samedi 28 février 2009
jeudi 26 février 2009
La crise et la Recherche et développement
La totalité du dossier : http://www.01informatique.fr/Technologia/innovation-industrielle-et-crise-47296/page/
L’avis du syndicaliste, Ivan Béraud, secrétaire national de la F3C CFDT, en charge du pôle conseil publicité
« Le conseil en R&D est une variable d’ajustement.
Le retournement du marché de l’ingénierie et du conseil en recherche et développement est toujours plus accentué que la baisse des investissements des entreprises. Notre marché est devenu une variable d’ajustement. En 2001-2002, c’était vrai pour les télécoms. Aujourd’hui, c’est le secteur industriel qui est touché en premier. Des entreprises automobiles comme Renault devraient continuer à maintenir les investissements, car les voitures qui sortiront après la crise sont conçues aujourd’hui. Mais elles ne le font pas. Les personnes dont le contrat a été rompu trouveront sûrement un poste ailleurs. Mais l’on casse tout un savoir-faire, une intelligence collective. Et on laisse également planer la menace de la délocalisation. Jusqu’à présent, seul le développement proche de la production était délocalisé. Si on applique ces mesures à la recherche, on perdra une part importante de valeur ajoutée. »
Le dossier complet : http://www.01informatique.fr/Technologia/innovation-industrielle-et-crise-47296/page/
L’avis du syndicaliste, Ivan Béraud, secrétaire national de la F3C CFDT, en charge du pôle conseil publicité
« Le conseil en R&D est une variable d’ajustement.
Le retournement du marché de l’ingénierie et du conseil en recherche et développement est toujours plus accentué que la baisse des investissements des entreprises. Notre marché est devenu une variable d’ajustement. En 2001-2002, c’était vrai pour les télécoms. Aujourd’hui, c’est le secteur industriel qui est touché en premier. Des entreprises automobiles comme Renault devraient continuer à maintenir les investissements, car les voitures qui sortiront après la crise sont conçues aujourd’hui. Mais elles ne le font pas. Les personnes dont le contrat a été rompu trouveront sûrement un poste ailleurs. Mais l’on casse tout un savoir-faire, une intelligence collective. Et on laisse également planer la menace de la délocalisation. Jusqu’à présent, seul le développement proche de la production était délocalisé. Si on applique ces mesures à la recherche, on perdra une part importante de valeur ajoutée. »
Le dossier complet : http://www.01informatique.fr/Technologia/innovation-industrielle-et-crise-47296/page/
lundi 9 février 2009
Handicapé : la Chasse au quota
Je vous mets ici l'édito de http://www.yanous.com/news/index.html
L'annulation du renouvellement d'un accord d'entreprise relatif à l'obligation d'emploi met en évidence un nouveau sport pratiqué par des employeurs peu scrupuleux.La loi du 11 février 2005 a ouvert aux entreprises assujetties à l'obligation d'emploi de 6 % de travailleurs handicapés une possibilité de ne pas s'acquitter de la contribution financière dont elles sont redevables si elles n'atteignent pas le quota légal. Elles peuvent négocier avec les syndicats représentatifs un accord en faveur de l'emploi dont les actions sont financées par la contribution due (Art. L5212-8 du nouveau Code du Travail). Cet accord est soumis à l'agrément du Directeur Départemental du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle; à son terme, les sommes qui n'ont pas été consommées doivent théoriquement être versées à l'État, majorées d'une pénalité de 25%. Mais en pratique, ces sommes sont reportées sur un nouvel accord s'il est conclu. Seule la DDTEFP peut exercer un droit de sanction sur la réalisation de l'accord, la législation n'ayant pas prévu que sa mise en oeuvre associe obligatoirement l'entreprise et ses syndicats.Cette lacune vient de créer un incident qui pourrait se reproduire.
