable.
Pour être en progression le 4 au matin, il faut qu'avant dépouillement de l'Ile de France, la CFDT ait progressé d'au moins 0.5 points. Après tout ce jouera entre le vote électronique PArisien, la bascule entre la baisse probable de la Défense (très haut niveau de départ), la hausse nécessaire sur Paris et le triangle des bermudes du 93. En 2002, la CFDT obtenait 25,08 % et la première place chez les Cadres et dans l'agriculture.
FO : en 2002, elle avait lourdement chuté. Son changement de leader peut-il inversé la tendance ? Avec une campagne terne mais très virulente dans les entreprises, FO ne semble pas en mesure de redresser la barre. elle ne peux qu'espérer stabiliser son audience, ce qui en soi justifierait sa stratégie d'isolement. Région à surveiller Nord Pas de Calais.
La CFTC : elle a eu un démarrage de campagne calamiteux. Mais en mettant tout le trésor de guerre dans la balance, la CFTC a eu un impact de campagne (Affiche, Pub dans les Journaux, Internet) sans commune mesure avec son poid réel. Nous saurons le 4 si les électeurs s'y seront laissé trompé comme en 2002 où elle avait frisé la barre des 10 % (9.61%). C'est l'organisation pour laquelle l'analyse est le plus difficile. Vu des entreprise, on ne voit pas comment elle peut dépasser les 6 %, vu d'internet la barre des 10 % est largement à sa porté. Deux enjeux pour elle : repasser numéro 1 en Alsace-Moselle (la CFDT lui avait chippé cette place dans les départements concordaires) et maintenir un score élevé à Paris.
La CGC : C'est la chronique d'une mort annoncé. Si la CGC ne reprend pas à la CFDT la première place chez les cadres, ce sera la troisième fois consécutive que la CGC n'est plus le leader chez les Cadres ce qui est un vrai problème existentiel pour un syndicat corporatiste de cadres. Sa campagne médiatique a été très couteuse, mais son impact semble non mesurable... Dans les nouvelles couches, la CGC est laminé. Toutes les élections dans le secteur des services depuis septembre montre une CGC qui peine a obtenir 10 % des suffrage chez les Cadres. Elle très souvent 5ème organisation. Elle ne se maintient que dans les banques (mais ce sont les techniciens et les employés de bureau qui votent pour elle) et dans l'industrie. Elle devrait flechir lourdement sur La Défense. A moins de 20 % sur la Défense, elle peut dire adieu à la Première place chez les cadres, à moins de 10 % la CGT lui passe devant et sort 3 ème chez les cadres. Une inconnue de taille : comment ont voté les cadres parisien par le vote électronique. Normalement celui-ci lui est TRES défavorable. Mais tout est possible.
Score 2002 : 6.97%
L'Unsa : ce fut la (mauvaise) surprise de 2002. Avec une campagne rondement menée, elle avait symphoné la capacité de progression de la CFDT en particulier chez les cadres. La campagne de terrain avait été mené par l'Unsa Police. La chance de 2008, c'est que les débats internes sont compliqués et l'Unsa Police moins soucieuse de se mobiliser. Néanmoins sa campagne, moins tapageuse qu'en 2002, semble avoir été néanmoins efficace. Pourtant dans les entreprises du privé, l'Unsa a fait pschittt ! Mais attention dans un contexte de faible participation... Une mauvaise surprise est encore possible. (4,96% en 2002)
Sud - Solidaire : En 2002 il avait fait 1,5%, cette année ils ont multiplié les listes. Leur résultat doit mecaniquement progessé. Mais il seront sous la barre des 5 %.
Qui pique des voix à qui ?
L'analyse des élections d'entreprise (notement les comparatifs sur les bureaux CE versus DP quand une organisation est présent par ex. en CE mais absent en DP) montre que les électorats CFDT, CFTC, Unsa (secteur privé) sont parfaitement substituable.
Les migrations CFDT-CGT ont eu lieu avant 2002, désormais c'est très très faible.
Les migrations CFDT-SUD ont eu lieu avant 2002, désormais c'est très très faible.
En l'absence de liste SUD, l'électorat SUD va vers la CGT. Les progression de SUD s'opère au détriment de la CGT.
L'électorat FO est comme ses dirigeants une butte témoin qui s'érode, mais qui ne se rend pas.
L'électorat CGC est pour moitié substituable avec l'ensemble CFDT-CFTC-Unsa, pour le reste il est comme celui de FO (mais dans un autre genre) une butte témoin du caporalisme à la Papa.
MAintenant vous pouvez faire vos paris en commentaire !
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