En effet, s'il suffit qu'un seul syndicat signe un accord d'entreprise pour qu'il entre en vigueur, les organisations syndicales majoritaires lors des élections au Comité d'Entreprise ont un droit d'opposition qui entraine la nullité d'un accord. C'est ce qui vient d'arriver dans une importante société de services d'ingénierie informatique : depuis le début de l'année, CapGemini n'a plus d'accord en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés. Deux des quatre syndicats ont signé à l'automne dernier un nouvel accord triennal succédant au premier qui couvrait la période 2006 à 2008 (dont 20% seulement du budget a été utilisé selon la CGT), les deux autres, majoritaires, ont formulé une opposition qui entraine l'annulation dudit accord. Si FO et la CFTC ont approuvé l'accord proposé par la direction, la CGC a refusé de le signer, et la CGT et la CFDT ont dénoncé un chèque en blanc que la direction signe pour elle-même.
En cause, le bilan du premier accord d'entreprise conclu dans le cadre obligatoire de la loi du 11 février 2005, jugé nettement insuffisant : un quota d'emploi de 1,34% de travailleurs handicapés au lieu des 6% légaux, le financement d'actions de communication externe dont une partie sans lien avec l'emploi, le sponsoring de l'équipe de France handisport lors des Jeux Paralympiques de Pékin, des subventions à des associations, etc. "Dans l'accord précédent, constate Ivan Béraud Secrétaire National de la F3C CFDT, les fonds dépensés portent essentiellement sur de la com'. La direction a refusé et refuse toujours la gestion paritaire des fonds prévus par l'accord. Dans le même temps, l'entreprise licencie des salariés devenus handicapés parce qu'ils sont moins productifs". La proposition de la direction de CapGemini (qui s'est refusée à tout commentaire) de reconduire l'accord précédent sans évolution significative a en conséquence été rejetée par deux syndicats. "L'entreprise, poursuit Ivan Béraud, va chercher des ingénieurs handicapés dans les grandes écoles. Mais il n'y en a pas. Elle n'a pas la volonté de recruter à un niveau inférieur, par l'apprentissage. Elle veut des ingénieurs.
"Cette opposition met en évidence une pratique qui tend à se répandre : le détournement à d'autres fins, par des employeurs dont la politique de recrutement est inadaptée à la réalité du marché, de la contribution en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés. Par exemple, depuis plus d'un an, on constate une multiplication des encarts publicitaires dans les magazines consacrés au handicap (à un point tel que les annonceurs traditionnels en ont quasiment disparu), des trophées Emploi et colloques en tous genres, des actions de sponsoring sportif ou autre. En pratique, des entreprises de toutes tailles utilisent sans contrôle l'argent destiné à l'emploi des travailleurs handicapés pour faire briller leur image de marque... tout en n'employant pas ou peu de travailleurs handicapés. Si l'on peut estimer encore marginal ce phénomène, la récession économique alliée aux difficultés d'insertion professionnelle risque d'amplifier le dilemme auquel sont confrontés les gestionnaires : financer de la propagande pour consommer leur contribution financière, ou engager une politique réaliste de recrutement.
Visiblement, certains ont déjà fait leur choix.
Laurent Lejard, février 2009.
http://www.yanous.com/news/editorial/edito090206.html
L'annulation du renouvellement d'un accord d'entreprise relatif à l'obligation d'emploi met en évidence un nouveau sport pratiqué par des employeurs peu scrupuleux.La loi du 11 février 2005 a ouvert aux entreprises assujetties à l'obligation d'emploi de 6 % de travailleurs handicapés une possibilité de ne pas s'acquitter de la contribution financière dont elles sont redevables si elles n'atteignent pas le quota légal. Elles peuvent négocier avec les syndicats représentatifs un accord en faveur de l'emploi dont les actions sont financées par la contribution due (Art. L5212-8 du nouveau Code du Travail). Cet accord est soumis à l'agrément du Directeur Départemental du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle; à son terme, les sommes qui n'ont pas été consommées doivent théoriquement être versées à l'État, majorées d'une pénalité de 25%. Mais en pratique, ces sommes sont reportées sur un nouvel accord s'il est conclu. Seule la DDTEFP peut exercer un droit de sanction sur la réalisation de l'accord, la législation n'ayant pas prévu que sa mise en oeuvre associe obligatoirement l'entreprise et ses syndicats.Cette lacune vient de créer un incident qui pourrait se reproduire.
En effet, s'il suffit qu'un seul syndicat signe un accord d'entreprise pour qu'il entre en vigueur, les organisations syndicales majoritaires lors des élections au Comité d'Entreprise ont un droit d'opposition qui entraine la nullité d'un accord. C'est ce qui vient d'arriver dans une importante société de services d'ingénierie informatique : depuis le début de l'année, CapGemini n'a plus d'accord en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés. Deux des quatre syndicats ont signé à l'automne dernier un nouvel accord triennal succédant au premier qui couvrait la période 2006 à 2008 (dont 20% seulement du budget a été utilisé selon la CGT), les deux autres, majoritaires, ont formulé une opposition qui entraine l'annulation dudit accord. Si FO et la CFTC ont approuvé l'accord proposé par la direction, la CGC a refusé de le signer, et la CGT et la CFDT ont dénoncé un chèque en blanc que la direction signe pour elle-même.
En cause, le bilan du premier accord d'entreprise conclu dans le cadre obligatoire de la loi du 11 février 2005, jugé nettement insuffisant : un quota d'emploi de 1,34% de travailleurs handicapés au lieu des 6% légaux, le financement d'actions de communication externe dont une partie sans lien avec l'emploi, le sponsoring de l'équipe de France handisport lors des Jeux Paralympiques de Pékin, des subventions à des associations, etc. "Dans l'accord précédent, constate Ivan Béraud Secrétaire National de la F3C CFDT, les fonds dépensés portent essentiellement sur de la com'. La direction a refusé et refuse toujours la gestion paritaire des fonds prévus par l'accord. Dans le même temps, l'entreprise licencie des salariés devenus handicapés parce qu'ils sont moins productifs". La proposition de la direction de CapGemini (qui s'est refusée à tout commentaire) de reconduire l'accord précédent sans évolution significative a en conséquence été rejetée par deux syndicats. "L'entreprise, poursuit Ivan Béraud, va chercher des ingénieurs handicapés dans les grandes écoles. Mais il n'y en a pas. Elle n'a pas la volonté de recruter à un niveau inférieur, par l'apprentissage. Elle veut des ingénieurs.
"Cette opposition met en évidence une pratique qui tend à se répandre : le détournement à d'autres fins, par des employeurs dont la politique de recrutement est inadaptée à la réalité du marché, de la contribution en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés. Par exemple, depuis plus d'un an, on constate une multiplication des encarts publicitaires dans les magazines consacrés au handicap (à un point tel que les annonceurs traditionnels en ont quasiment disparu), des trophées Emploi et colloques en tous genres, des actions de sponsoring sportif ou autre. En pratique, des entreprises de toutes tailles utilisent sans contrôle l'argent destiné à l'emploi des travailleurs handicapés pour faire briller leur image de marque... tout en n'employant pas ou peu de travailleurs handicapés. Si l'on peut estimer encore marginal ce phénomène, la récession économique alliée aux difficultés d'insertion professionnelle risque d'amplifier le dilemme auquel sont confrontés les gestionnaires : financer de la propagande pour consommer leur contribution financière, ou engager une politique réaliste de recrutement.
Visiblement, certains ont déjà fait leur choix.
Laurent Lejard, février 2009.
http://www.yanous.com/news/editorial/edito090206.html
samedi 7 février 2009
1996 : l'informatique à 50 ans
Un reportage à voir : quand la télé de Papa parle des ordinateurs de GrandPapa !!
D'autres perles ici : http://www.museeinformatique.fr
D'autres perles ici : http://www.museeinformatique.fr
Ici Cactus 1549, nous allons finir dans l'Hudson
La prochaine fois que vous aurez un accident de voiture essayez d'avoir le même contrôle de vous même.
dimanche 1 février 2009
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